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Pour En Savoir Plus Sur Nous...

  • Section de Toulouse-Languedoc d'Action française
  • Refondée en 2008 après une période d'hibernation par le Délégué régional de l'Action française dans le Grand Sud-Ouest Vincent Gaillère, la section de Toulouse & Haut-Languedoc rayonne sur la Haute-Garonne, le Tarn, le Tarn-et-Garonne, le Lot, l'Aude, l'Aveyron, l'Ariège et les Pyrénées-Orientales.
  • Refondée en 2008 après une période d'hibernation par le Délégué régional de l'Action française dans le Grand Sud-Ouest Vincent Gaillère, la section de Toulouse & Haut-Languedoc rayonne sur la Haute-Garonne, le Tarn, le Tarn-et-Garonne, le Lot, l'Aude, l'Aveyron, l'Ariège et les Pyrénées-Orientales.

Pas d'exclusive chez nous... sauf contre l'Anti-France!

Tout ce qui

est national

est nôtre.

Le Duc d'ORLEANS.

Vous Cherchez, Nous Trouvons!

"Que faire?" La réponse de Maurras!

"Pas de doctrine

sans action,

pas d'action

sans doctrine!"

(MAURRAS)

 

Archives Militantes De L'action Française-Toulousain Depuis 2007!

27 octobre 2012 6 27 /10 /octobre /2012 08:00

On lira ci-après un article qui interroge les Français sur leur consommation excessive de lait dans ses rapports avec la santé publique. La Démocratie, liée qu'elle est aux grands trusts agroalimentaires, néglige sans vergogne celle-ci. Aucun changement de mode de vie ne sera possible sans que ce lien néfaste ne soit rompu par la Contre-Révolution que l'Action française appelle de ses voeux.

 

A.F. Pau & Pyrénées

 

Alcool ennemi 1 

Les députés ont voté jeudi 25 octobre 2012, à la demande du gouvernement, une hausse des taxes sur la bière (+160%), qui représentera un surcoût de l'ordre de 5 centimes sur un verre de 25 cL. Cette hausse (encore une !) répond, selon la ministre de la santé, à un souci de santé publique. Elle répond surtout à un besoin d’argent. Mais la cible retenue – une boisson alcoolisée – est-elle pertinente ?

 

L’alcool est certes responsable de décès prématurés, mais il réduit aussi la mortalité, notamment cardiovasculaire. La différence tient essentiellement à la dose et au rythme de consommation. L’excès d’alcool est impliqué dans près de la moitié des accidents de la route. Il peut entraîner des lésions graves du foie et du cœur, provoquer des dommages graves au fœtus, augmenter les risques de cancer du sein et d’autres cancers (souvent en association avec le tabac). A l’inverse, à dose modérée, tous les alcools semblent bons pour le cœur et le système vasculaire (1). Ils protègent probablement du diabète de type 2 et d’autres problèmes de santé comme les calculs biliaires. Certaines études trouvent également qu’un peu d’alcool prévient Alzheimer.

 

En général, les risques liés à la consommation d’alcool sont supérieurs aux bénéfices jusqu’à 30-40 ans, essentiellement à cause des accidents de la route. Après ces âges, boire un à deux verres d’alcool (bière ou vin) par jour peut réduire significativement le risque cardiovasculaire chez l’homme : dans ce cas, les bénéfices l’emportent sur les risques. Dans le cas d’une femme de 50 à 60 ans, l’alcool peut augmenter un peu le risque de cancer du sein, mais il y a dix fois plus de décès par maladie cardiovasculaire que de décès par cancer du sein. En plus, le risque de cancer lié à l’alcool est modulé par le niveau d’apport en vitamine B9 (folates, dans les légumes à feuilles) : plus il y a de végétaux et de B9 dans l’alimentation, moins le risque de cancer du sein associé à l’alcool est élevé.

 

L’augmentation des taxes sur la bière me paraît donc discutable du point de vue de la santé publique. On devrait plutôt informer le grand public des risques et des bénéfices de l’alcool (les campagnes ne portent aujourd'hui que sur les risques), afin que la consommation d’alcool ne dépasse pas 2 verres par jour pour un homme, et un verre pour une femme (hors grossesse). Les accidents de la route peuvent être prévenus par des contrôles routiers renforcés, en particulier à la sortie des boîtes de nuit.

Maintenant, rêvons un peu.

A taxer un aliment, le gouvernement serait plus inspiré de regarder du côté des produits laitiers. En voici 6 raisons.

1. Cela n’aurait aucune incidence sur les fractures. Les laitages (3 à 4 par jour) n’ont aucun intérêt dans la prévention des fractures, que ce soit chez l’enfant, l’adolescent ou les femmes ménopausées, contrairement à ce que les « experts » racontent (et encore le 23 octobre 2012 dans un « débat » sur France 5 pour lequel je n’avais pu me libérer). Aucune étude indépendante ne montre que les laitages protègent des fractures. L’Organisation mondiale de la santé, a mis au point un questionnaire appelé FRAX pour identifier les femmes à risque de fractures. Ce questionnaire ne leur demande pas combien de calcium ou de laitages elles consomment ou elles ont consommé. La raison ? L’OMS a mené ses propres études et a conclu que ni la consommation de lait, ni celle de calcium n’interviennent dans le risque de fractures. Consultez le questionnaire FRAX ici pour le vérifier.

 

2. Cela diminuerait le recours à l’ostéodensitométrie osseuse et entraînerait des économies pour la sécurité sociale (et moins de rayons X pour les femmes). Tant que les médecins resteront persuadés que la densité minérale osseuse (DMO) est l’outil de référence pour prédire le risque de fracture chez une femme en bonne santé, ils multiplieront ces examens, et donneront des conseils visant à augmenter la DMO, comme boire du lait.. Or on sait depuis quinze ans par une méta-analyse de 11 études, confirmée depuis, que la densité minérale osseuse « ne peut pas identifier les personnes qui auront une fracture. » Cet examen est inutile dans de nombreux cas et peut être remplacé par un simple questionnaire.

 

3. Cela stimulerait la consommation d’autres sources de calcium, meilleures pour la santé. Les « experts » nous disent que le calcium laitier est le mieux absorbé des aliments qui en contiennent. Or le calcium du lait est absorbé à hauteur de 30%, alors que dans de nombreux végétaux et de nombreuses eaux minérales, la fraction de calcium absorbée dépasse 40 voire 50%. Les végétariens ne manquent pas de calcium. Avec trois fois moins de calcium que nous dans leur alimentation, les petits Cambodgiens ou les petits Ghanéens ne sont pas carencés en calcium, car celui-ci est mieux absorbé. Lire plus à ce sujet dans l'ouvrage de référence Modern Nutrition in Health and Disease.

 

4. Cela réduirait le risque de maladies qui sont statistiquement liées à la consommation de laitages en excès (ou introduits trop tôt), comme le diabète de type-1, les troubles liés à l’intolérance au lactose, le cancer agressif de la prostate et dans une moindre mesure le cancer des ovaires et la maladie de Parkinson. Des économies importantes en consultations et traitements pourraient être réalisées.

 

5. Cela découragerait les médecins de se jeter dans les bras des industriels. Sur le plateau de la 5, le 23 octobre, 3 intervenants sur 5 étaient en situation de conflit d’intérêt. Ces liens ne sont jamais spontanément portés à la connaissance du public et il a fallu l’insistance des journalistes ce soir-là pour qu’un pédiatre admette du bout des lèvres qu’il siégeait à l’Institut Danone. Les deux autres n’ont pas été pris par la patrouille (pas encore). Or les brasseurs ont moins de moyens financiers que les vendeurs de lait et à ma connaissance il n’y a pas d’Institut Kronenbourg ni d'Institut Mützig ; donc en taxant l’industrie laitière plutôt que celle de la bière, on éviterait que des médecins en charge de la santé publique se retrouvent liés à des intérêts économiques.

 

6. On serait moins assommés de slogans publicitaires particulièrement éclairés comme « Nos amis pour la vie. » Si les laitages étaient taxés au nom d’impératifs de santé publique, c’est par définition qu’ils ne sont pas « nos amis pour la vie ». Si l'on veut être impertinent, le slogan « Nos ennuis pour la vie » serait peut-être plus adapté.

 

Lait 2 Pendant ce temps, à l'hôpital (Photo D.R.)

 

Bien sûr, comme pour les petits brasseurs, des exemptions de taxes pourraient être votées. Pour les producteurs indépendants qui n’élèvent pas d’animaux monstrueux (comme les Holstein), qui sont soucieux de donner aux bêtes une alimentation et un traitement respectueux de la physiologie et de l’environnement, qui ne sont pas aveuglés par la course au rendement, qui, loin du discours sur l’ostéoporose, nous donnent des produits traditionnels et goûteux, des aliments plaisir, que comme d'autres, j'aime à savourer à la fin du repas avec un bon pain et un verre de vin. (Ou, pourquoi pas, de bière).

Référence

(1) Ronksley PE, Brien SE, Turner BJ et Mukamal KJ., Association of alcohol consumption with selected cardiovascular disease outcomes: a systematic review and meta-analysis. British Medical Journal 2011; 342:d671; doi:10.1136/bmj.d671

 

Source: http://www.lanutrition.fr/communaute/opinions/editorial/6-raisons-de-taxer-le-lait-plutot-que-la-biere.html

 

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publié par la Section de Pau & Pyrénées - dans Politique sociale
20 octobre 2012 6 20 /10 /octobre /2012 08:00

Année politique 2012-2013

 

Cycle « J’apprends à lire et réfléchir avec Maurras »

 J'apprends à lire & réfléchir avec Maurras

sous la direction de

 

M. Vincent Gaillère

Délégué régional de l’Action française

dans le Grand Sud-Ouest

 

Dans ce cycle de formation aux idées de l’Action française, on effectuera une relecture critique des principales œuvres politiques de Charles Maurras, à l’occasion du soixantième anniversaire de sa mort. Leur connaissance exacte, –  et non par ouï-dire, –  est indispensable à tout Français qui désire se rendre utile à son Pays.

 

I. – Programme :

 

Samedi 27 octobre 2012. – Trois Idées politiques, ou la notion d’empirisme organisateur

 

Jeudi 15 novembre 2012. – L’Avenir de l’intelligence, ou la critique du romantisme et des puissances d’Argent

 

Samedi 15 décembre 2012. – L’Enquête sur la Monarchie, ou la définition de la Monarchie moderne

 

Mardi 15 janvier 2013. – Kiel et Tanger, ou la politique extérieure de l’Action française

 

Vendredi 15 février 2013. – Quand les Français ne s’aimaient pas, ou la résistance intellectuelle aux forces de dissolution nationale

 

Vendredi 15 mars 2013. – La Démocratie religieuse, ou la politique religieuse de l’Action française

 

Lundi 15 avril 2013. – Jeanne d’Arc, Louis XIV, Napoléon, ou la vision de l’histoire par l’Action française

 

Mercredi 15 mai 2013. – Au Signe de Flore, ou la naissance et les progrès de l’Action française

 

Samedi 15 juin 2013. – La Seule France : patriotisme, « Union sacrée », « compromis nationaliste », les leçons de deux Guerres et Après-Guerre

 

II. – Lectures recommandées :

 

Outre les livres mentionnés dans l’intitulé des conférences,

 

BAINVILLE (Jacques), Les Conséquences politiques de la paix, Gallimard, 2002 ;

BAINVILLE (Jacques), Histoire de France, Tallandier, 2007 ;

DAUDET (Léon), Vers le Roi, Nouvelle librairie nationale, 1921 ;

LASSERRE (Pierre), Le Romantisme français, Slatkine, 2000 ;

GAXOTTE (Pierre), La Révolution française, Fayard, 1987 ;

PUJO (Maurice), Les Camelots du Roi, éd. du Manant, 1989 ;

PUJO (Pierre), La Monarchie aujourd’hui : Une nouvelle enquête, France-Empire, 1988 ;

PUJO (Pierre), Mayotte la Française, France-Empire, 1993 ;

PUJO (Pierre), Un Demi-Siècle d’Action française : 1944-1999, Godefroy-de-Bouillon, 1999 ;

PUJO (Pierre), L’Autre Résistance : L’Action française sous l’Occupation, Godefroy-de-Bouillon, 2004.

 

L’ensemble de ces titres est disponible à la bibliothèque de section.

 

III. – Informations pratiques :

 

Les cercles ont lieu à Bordeaux le 15 de chaque mois, ou, si ce jour est un dimanche, le samedi précédent. Pour les autres villes universitaires de la région (Toulouse, Pau, Bayonne), se renseigner par courriel auprès du secrétariat régional des cercles de formation, via la rubrique « Contact »  des sites officiels de la fédération Grand Sud-Ouest de l’Action française : http://af-aquitaine.over-blog.com/ ou http://actionfrancaiseaquitaine.over-blog.com/ . Participation aux frais : 4 € ; inscription préalable obligatoire en donnant ses nom, prénom, âge, études suivies ou profession exercée et numéro de téléphone.

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publié par la Section de Toulouse & Haut-Languedoc - dans Activités de formation
19 octobre 2012 5 19 /10 /octobre /2012 08:00

Armoiries fastueuses Bx

 

Jeunes travailleurs, étudiants

et lycéens réactionnaires

de Bordeaux et de Gironde,

 

Notre section de Bordeaux & Basse-Guyenne recommence ce mois-ci ses activités de formation pour l'année politique 2012-2013. Nous organisons donc cette année à Bordeaux une série de cercles de formation aux idées d'A.F. en prenant pour base les principaux ouvrages de Maurras, dont c'est le 16 novembre prochain le soixantième anniversaire de la mort. Il aura pour thème:

 

"J'apprends à lire et réfléchir

avec Maurras".

 

J'apprends à lire & réfléchir avec Maurras 

 
Ce programme aura l'avantage d'être moins didactique et ennuyeux que des "cours magistraux" sur de grands thèmes "abstraits". Plutôt que de partir du "haut", nous croyons que nous devons coller à la réalité la plus humble: l'ignorance généralisée de l'existence d'une Vérité politique, quant à la France, et de nos idées, - d'où la nécessité de partir ce qui existe, les livres de Maurras, qui furent en même temps des dates importantes dans l'histoire politique du royalisme et dans l'histoire des idées tout court.
  
Le principal handicap à la diffusion de nos idées de salut public est la réputation qu'a Maurras d'être un "philosophe" difficile d'accès et donc rebutant spécialement pour des jeunes habitués à la facilité. Il faut donc le démystifier: Ce n'est ni un philosophe, ni un esthète, mais un pur praticien politique. Et c'est précisément d'esprit politique que manque notre temps...
  
Les cercles seront mensuels, d'une durée d'une heure environ, et comprendront un exposé détendu sur un ouvrage de Charles Maurras, suivi d'une discussion libre sur les grands thèmes évoqués, dans la perspective d'actualiser l'argumentaire contre-révolutionnaire. Ils s'adressent aux jeunes réactionnaires des deux sexes de 7 à 77 ans, c'est-à-dire essentiellement aux jeunes travailleurs, étudiants et lycéens motivés par la défense cohérente de notre Patrie et de ses piliers tutélaires, et non par le simple électoralisme ou un activisme stérile. Alors que les menaces sur l'indépendance de la France, sur la Propriété et sur la Famille se multiplient, nous pensons que cette proposition, de la part d'une Fédération fondée par l'honorable Pierre Pujo, devrait susciter l'intérêt de tous les patriotes conscients et organisés. Apprenons enfin à juger, non par des engouements pour des hommes providentiels et des dégoûts instinctifs, mais sur des bases raisonnées! Ce n'est qu'ainsi que nous pourrons ressaisir, un jour, notre destin!
  
Le programme détaillé sera bientôt mis en ligne. Nous espérons qu'il vous intéressa. Le premier cercle aura lieu à Bordeaux le 
 
Samedi 27 octobre 2012
après-midi.
 
Les lieu et horaire exacts seront communiqués aux personnes s'étant préalablement inscrites par courriel via la rubrique "Contact" du site en donnant leur nom, prénom, âge, études suivies ou profession exercée et numéro de téléphone.
 
Si vous avez des amis qui cherchent des certitudes politiques, ils seront aussi les bienvenus! Bien entendu, nous organiserons également, dès avant la fin de l'année, des conférences avec des orateurs de qualité, extérieurs à la Fédération. ces rendez-vous vous seront naturellement indiqués sur les blogues officiels de la Fédération:
 
- pour les sections
de Bordeaux & Basse-Guyenne
et de Bayonne & pays basque:
 
 
- et pour les sections
de Toulouse & Haut-Languedoc
et de Pau & Pyrénées:
 
 
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publié par la Section de Toulouse & Haut-Languedoc - dans Activités de formation
18 octobre 2012 4 18 /10 /octobre /2012 08:00

« Etudiants et lycéens d’A.F., nous ne sommes pas un mouvement de masse. Nous devons d’abord former une élite. » 

(Maurice PUJO.)

 

4 Piliers Fédération

 

Année politique 2012-2013

 

Cycle "J'apprends à lire et réfléchir

avec Maurras" 

 

Nous avisons nos amis que les cercles de formation, présentant les grandes lignes de la pensée de l’Action française, reprennent, à compter du mois d’octobre. Animés personnellement par le Délégué régional de l’Action française, ils sont ouverts à toute personne, et plus particulièrement aux lycéens, étudiants et jeunes travailleurs qui désirent acquérir une formation politique contre-révolutionnaire sérieuse.

 

 

Armoiries fastueuses Bx

- Sauf avis contraire, les cercles ont lieu à Bordeaux, pendant l’année scolaire, hors période de vacances : le 15 de chaque mois; si le 15 est dimanche, le cercle a lieu le samedi précédent.

 

Participation aux frais: 4 € par personne. 

 

Inscription préalable obligatoire via la rubrique "Contact" en bas de page. Donner ses nom, prénom, âge, études suivies ou profession exercée et numéro de téléphone. 

 

Le lieu de chaque cercle ne sera communiqué qu'aux personnes s'étant préalablement inscrites.

 

Toulouse, blason avec couronne murale

Armoiries pays basque fsArmes Pau 2

 

- Pour les autres villes universitaires de la région (Toulouse, Pau et Bayonne), et en général, pour tous renseignements complémentaires, s'adresser  par courriel au secrétariat régional des cercles de formation, via les sites officiels de la fédération Grand Sud-Ouest de l'Action française:

 

 

Sections de Bordeaux & Basse-Guyenne

et de Bayonne & pays basque :

 

http://af-aquitaine.over-blog.com/

 

Sections de Toulouse & Haut-Languedoc

et de Pau & Pyrénées :

 

http://actionfrancaiseaquitaine.over-blog.com/

 

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publié par la Section de Toulouse & Haut-Languedoc - dans Activités de formation
15 octobre 2012 1 15 /10 /octobre /2012 08:00
A l'occasion du tricentenaire de la naissance de Rousseau, on trouvera ci-dessous, telle qu'elle est parue dans un mensuel catholique conservateur, Monde & Vie (n° du 16 juin 2012), l'une des rares gloses de la pensée de Maurras sur Jean-Jacques Rousseau qui soit conforme à la vérité. Le titre et les intertitres sont de la Rédaction du blogue.
 
A.F.-Grand Sud-Ouest
 
4 Piliers Fédération
 
 
"Les penseurs contre-révolutionnaires se sont appliqués à critiquer les théories rousseauistes dès le commencement du XIXème siècle, avec notamment Joseph de Maistre et Louis de Bonald. Au siècle suivant, Maurras prolongea l'attaque dans un texte célèbre, le début de La Politique naturelle (1), en opposant à l'utopie rousseauiste les évidences les plus concrètes.
 
Riposte à Rousseau et à son Contrat social
 
"Rousseau n'y est pas nommé, mais le début du texte maurrassien montre qu'il s'agit bien d'une réponse au Contrat social. Le livre de Rousseau s'ouvre par cette déclaration : « L'homme est né libre, et partout il est dans les fers. » Celui de Maurras s'ouvre sur ce constat : « Le petit poussin brise sa coquille et se met à courir. Peu de choses lui manque pour crier : "Je suis libre... " Mais le petit homme ? Au petit homme, il manque tout. » « Il est né. Sa volonté n'est pas née, ni son action proprement dite. Il n'a pas dit "Je" ni "Moi", et il en est fort loin, qu'un cercle de rapides actions prévenantes s'est dessiné autour de lui. Le petit homme presque inerte, qui périrait s'il affrontait la nature brute, est reçu dans l'enceinte d'une autre nature empressée, clémente et humaine : il ne vit que parce qu'il en est le petit citoyen. »
   

 

Une inégalité

protectrice et bienfaisante

 
"C'est par là que Maurras discute le principe d'un contrat social originel. Non seulement l'homme n'est pas libre lorsqu'il naît au sein de cette société déjà constituée, mais loin de pouvoir prétendre à aucune forme d'égalité, il bénéficie sans réciprocité d'une inégalité protectrice : « à la première minute du premier jour, quand toute vie personnelle est fort étrangère à son corps (...), il attire et concentre les fatigues d'un groupe dont il dépend autant que de sa mère lorsqu'il était enfermé dans son sein. » Ce groupe « auquel il participe est parfaitement pur de toute égalité : aucun pacte possible, rien qui ressemble à un contrat. Ces accords moraux veulent que l'on soit deux. Le moral de l'un n'existe pas encore. On ne saurait prendre acte en termes trop formels, ni assez admirer ce spectacle d'autorité pure, ce paysage de hiérarchie absolument net. »
 
"En conséquence, conclut Maurras, « personne ne s'est trompé autant que la philosophie des "immortels principes", quand elle décrit les commencements de la société humaine comme le fruit de conventions entre des gaillards tout formés, pleins de vie consciente et libre, agissant sur le pied d'une espèce d'égalité, quasi pairs sinon pairs, et quasi contractants, pour conclure tel ou tel abandon d'une partie de leurs "droits" dans le dessein exprès de garantir le respect des autres. »
 
"Rousseau n'est toujours pas nommé, mais il est évidemment ciblé. Contre l'utopie, Maurras, fidèle à sa méthode, en appelle aux faits, qui « mettent en pièce et en poudre ces rêveries. La Liberté en est imaginaire, l'Égalité postiche. »
 
Les rêveries rousseauistes:
l'individualisme canonisé
 
"Les défenseurs de Rousseau répondent que la première phrase du Contrat social, affirmant que l'homme est né libre, n'est pas à prendre au pied de la lettre : pour Benjamin Barbier, elle « ne signifie pas que l'homme est né libre par nature et que la société l'asservisse. Elle signifie plutôt que la liberté naturelle est une abstraction, tandis que la dépendance est la réalité humaine concrète. Le but de la politique n'est donc pas tant de préserver la liberté naturelle, mais de rendre la dépendance légitime par la citoyenneté et d'établir la liberté politique grâce à la communauté démocratique. »
 
"La question est importante, car elle permet d'appréhender l'anthropologie rousseauiste.
 
"Le chapitre II du Contrat contribue à y voir plus clair. L'auteur du Contrat social y admet que « la plus ancienne de toutes les sociétés et la seule naturelle est celle de la famille. » Mais c'est pour y introduire aussitôt le germe de la lutte pour le pouvoir et l'indépendance : « Encore les enfants ne restent-ils liés au père qu'aussi longtemps qu'ils ont besoin de lui pour se conserver. Sitôt que ce besoin cesse, le lien naturel se dissout. Les enfants exempts de l'obéissance qu'ils devaient au père, le père exempt des soins qu'il devait aux enfants, rentrent tous également dans l'indépendance. S'ils continuent de rester unis ce n'est plus naturellement, c'est volontairement, et la famille elle-même ne se maintient que par convention. »
 
Egoïsme rousseauiste
contre générosité maurrassienne
 
"Il n'est ici question que d'intérêt personnel, d'autorité, de pouvoir : « La famille, poursuit Rousseau, est donc si l'on veut le premier modèle des sociétés politiques ; le chef est l'image du père, le peuple est l'image des enfants, et tous étant nés égaux et libres n'aliènent leur liberté que pour leur utilité. » Cette société politique vaut à peine mieux que les autres : « Toute la différence est que dans la famille l'amour du père pour ses enfant [quand même !] le paye des soins qu'il leur rend, et que dans l'Etat le plaisir de commander supplée à cet amour que le chef n'a pas pour ses peuples. »
 
 
"On remarquera que dans la famille rousseauiste, il manque la mère, qui est au contraire présente dans celle de Maurras : « Contrairement aux grandes plaintes du poète romantique, la lettre sociale, qui paraît sur l'épaule nue, n'est pas écrite avec le fer, écrit celui-ci. On n'y voit que la marque des baisers et du lait : sa Fatalité se dévoile, il faut y reconnaître le visage d'une Faveur. »
 
"Le contrat existe aussi chez Maurras, car « Il faut s'associer pour vivre. Pour bien vivre, il faut contracter. »
 
"Mais il se noue au sein d'une société ordonnée et non pas tyrannique. Et il n'est pas surprenant que de ces conceptions si différentes du contrat social soient issues deux conceptions tout aussi différentes de la société : le citoyen contractant de Rousseau se trouve en définitive seul en face de l'État (c'est d'ailleurs pourquoi le Genevois récuse jusqu'au principe de la représentativité, au bénéfice d'une démocratie directe).
 
"Le contrat maurrassien, au contraire, est construit sur l'association, et l'individu trouve sa place au sein d'un ordre échafaudé sur des sociétés naturelles protectrices."
 
(Source: article d'Hervé Bizien, Monde & Vie, 16 juin 2012.)
 
(1) Préface au recueil Mes Idées politiques, 1937. 
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publié par la Section de Toulouse & Haut-Languedoc - dans Etudes et documents d'Action française
5 octobre 2012 5 05 /10 /octobre /2012 08:00
On nous prie d'insérer:
 
 "L’émission Radio Gaza du dimanche 30 septembre 2012

"La cinquième émission en français «Bonjour de Gaza »  du dimanche 30 septembre 2012, émise à partir de la radio des jeunes journalistes de Gaza, et présentée par Ziad Medoukh, a été consacrée au thème de la santé dans cette région sous blocus.
 
"En commençant de l’émission, Ziad Medoukh a remercié le Comité Solidarité Palestine de la région nazairienne, de sa participation financière à l’émission en français et à la radio des jeunes journalistes, puis il a lu quelques messages reçus.
 
"L’invité principal était Ahmed Jebril, médecin francophone, et fonctionnaire au ministère de la santé. Il a évoqué dans sont intervention  le fonctionnement et l’organisation du secteur de la santé dans la bande de Gaza, les conséquences du blocus israélien sur ce secteur crucial pour la population civile vivant dans une prison à ciel ouvert, la volonté du personnel de ce secteur de défier le blocus inhumain, la pénurie des médicaments.
 
"Il a parlé aussi du rôle de la solidarité internationale et des visites des médecins et chirurgiens venant sur place aider le personnel à affronter les nombreuses difficultés. L’invité a répondu à toutes les questions posées par Ziad Medoukh au sujet des problèmes de la santé à Gaza.
 
"Des appels depuis la France furent reçus pendant l’émission, témoignant du soutien du public francophone.
 
V Victoire
 
"Les personnes qui n’ont pas réussi à écouter l’émission en direct, peuvent la suivre depuis ce lien :
 
 
"Pour toutes propositions,  remarques et suggestions, vous pourrez envoyer des SMS au : 00972599881347, ou des courriels à l’adresse électronique : ziadmedoukh@hotmail.com 
 
"Je rappelle que vous pouvez suivre cette émission en direct et en image de chez vous, tous les dimanches à partir de 14h-heure française- sur le site: www.yjctv.ps
 
"La prochaine émission aura lieu le dimanche 7 octobre 2012, de 14 à 15h, heure française, les invités seront  deux prisonniers libérés, qui témoigneront de leur vie un an après leur libération des geôles israéliens. Ils parleront de leur existence actuelle et de leur réintégration dans la société.
 
"Pour soutenir ces prisonnier  libérés et la cause des prisonniers palestiniens, pour dialoguer avec eux en direct,  vous pourrez appeler le: 0097282863367 lors de l’émission.
 
"Merci beaucoup de votre soutien, de vos encouragements, de votre fidélité à notre émission,  et de votre confiance.
 
Ziad Medoukh"

 

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publié par la Section de Toulouse & Haut-Languedoc - dans Politique étrangère
1 octobre 2012 1 01 /10 /octobre /2012 08:00

On lira ci-après un excellent article (pour une fois) du  Canard Enchaîné sur les dangereuses malfaçons que la concurrence européenne "libre et non faussée" entraînent dans l'assiette du consommateur français.

 

A.F.-Toulouse & Haut-Languedoc

 

Grains soja 

 

"Comme si les fraudes n'existaient pas, la réglementation européenne autorise désormais toutes les dérives. 

"C'est une affaire dont la presse n'a pas fait ses choux gras. En décembre, la police italienne a démantelé un énorme trafic de faux produits bio. Les margoulins, soupçonnés d'être liés à la mafia, avaient trouvé la combine: acheter en Roumanie des céréales et des fruits secs bon marché, transformés en produits bio grâce à de faux documents, et revendus quatre fois plus cher à des grossistes qui n'y voyaient que du feu. Neuf pays européens, dont la France, ont profité de ces marchandises pleines de pesticides, dûment étiquetées « bio ». 

"Depuis cinq ans que durait le trafic, des milliers de tonnes de faux produits bio auraient ainsi été écoulées pour un paquet d'oseille, au moins 220 millions d'euros. Parmi les fraudeurs, cinq dirigeants italiens d'entreprises agroalimentaires et ça ne s'invente pas - deux responsables d'organismes de certification censés contrôler la filière bio... 

"Question : quelles quantités de céréales, pâtes alimentaires, farine de froment, raisins secs ou huile de tournesol faussement bio les consommateurs français ont-ils ingurgitées ? Huit mois après ce joli coup de filet, on n'en sait que pouic. Comme d'habitude, la Répression des fraudes, dont la mission est de traquer les tricheurs, est dans les choux. Incapable d'apporter la queue d'une précision. Au ministère de l'Agriculture, on parle de 7 000 tonnes importées en deux ans. 

"Ça la fiche mal quand on sait que 32 % du bio qui est dans notre assiette est importé. Même si les prix sur l'étiquette sont de 20 à 50 % plus élevés, les ventes de bio, chez nous, ont quadruplé en dix ans. 

"Pour ne pas tuer la poule aux œufs d'or - un marché annuel de 4 milliards - , les tenants français de l'agriculture biologique font valoir que leur filière est archi contrôlée. 

 

"Au fait, comment ça marche, les contrôles du bio en France ? Neuf organismes certificateurs sont chargés de repérer les tricheurs parmi les 22 500 producteurs et 7 400 transformateurs qui arborent le fameux logo « AB ». Ces gendarmes du bio épluchent les dossiers de candidature et renouvellent, ou pas, les licences octroyées pour un an. On compterait chaque année une petite centaine de suspensions ou de retraits de licence. Dans sa chasse aux filous, la Répression des fraudes intervient en deuxième ligne, sur les étals. Ou plutôt sur le papier, parce qu'elle n'a pas les troupes suffisantes pour veiller au grain. D'ailleurs, quand on demande le nombre et le résultat des contrôles à la chef de cabinet du patron, responsable de la com', c'est silence radio. 

"Mais, qu'on ne s'y trompe pas, la vraie menace qui pèse sur le bio, ce n'est pas la fraude mais une entourloupe parfaitement légale, et même encouragée par l'Europe : le bio « industriel ». Un oxymore inventé par de puissantes coopératives agricoles liées aux géants de l'agroalimentaire. 

"Une nouvelle réglementation, pondue par Bruxelles, a rendu possible cette dérive. Quand vous achetez votre poulet bio, vous n'imaginez pas un instant qu'il ait pu être élevé dans un poulailler de 25 600 places. C'est pourtant ce qu'autorise, depuis 2009, le logo « AB » revu par la Commission européenne. Et, du côté des pondeuses bio, il n'existe aucune limite de taille pour les ateliers. 

"Privilège du bio, les poulets profitent toutefois, dès leur âge adulte, d'un parcours extérieur où ils peuvent s'ébattre en journée sur... 40 cm2 chacun. Mais la promiscuité leur tape sur les nerfs, et ils sont souvent « ébecqués » pour ne pas s'étriper. Enfin, le poulet bio a désormais droit, une fois par an, à des antibiotiques et, sans aucune limite, aux traitements antiparasitaires. 
 

 

"Poulet ou pigeon ?

 

 

"Autrefois, la réglementation imposait qu'au moins 40 % du menu des volailles soit cultivé dans la ferme. Aujourd'hui, l'éleveur bio n'a plus à se décarcasser pour faire pousser lui-même blé ou maïs : il peut acheter toute la pitance à l'extérieur. Exit, le sacro-saint « lien au sol » qui garantissait la traçabilité et une transparence sur le contenu de la gamelle. 

"Tout cela permet de faire du poulet bio en système « intégré », pour le plus grand bonheur des monstres coopératifs qui ont investi le créneau. Comme Terrena (4 milliards de chiffre d'affaires annuel) ou Maïsadour (1,2 milliard), filiale du géant suisse de l'agrochimie Syngenta. Simple exécutant,l'éleveur bio se contente d'engraisser en quatre-vingt-un jours des volailles qui ne lui appartiennent pas, nourries avec des aliments fournis par la coopérative. Comme son cousin industriel, le poulet estampillé « AB » se goinfre désormais de soja importé, certes bio, mais qui peut contenir jusqu'à 0,9 % d'OGM sans perdre son label. Un aliment hypercalorique moins cher que le maïs ou le blé. Sauf qu'en s'approvisionnant à bas coût sur les marchés internationaux on n'y voit pas toujours plus clair sur la qualité du produit. Il y a quatre ans, Terrena s'est fait refourguer par les Chinois 300 tonnes de tourteaux de soja bio contaminé à la mélamine...   

 

 

"La qualité aux fraises 

 

 

 


"Le consommateur, lui, ne décèle aucune différence sur l'étiquette quand il achète son poulet bio. Le gallinacé élevé dans une ferme traditionnelle, où il picore ce qui pousse sur place, et la volaille produite en élevage intensif ont droit au même logo « AB ». 

"Avec les fruits et légumes bio, au moins, il ne devrait pas y avoir de mauvaises surprises. Eh bien, si ! Grâce à l'Europe, on peut produire hors-sol dans des serres géantes. La mode du bio a même gagné la province de Huelva, en Espagne, l'usine à fraises de l'Europe, avec 7 000 hectares de serres qui produisent toute l'année. « Un des plus gros maraîchers du coin, qui faisait de l'intensif, produit aujourd'hui des fraises bio en exploitant les mêmes immigrés et avec quasiment les mêmes techniques agricoles dans les mêmes serres », raconte Philippe Baqué, coauteur du décapant livre La Bio entre business et projet de sociétéAu lieu de plonger les racines dans du gravier ou de la laine minérale, on utilise du sable, isolé du sol par une enveloppe en plastique, le tout irrigué au goutte-à-goutte. Et rebelote : aucune différence de logo entre une tomate bio cultivée en plein champ par un producteur local et une autre élevée hors-sol et hors saison.

 

"C'est bio comme l'antique!"

 

Jérôme Canard,

Le Canard Enchaîné,

22 août 2012

 

 

Source: http://fr.sott.net/articles/show/9452-Des-milliers-de-tonnes-de-faux-produits-bio-ecoulees-en-Europe#

 

 

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publié par la Section de Toulouse & Haut-Languedoc - dans Politique économique et agricole
18 septembre 2012 2 18 /09 /septembre /2012 08:00

 

On lira ci-après un article publié par un professionnel de la sécurité rapprochée dans la revue L’Auditeur de l’Institut National des Hautes Etudes sur la Sécurité et de la Justice, n° 34 de janvier 2011. Après les dérives policières de l'ère Sarközy et alors que la sécurité du nouveau président de la République connaît quelques ratés, pour ne pas dire un certain amateurisme, il nous a semblé intéressant de le proposer à nos amis. Bien que son auteur soit un républicain farouche, l'article relève par le menu les abus auxquels mène la protection des "élus du peuple". L'enseignement politique à en tirer est que l'abus par la profession politique de ses privilèges est inhérent à la Démocratie. On y voir le Régime au naturel, dans les privilèges des "princes qui nous gouvernent". Le titre, intertitres et soulignements sont de la Rédaction du blogue.

P.S. Trois ans après, la guerre des polices fait toujours rage dans la sécurité présidentielle: http://www.atlantico.fr/decryptage/guerre-tete-gspr-chuchotements-soubresauts-et-bavures-autour-protection-francois-hollande-gilles-gaetner-2138076.html

A.F.-Toulouse & Haut-Languedoc

  

« La France vous aime, Majesté, vous ne risquez rien ! ».

 

C’est par ces mots que Louis Barthou, ministre des affaires étrangères, accueille le roi Alexandre Ier de Yougoslavie et l’accompagne dans la mort lors de l’assassinat de ces deux personnalités le 9 octobre 1934 à Marseille. Cet événement est à l’origine du S.V.O.S.P.H. (service des voyages officiels et de la sécurité des hautes personnalités) en 1935, devenu en 1994 le S.P.H.P. (service de protection des hautes personnalités). La protection des hautes personnalités a toujours constitué une préoccupation des gouvernants : assurer la sécurité du Chef, du Roi, du Président!

 

I/ Définitions préliminaires 

 

Protection rapprochée

et accompagnement de sécurité

d’une haute personnalité

 

La distinction est importante: l’accompagnement de sécurité concerne 1 ou 2 gardes du corps agissant ponctuellement se distingue de la protection rapprochée nécessitant au moins 3 gardes du corps présents en permanence au minimum lors des déplacements  de la personnalité. Cette conception de la Police française est basée sur l’observation scientifique: pour couvrir les 360° indispensables à une bonne sécurité, il faut être 3. Même si la conception militaire du travail en binôme existe, elle n’est pas retenue ici.
 

Se pose également le problème de l’endroit familier, voire du domicile, et donc de la vie privée de la personnalité qui accepte mal la présence d’agents de sécurité dans une sphère qu’elle estime à tort souvent sécurisée : les agressions de Bakhtiar, Voynet, Douste-Blazy, Delanoë… permettent d’affirmer qu’aucun endroit n’est vraiment sûr et qu’une véritable protection ne subit pas de rupture de continuité, elle s’exerce en tous temps et en tous lieux.

 

La notion de "haute personnalité"

 

 Un chef d’Etat ou de gouvernement est une haute personnalité mais cette qualification est moins évidente pour les membres d’un gouvernement ou d’autres institutions, voire des proches. Tout dépend de l’importance que chaque pays accorde à la notion de personnalité. En fait, le critère essentiel est dans la plupart des cas l’appartenance au monde politique.
 

Ainsi l’attribution d’une protection obéit à 2 critères: le rang protocolaire  et le degré de menace évalué en France par l’U.C.L.AT. (unité de coordination et de liaison antiterroriste) de la police nationale qui évalue la menace sur une échelle allant du niveau 1 (menace imminente d’attentat) au niveau 4 (risque faible ou inexistant). En pratique, il y a souvent confusion entre protocole et risque.

 

II/ La compétence territoriale

 

Lors d’une visite d’une personnalité étrangère, il appartient au pays d’accueil d’assurer la sécurité de cette personnalité. Malheureusement certains (Etats Unis, Russie, France dans une moindre mesure, et même la Libye (!) ont pris la fâcheuse habitude d’imposer leurs propres normes de sécurité en apportant leurs véhicules officiels, en particulier. Les Etats Unis sont les champions dans ce domaine en imposant systématiquement la présence des 2 voitures du président américain. La voiture officielle est conduite par un agent américain et un membre du Secret Service occupe le siège avant. J’ai vécu cette situation lors des cérémonies du bicentenaire de la Révolution en 1989, étant en charge de la sécurité de la délégation américaine (900 personnes dont 300 agents du Secret Service). Il m’a fallu 3 semaines de discussions houleuses pour obtenir que mon adjoint soit assis dans la voiture du président américain à Paris. Cette décision était motivée par des arguments sécuritaires (il me fallait une liaison radio pour pouvoir prendre rapidement une décision en cas d’incident). Je regrette que cette pratique que j’avais instituée ne se soit pas répétée mais depuis nous avons eu le spectacle de la visite de Kadhafi en France (Mercedes blanche, tente à Marigny et autres  exigences !) Au-delà des aspects sécuritaires, c’est quand même une question de souveraineté nationale !
 

Sur le propre territoire français, le S.P.H.P. qui a compétence exclusive pour la protection des chefs d’Etat et de gouvernement étrangers en visite officielles rencontre des difficultés à accompagner la personnalités dans des lieux protégés comme les pistes d’aéroports ou les zones militaires comme Taverny où lors d’une visite du Président Moubarak, j’ai eu le plus grand mal à l’accompagner au P.C. de commandement de la force nucléaire alors que les 2 gardes du corps égyptiens n’avaient, eux,  aucun problème ! Il semble bien que certaines institutions officielles ignorent que la protection rapprochée d’un chef d’Etat en visite en France est en premier du ressort du S.P.H.P.  et en second des officiers de sécurité étrangers et ceci en tous temps et en tous lieux.

 

III/ La protection sous ses différents aspects

 

A/ Les 3 types de protection :

l’agression, l’accident, l’image

 

1 - La protection contre l’agression physique:

 

Tout le monde pense bien évidemment à la protection qui vise à empêcher une agression contre l’intégrité physique d’une personnalité. Ces agressions ont pour conséquence la mort de la personnalité (Kennedy, Sadate, Bhutto, Rabin…), ou une blessure (Reagan, Berlusconi, Delanoë, Douste-Blazy), ou n’aboutissent pas (Bush, Chirac). Mais ces agressions ont le mérite de révéler au grand jour les forces mais aussi les faiblesses des services de protection rapprochée.
 

En pratique, le complot est assez rare dans ce domaine, il s’agit la plupart du temps de l’acte d’un déséquilibré qui agit seul, dans un espace public. Ces caractéristiques rendent ainsi difficile l’évaluation de la menace par les services spécialisés. L’événement a lieu en quelques secondes et dans la quasi-totalité des cas les services de protection rapprochée n’ouvrent quasiment jamais le feu car d’une part le but recherché est l’évacuation de la personnalité (« la meilleure défense, c’est la fuite »), d’autre part il faut n’y a préserver la vie de l’agresseur pour les besoins futurs de l’enquête judiciaire et enfin le temps manque pour la riposte. Ainsi, depuis 30 ans,  le S.P.H.P. n’a tiré qu’une seule fois, en 1983, pour protéger Charles Hernu lors d’une cérémonie d’obsèques de nos soldats morts au Liban.
 

Quelques exemples d'agression

 

L’agression d’une personnalité a fortiori quand elle est filmée a au moins le mérite de souligner les forces et surtout les faiblesses des services spécialisés : les démonstrations d’entraînement sont toujours impressionnantes, mais la réalité est tout autre : erreurs et fautes fréquentes (mauvaise décision, absence de réaction, absence d’anticipation, agents mal placés, vestes fermés …). :
 

- 30 mars 1981 : attentat sur Reagan : très bonne réaction du Secret Service qui évacue le président dans sa voiture,  mais faute énorme de contrôle en amont du pool de presse dans lequel l’agresseur Hinkley se trouvait, ayant de plus montré un comportement agité !
- 26 février 2000 : Lionel Jospin, caillassé par des militants islamistes en sortant  de l’université Bir Zeit en Cisjordanie, est heureusement protégé par les policiers français du S.P.H.P. (vue l’incompétence des services locaux) qui déploient la mallette de protection balistique (elle y gagne l’appellation de mallette Jospin !): la bonne décision n’aurait-elle pas été de ne pas sortir ?
- 24 juin 2008 : un coup de feu retentit sur l’aéroport de Tel-Aviv lors de la visite du président Sarkozy et de son épouse : les policiers du G.S.P.R. les font monter dans l’avion en les rendant encore plus visibles alors qu’il aurait été plus judicieux de les mettre à l’abri derrière l’échelle de coupée en déployant les mallettes de protection  balistiques !
- 14 décembre 2008 : double lancer de chaussure par un journaliste irakien sur Bush : absence totale de réaction des policiers irakiens et surtout du Secret Service mal placé, manquant d’initiative et ne tenant pas ses secteurs d’observation.
- 24 décembre 2009 Benoit XVI est agressé par la même déséquilibrée que l’année précédente : mauvaise analyse des risques !
 

En résumé, il convient que l’officier de sécurité soit à sa place et réagisse en temps utile, encore faudrait-il que ses mains ne soient pas encombrées par des dossiers ou un parapluie comme on a pu le constater sur les déplacements de Chirac ou Sarkozy !

 

2 - La protection contre l’accident:

 

Cet aspect de la protection fait partie intégrante du domaine de la sécurité rapprochée même s’il est moins médiatique que l’agression physique. Il s’agit ici d’éviter la chute (Gérald Ford !) ou la bousculade. J’étais en charge du premier ministre d’Israël, Itzhak Rabin qui sur le tapis rouge du Quai d’Orsay a raté une marche : j’ai pu le retenir, car j’étais juste derrière lui, malgré les réticences du service du Protocole et de la Presse officielle à voir des agents de sécurité dans un endroit certes sécurisé, mais où un accident est toujours possible. La sécurité rapprochée doit donc s’exercer en tous lieux mais il ne faut pas tomber dans l’excès comme les agents du Secret Service qui dans le hall de l’Elysée ont bousculé Michel Rocard premier ministre qui voulait serrer la main de George Bush lors des cérémonies du bicentenaire en 1989! Cet incident a entraîné des excuses officielles américaines et nous a permis de travailler dans une ambiance nettement plus détendue. La présence effective des agents de sécurité même dans les lieux sécurisés est indispensable. Ainsi, si les policiers du S.P.H.P. et du Bka (Bundeskriminalamt) allemand avaient été à leur place, la chancelière Merkel ne se serait pas fait bousculer par un photographe sur les Champs Elysées lors des cérémonies du 11 novembre 2009.

 

3 - La protection contre les atteintes à l’image :

 

C’est la dernière fonction et non la moindre d’une bonne protection de sécurité. La mission de protection consiste enfin à veiller à la protection de l’image de la personnalité vis-à-vis de la Presse notamment : les policiers du S.P.H.P. et les gendarmes du G.S.P.R. ont toujours fait écran pour éviter la prise de photos du président Mitterrand pris de malaise. Les officiers de sécurité ne sont pas là pour empêcher les journalistes de remplir leur mission, mais ils peuvent intelligemment s’interposer quand ils sentent qu’un événement fâcheux pour l’image de leur personnalité va se produire: le désormais fameux « Casse-toi, pauvre con !» du président Sarkozy au Salon de l’agriculture le 23 février 2008 n’aurait jamais dû se produire, il suffisait de s’interposer ! De même, étant dans le hall de l’hôtel de Crillon, au milieu d’une foule dense de journalistes, lors d’une visite de Boris Eltsine, j’ai pu l’évacuer immédiatement quand portant un toast à l’amitié franco-russe, il s’est renversé sur sa cravate son verre de champagne : aucune photo n’a été prise, les journalistes présents ne s’étant même pas rendu compte de l’incident.

 

B/ La nature de la protection et ses abus 

 

Une protection rapprochée (et non un simple accompagnement de sécurité) d’une personnalité se fait en général lors des déplacements à pied avec un triangle de sécurité (3 agents) au minimum. Lors des déplacements en voiture il faut ajouter les 2 conducteurs. En fait avec une équipe en précurseur, une voiture précédent celle de la personnalité et une voiture suiveuse on arrive très vite à 8-10 agents, chiffre qu’il faut multiplier par 2  pour tenir compte des relèves, vacances... En France, ne bénéficient de ce dispositif que le président de la République (80 policiers du G.S.P.R. en charge également de la demi-douzaine de proches du chef de l’Etat, le premier ministre (40 policiers) et les ministres dits régaliens (intérieur (22 policiers !), défense, affaire étrangères et justice.  Une visite de chef d’Etat étranger peut mobiliser 40 policiers du S.P.H.P. Le président des Etats Unis se déplace avec 300 agents du Secret Service alors que la sécurité de chefs d’Etat ou de gouvernement de pays de l’Europe du Nord ne rassemble que quelques agents ! Les déplacements des personnalités se font très souvent, en France, avec l’utilisation des gyrophares et sirènes de police. Le code de la route n’autorise ces dispositifs qu’en cas d’urgence (police secours, pompiers…). Bien évidemment, la présence de motards de la police nationale en uniforme permet de s’affranchir légalement des règles habituelles de la circulation, mais cette pratique est subordonnée à la notion d’urgence notamment justifiée par la sauvegarde des vies humaines. Par conséquent, en aucune façon, l’utilisation des couloirs de bus, des sirènes et des gyrophares n’est autorisé sur les voies ouvertes à la circulation pour se rendre à un rendez-vous-même pour le Président de la République. Cette pratique a déjà entraîné des accidents corporels dont ont été victimes de simples citoyens et lors de la formation au S.P.H.P. on apprend parfaitement à gérer la sécurité lors des arrêts du véhicule dans la circulation : j’ai moi même demandé à ce que l’on respecte la signalisation lors d’un déplacement de Moubarak de l’hôtel de Marigny au Val de Grace. En fait, ce qui est le plus choquant, c’est l’utilisation des signaux prioritaires pour frayer dans la circulation un passage au véhicule d’une personnalité étrangère en déplacement purement privé, la voiture de la personnalité étant suivi d’ailleurs de dizaines d’autres qui toutes franchissent les feux rouges. Cette situation typique de la France ne se retrouve pas ailleurs en Europe.
 

Peut-on protéger une personnalité qui se met elle-même en situation illégale ? Cette hypothèse peut surprendre et pourtant elle existe. C’est le cas de Jean-Marie Le Pen, protégé par le S.P.H.P. depuis les événements de Carpentras en 1990,  qui va de lui-même se heurter aux forces de la police nationale : dans ce cas le S.P.H.P. considère qu’un de ses membres ne peut se mettre lui-même en position illégale, sa responsabilité pénale et civile pouvant alors être engagée.

 

Le cas du suicide

 

Doit-on protéger une personnalité contre elle-même ?: Cette situation paradoxale est plus fréquente que l’on ne croit :
 

Je pense tout d’abord au suicide de Pierre Beregovoy avec l’arme de service du policier du S.P.H.P. laissé dans la boite à gants de la voiture : cette faute est inexcusable et tient d’une part au manque de vigilance du fonctionnaire qui, ayant trop longtemps côtoyé une personnalité, a oublié  toutes les règles de sécurité. Je pense aussi à Berlusconi qui, après avoir reçu dans un meeting un objet qui le blesse au visage, est évacué par ses gardes du corps, mais qui ressort de son véhicule le visage en sang pour montrer à ses supporters qu’il ne va pas trop mal ! Quelle erreur: il fallait évidemment l’évacuer et le mettre en sécurité quelle que soit sa volonté, car il aurait pu y avoir une autre agression. Je pense aussi à toutes ces personnalités qui pensent – à tort – ne risquer rien parce qu’elles sont dans leurs circonscriptions (Longuet, Voynet, Douste-Blazy, Delanoë …). Je pense enfin à Jacques Chirac se heurtant à ses gardes du corps israéliens dans les rues de la vieille ville de Jérusalem, le 22 octobre 1996, leur disant en anglais de le laisser avancer avec cette phrase : « no danger ». Ce sont quasiment les mêmes mots que ceux prononcés 62 ans avant par  Louis Barthou ! Le même Chirac, victime d’un attentat par Maxime Brunerie le 14 juillet 2002 sur les Champs Elysées, aurait-il accepté devant les caméras de télévision d’être évacué par les gendarmes du G.S.P.R. ? Encore aurait-il fallu que ceux-ci soient en écoute radio des services de police, ce qui n’était pas le cas. L’attentat n’a été connu qu’1/4 h après, le président étant déjà installé dans la tribune officielle ! Il faut bien constater que le président a appris en même temps que le G.S.P.R. qu’il avait été victime d’un attentat alors qu’il était déjà installé dans la tribune officielle: Le même problème se pose toujours  aujourd’hui : en cas de tentative d’attentat dans une cérémonie officielle, la personnalité va-t-elle en  fait obéir à son service de sécurité ou privilégier l’aspect protocolaire et médiatique ?

 

IV/ Les exceptions françaises

en matière de sécurité :

 

A/ Le service responsable: chiffres et personnel 

 

En France, c’est le S.P.H.P., service de la police nationale, qui, depuis 2008, avec l’intégration du G.S.P.R., du G.P.P.N. (groupe de protection de la police nationale, qui a longtemps fonctionné sans existence réglementaire!) et de la 14ème section des Renseignements généraux de la préfecture de police (R.G.P.P.), a l’exclusivité des missions de protection des hautes personnalités ( à l’exception de quelques missions assurées par la D.C.R.I. et le G.I.G.N. au profit de personnalités civiles (renseignement) ou militaires.

 

Le S.P.H.P., c’est environ 800 policiers, dont 40 femmes (seulement 5% de l’effectif), avec une écrasante majorité de gradés et gardiens (700) alors qu’il y avait une majorité d’inspecteurs à l’époque du S.V.O., les officiers ne sont que 80 avec une majorité écrasante de commandants (60) et les commissaires (10). La moyenne d’âge est passée en quelques années de 43 à 38 ans. Mais ce service a de plus en plus de mal à recruter, les gardiens ne restant que 4 ans en moyenne. En résumé, ce service s’est fonctionnarisé dans le mauvais sens du terme (récupérations des heures supplémentaires entre autres). Les effectifs se répartissent entre G.S.P.R. (80), personnalités françaises (280), personnalités étrangères (130) et personnalités menacées (160 dont 40 pour la Corse).
 

Le S.P.H.P. dispose de 200 voitures, 4 motos civiles, 15 mallettes balistiques. Il a sa disposition  70 motos de la C.R.S. n° 1. Par contre il n’y a plus aucune voiture blindée affectée au S.P.H.P. Le S.C.A. (service central automobile) du ministère de l’intérieur dispose de 6 voitures blindées et l’Elysée de 3 véhicules blindés dont il faut bien constater que les vitres se baissent électriquement contrairement par exemple aux voitures de la gendarmerie royale en charge de la sécurité du premier ministre du Canada : la volonté politique française  a donc un poids supérieur aux exigences d’une véritable  sécurité !
 

Le S.P.H.P.  est le seul service de la police nationale strictement préventif et où tous les fonctionnaires ont passé des tests de sélection physiques et psychologiques et bénéficient une formation initiale d’1 mois, y compris les policiers recommandés par une personnalité, ce qui constitue indiscutablement un progrès par rapport aux pratiques du passé. Toutefois, les commissaires ne sont pas astreints à ces tests alors qu’ils sont en charge, sur le terrain, des opérations les plus importantes. C’est aussi le service où les 9 fonctionnaires de l’antenne de Strasbourg (sécurité du Conseil de l’Europe) ont une activité si restreinte qu’elle n’excède pas 6 jours par mois !
 

Armement, entraînement

et coordination des forces de l'ordre

 

Les policiers du S.P.H.P. disposent d’une arme de poing : le Glock-26 (et non le Sig Sauer) et aussi, cas unique en France, d’un poste radio par fonctionnaire: Toutefois, le système Acropol qui présente l’avantage d’avoir des communications cryptées n’est pas opérationnel pour les missions de protection (temps de latence trop important, appareil pas assez puissant lorsqu’il est sous une veste, mauvaises transmissions des voix aigues, mauvaise ergonomie …). Tous ces inconvénients conduisent les policiers du S.P.H.P. à privilégier l’usage du téléphone cellulaire. Cette situation constitue une régression par rapport au passé. Même si l’attentat contre Chirac a révélé les déficiences de communication, ce qui a entraîné l’affectation d’un policier du S.P.H.P. à la salle de commandement et d’information de la préfecture de police en cas d’événements importants, force est de constater qu’en 2010 le réseau Acropol Police est distinct du réseau Rubis de la gendarmerie. Cette absence de réseau commun police/gendarmerie est aggravé par le fait que les policiers et les gendarmes ne s’entrainent pas ensemble : sous Chirac, au sein même du  G.S.P.R. mixte police/gendarmerie, il n’y avait ni liaison radio, ni entrainement en commun. D’ailleurs, lors de l’A.V.C. de Chirac le 2 septembre 2005, les gendarmes du G.S.P.R.  n’ont pas informé le ministre de l’intérieur qui, devenu président, n’a gardé que des policiers au G.S.P.R. en 2007!

 

Actuellement, lors d’une visite d’état en France, la garde républicaine assure l’escorte moto et le S.P.H.P. qui assure la protection rapprochée. Que se passerait t-il en cas d’incident nécessitant une évacuation immédiate de la personnalité - les policiers du S.P.H.P.  devraient-ils renverser  une moto de la Garde? -, tout ceci parce qu’il n’y a ni entrainement en commun ni liaison radio directe !
 

Conduite des véhicules

 

Une autre spécificité française tient au véritable lobby des conducteurs de ministres: ainsi c’est un conducteur qui n’appartient pas au S.P.H.P. qui conduit le premier ministre François Fillon. Ce cas n’est pas isolé, mais plutôt la règle pour les membres du gouvernement et même du président (Pierre Tourlier avec François Mitterrand, Jean Claude Laumond avec Jacques Chirac). Certains conducteurs sont formés aux conduites de sécurité, mais pas tous, et surtout, aucun n’est armé ni n’a de liaison radio avec les policiers du S.P.H.P., ce qui constitue 2 inconvénients, étant précisé que le conducteur policier qui conduit une personnalité en protection rapprochée a aussi pour vocation, dès l’arrêt du véhicule, à couvrir un secteur d’observation et intervenir le cas échéant. Le conducteur est donc lui aussi un agent de sécurité et, comme le pilote d’un avion, il est un élément essentiel en matière de sécurité : c’est ainsi que le conducteur libanais  n’a eu aucun réflexe de sécurité lors de l’assassinat de notre ambassadeur Louis Delamare le 4 septembre 1981 à Beyrouth!

 

Plus généralement, la France est le seul pays d’Europe qui assure une sécurité pour tous les membres du gouvernement sans exception. Cette situation est règlementaire car prévue expressément à l’article 5 de l’arrêté de 2008. Est également réglementaire la protection permanente des anciens chefs d’Etat français (notes de Charasse et Jospin en 1985 et 2001). Ce dispositif est le même dans tous les pays européens. De même, sont parfaitement réglementaires les missions de protection des chefs d’Etat et de gouvernement en visite officielle ou privée en France (article 6) Par contre, la note du premier ministre Fillon de 2007 proscrivant l’emploi de motos d’escorte pour les déplacements privés n’est pas toujours respectée, notamment lors des séjours du président Wade (exception pour les chefs d’Etat de rang protocolaire exceptionnel, - cas prévu de façon ambigüe dans la même note !).

 

Evaluation des menaces

et attribution d'une protection aux personnalités

 

 

Par contre, à l’exception des chefs d’Etat ou de gouvernement en visite officielle ou privée en France, toutes les autres mesures de sécurité concernant toutes les personnalités françaises ou étrangères sont subordonnées à l’évaluation de la menace par l’U.C.L.AT. qui depuis 2007 évalue de 4 à 1 en fonction du risque croissant, les menaces sur une personnalité. Cette évaluation est révisée tous les 3 mois en ce qui concerne les protections permanentes.

 

En ce qui concerne toutes ces missions non institutionnelles, l’arrêté du 17 décembre 2008 prévoit expressément 2 dispositions:

1) La décision d’accorder ou de supprimer une protection ou un accompagnement de sécurité pour une personnalité française ou étrangère est prise par le ministre de l’Intérieur. Ce n’est ni le directeur général de la police nationale, ni le chef du S.P.H.P. qui décident mais uniquement le ministre : l’échelon politique et non technique est donc primordial dans ce domaine.
2) Cette décision est subordonnée règlementairement à l’avis d’une commission (article 13) qui dans tous les cas (sauf urgence) doit se réunir pour l’octroi ou la levée de toute mesure de protection ou d’accompagnement de sécurité. Cette commission présidée par le directeur de cabinet du ministre comprend les directeurs de la police et de la gendarmerie, le préfet de police, les chefs de l’U.C.L.AT. et du S.P.H.P., entre autres, ou leurs représentants. Cette commission est composée uniquement d’agents du ministère de l’intérieur et elle ne prévoit pas par exemple la présence de représentants du ministère des affaires étrangères ou de personnalités indépendantes.

 

Une simple réunion préparatoire a bien eu lieu mais cette commission ne s’est jamais réunie depuis 2 ans ! Force est de constater que le ministère de l’intérieur n’applique pas ses propres textes : le sujet serait-il trop sensible politiquement en particulier quand il s’agit de ne pas accorder ou de retirer une protection ? Sur le plan juridique, il est permis de penser que depuis 2 ans, les missions de protection et d’accompagnement ne sont pas exécutées dans des conditions réglementaires et sont de ce fait entachées d’irrégularités. L’idée de rationalisation qui a présidée à l’institution de cette commission était excellente mais l’absence de réunion de celle-ci pérennise la déconnexion entre la protection et le niveau de menace. C’est bien évidemment la levée brutale, un soir d’élections régionales, le 14 mars 2010, de l’ex-garde des Sceaux Rachida Dati qui a éveillé l’attention. Un ancien ministre ne garde pas sa sécurité après la fin de ses fonctions (à l’exception des ministres de l’Intérieur qui conserve par tradition et à vie des policiers du S.P.H.P. – cas unique  en Europe !). Y avait-il une telle urgence pour que la commission précitée (composée de hauts fonctionnaires disponibles et joignables en permanence)  n’ait pas eu le temps de se réunir ? C’est donc bien une décision purement politique n’ayant rien à voir avec la sécurité qui a été prise officiellement par le ministre de l’intérieur et par lui seul comme chacun s’en doute bien !

 

Les abus de la Démocratie

 

En pratique, beaucoup de personnalités françaises et étrangères ne faisant l’objet d’aucune menace, bénéficient des services du S.P.H.P. et ceci parfois depuis des dizaines d’années. Il y a par an, environ 250 missions privées de personnalités étrangères en visite en France (40% des missions et 25 % de l’activité de la sous-direction des hautes personnalités étrangères). 30 personnalités françaises qui ne sont pas menacées bénéficient de 2 à 5 fonctionnaires du S.P.H.P. Ainsi, 70 policiers sont affectés à des missions de confort  pour lesquelles le S.P.H.P. supporte le coût des déplacements et des frais de mission en France et aussi à l’étranger : les seuls déplacements des officiers de sécurité de Dominique de Villepin ont couté plus de 90.000 euros sur une seule année (2008), la mission de sécurité d’Ingrid Betancourt a couté plus de 120.000 euros uniquement en frais de mission, essentiellement, et c’est là le paradoxe, pour des voyages aux Etats Unis ! Relevons aussi le cas des candidats battus aux élections présidentielles qui depuis leur défaite bénéficient des services du S.P.H.P. à savoir François Bayrou et Ségolène Royal et citons également le cas de Michel Charasse qui bénéficie de la protection de 2 policiers du S.P.H.P. en Auvergne (mais pas à Paris !) et  pour lesquels la police nationale paye un loyer au propriétaire du studio qui se trouve être le même Michel Charasse ! Notons aussi les missions de sécurité au bénéfice des membres de familles royales saoudienne, des pays du Golfe et du Maroc qui laissent toujours planer le soupçon réel de remise de cadeaux ou d’argent! En réalité, la présence de policiers français, outre le fait qu’elle concurrence les missions de sécurité privée, n’est en fait justifiée que par des privilèges exorbitants du droit commun, notamment en matière de non-application du code de la route ! Par ailleurs, quand on sait que les frais de mission d’un fonctionnaire en France, sont limitées à moins de 50 euros par nuit d’hébergement et que le coût d’un hôtel de luxe à Cannes excède facilement les 500 euros, on peut se demander à quoi sert la sécurité, si les policiers sont obligés de se loger loin de la personnalité laissée sans surveillance la nuit, à moins qu’ils ne soient pris en compte pour tous leurs frais par  ladite personnalité ce qui pose quelques problèmes en matière de déontologie où une personne privée supplée aux dépenses d’un fonctionnaire de l’Etat avec les dérives potentielles que l’on imagine aisément.

 

Toutes ces missions de confort (ou de complaisance !) ont un coût que l’on peut raisonnablement chiffrer: 90 policiers et 6.000.000 d’euros chaque année (salaires et frais de mission) sont ainsi consacrés à assurer une protection à des personnalités qui ne sont pas menacées ! D’autant que chaque année, le déficit chronique du S.P.H.P. de plusieurs dizaines de milliers d’euros est rattaché à l’exercice suivant en contradiction avec les dispositions des lois de finances ! Le bon sens allié à une saine rigueur budgétaire voudrait que toutes ces missions de confort permanentes ou temporaires pour des personnalités françaises ou étrangères n’ayant ni rang protocolaire suffisant et ne subissant aucune menace soient toutes supprimées afin de permettre au S.P.H.P. de se recentrer sur sa vraie mission de protection.

 

La réponse ne peut venir structurellement que de l’échelon politique au plus haut niveau!

 

Eric Stemmelen

 

Source: http://police.blog.lemonde.fr/2011/03/28/la-securite-des-hautes-personnalites/

 

L'auteur: Commissaire divisionnaire en retraite, M. Stemmelen  a un parcours professionnel assez atypique: en effet, il n'a pratiquement jamais exercé dans les services de police en France, ce qui confère à son opinion une certaine liberté vis-à-vis des clans politiciens qui dirigent la Police française! En revanche, il a passé 8 ans à la sécurité des chefs d'Etat au S.P.H.P., 1 an au F.B.I. et à Scotland Yard, 6 ans comme attaché de sécurité intérieure au Japon et aux Pays-Bas et enfin 4 ans au ministère des affaires étrangères en charge de la sécurité de nos ambassades et consulats. Il est aussi expert du haut comité français pour la défense civile et de l'institut national des hautes études de la sécurité et de la justice.
 
 
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publié par la Section de Toulouse & Haut-Languedoc - dans Politique intérieure
10 septembre 2012 1 10 /09 /septembre /2012 08:00

Alors voilà,

 

C'est l'histoire normale d'un mec normal qui naît à Bagdad...

 

Dans les années 70, sa famille immigre au Royaume-Uni pour raison politique. Normal !

 

En 2002, cet irakien obtient la nationalité britannique. Normal!

 

En 2002 juste avant que l'Angleterre n'attaque l'Irak ! Normal !
 

Il s'avère que le mec est un chef d'entreprise, ingénieur-consultant qui bosse dans les satellites... Normal !

 

Son dernier client était l'entreprise SSTL, Surrey Satellite Technology Ltd, entreprise travaillant pour l'agence spatiale britannique et faisant partie du groupe E.A.D.S., complexe militaro-industriel français. Le job normal, quoi !

 

Le mec, il habite avec toute sa famille dans un quartier aisé de la capitale londonienne dans une maison cossue d'une valeur minimum d'1 million d'euros; mais il aime aller en France régulièrement pour aller faire du camping avec sa caravane. Normal !

 

Le mec, il décide juste au moment de  la rentrée scolaire et du business, en septembre, de partir en vacances avec toute sa famille. Normal !

 

Il part avec sa voiture, prend le ferry pour aller dans un camping français en Haute-Savoie, mais sans sa caravane qui, elle, est restée en Angleterre. Normal !

Par contre, le mec, en plus de son passeport britannique, il prend également son passeport irakien pour aller en France! Normal ! Ah oui, y a aussi la grand-mère dans la voiture...et elle, elle a un passeport suédois. Normal !

 

Bon, le mec, il arrive avec toute cette famille dans un camping près d'Annecy un lundi matin et le mercredi après-midi, il emmène toute la famille faire une petite excursion (sans oublier mamie suédoise) dans la montagne, en prenant soin d'emmener tous les bagages dans sa voiture. Normal !

 

Et le mec, une fois arrivé sur le parking de cet endroit isolé en pleine montagne, il a même pas le temps de dire ouf et d'arrêter le moteur de la voiture qu'il se fait buter, lui, sa femme et la grand-mère au pistolet-mitrailleur. Normal !

 

Chacun avec une balle dans la tête… Normal ! La voiture, elle, est restée intacte, sans avoir reçu de balles… Normal !

Ah oui, quand même, la voiture, elle a un pneu dégonflé… Normal !

 

Ah et puis, tant qu'on y est, y a aussi à côté de la voiture un cycliste français qui s'est fait buter en même temps. Normal !

 

Le cycliste, il bossait pour Cezus du groupe Areva dans le secteur des combustibles nucléaires. Normal !

 

Alors, pour résumer la situation, le cycliste français d'Areva, l'ingénieur britannique d'origine irakienne bossant à la fois pour l'agence spatiale anglaise et E.A.D.S., sa femme et puis la grand-mère irakienne avec un passeport suédois se sont fait buter par un ou plusieurs pros de la gâchette avec 15 douilles retrouvées, mais la gamine de 8 ans, elle, elle s'est uniquement fait tabasser et est toujours vivante.… Normal !

Juste après la tuerie, y a un témoin qui se pointe. Normal !

 

Lui aussi, c'est un cycliste. Normal !

 

Lui aussi, il est britannique. Normal !

 

Et c'est un ancien de la Royal Air Force. Normal !

 

Quand il arrive sur les lieux, la voiture est toujours en marche, la gamine titube encore, debout, mais les agresseurs, eux, ont disparu... Normal !

Après avoir secouru la gamine et appelé les secours à 15h48, le cycliste anglais de la R.A.F. casse la vitre du conducteur pour rentrer dans la voiture, au lieu d'ouvrir simplement la portière... Normal !

 

Les secours arrivent sur place, constatent le décès des 3 adultes dans la voiture sans remarquer la présence d'une deuxième gamine de 4 ans à l'arrière aux pieds des 2 passagères. Normal !

 

L'enquête est tout de suite confiée à des experts parisiens au lieu des experts lyonnais quasiment sur place... Normal !

 

Les experts parisiens (qui eux sont pros et réactifs) arrivent sur la scène du crime 8 heures après le premier appel au secours. Normal !

 

Et là, parce qu'ils sont de vrais bons experts, ils découvrent la deuxième gamine de 4 ans dans la voiture. Normal !

 

Tandis que les policiers d'Annecy, eux, ils ont cherché cette deuxième gamine pendant des heures dans la montagne sans la trouver. Ben ouais, puisqu'elle s'était cachée dans la voiture !!! Normal !

 

La gamine de 8 ans, elle, elle a été déclarée morte dans un premier temps, puis en vie et sauvée dans un deuxième temps, et enfin, dans un troisième temps, plongée dans un coma artificiel pour une seconde opération médicale lors de la conférence de presse du procureur d'Annecy... Normal !

 

Toujours à cette conférence de presse, le procureur nous explique qu'il faut être prudent, qu'il n'est pas sûr de l'identité des victimes, que l'enquête commence tout juste. Par contre, il nous présente le déroulement des faits avec précision, intégrant d'office la version du cycliste britannique. Normal !

 

Une dernière news nous apprend que l'ingénieur irakien d'E.A.D.S. était aussi un cycliste passionné, tout comme le cycliste français d'Areva et le cycliste britannique de la R.A.F. !... Normal !

 

Bref, pas de quoi en faire un gruyère, c'est juste une histoire normale de 3 cyclistes en balade en Haute-Savoie !...

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publié par la Section de Toulouse & Haut-Languedoc - dans Humour
3 septembre 2012 1 03 /09 /septembre /2012 08:00

4 Piliers Fédération

 

A l'orée de la rentrée politique 2012-2013, il ne semble pas inutile de rappeler aux patriotes en général et aux royalistes d'Action française en particulier la valeur respective des deux tactiques (celle de parti et celle de cause) que l'on peut adopter pour faire triompher un projet de Société, telles qu'elles étaient appréciées par Maurras au début du siècle dernier: il s'agissait alors, pour l'Action française naissante, de sortir le royalisme de l'ornière mondaine des clubs et des chapelles, pour en faire une doctrine de terrain, de plein air! Cent ans après, le même travail serait-il à recommencer? Le dilemne est pourtant clair:

 

- Ou vivre du berceau à la tombe comme un exilé dans propre patrie, avec la nostalgie d'un Age d'Or mythifié, comme le font certains groupuscules d'extrême-droite, bien-pensants ou conservateurs, et donc frapper de stérilité sa pensée et son action;

- Ou se confronter franchement à la réalité d'une France déracinée, mais bien vivante, attitude éminemment responsable et positive, et rayonner au-delà de nos cercles habituels.

 

Pour sa part, la section de Toulouse & Haut-Languedoc de l'Action française, à l'aide de toutes les bonnes volontés, a choisi: ouverte sur les faits, elle oriente sa propagande en direction du pays réel, dans toute sa bigarrure! 

 

« Il y a deux tactiques. La première est de s’isoler, de se retrancher, de faire un parti aussi fermé que possible : n’écrire que dans nos journaux, ne parler que dans nos comités, ne connaître que nos amis politiques. Cela passe pour honorable. Je n’ai pas encore compris ce qu’il peut y avoir d’honorable à vivre dans sa patrie comme un émigré. Cette tactique de partis qui n’a jamais porté bonheur aux royalistes, puisqu’elle ne permet de prêcher que des convertis, est d’essence républicaine. Des hommes qui veulent en finir avec le gouvernement des partis doivent s’adresser à toute la France, prolétaire ou possédante, conservatrice ou révolutionnaire. La tactique des partis ne nous convient pas. La tactique de cause, celle qui permet aux tenants d’une idée ferme, d’une doctrine invariable, d’un principe lié, organisé, vivant et conquérant d’aller et de prêcher partout, nous a constamment réussi. »

 

(Action Française mensuelle, 1904.)

 

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publié par la Section de Toulouse & Haut-Languedoc - dans Etudes et documents d'Action française
1 septembre 2012 6 01 /09 /septembre /2012 08:00

On nous prie d'insérer l'annonce suivante, qui témoigne du développement de la francophonie et de la popularité de la France au Proche-Orient:

M. Ziad Medoukh, responsable du département de français de l’université Al-Aqsa de Gaza, et ses étudiants vont animer et présenter une émission hebdomadaire en français, tous  les dimanches de 15 à 16h, heure locale (14-15h heure française).

Cette émission francophone sera la première émise  en français sur les radios de Gaza. Elle sera destinée aux Palestiniens francophones de Gaza et de la Cisjordanie, qui peuvent la suivre  et l’écouter via la fréquence  FM : 106,3. Mais elle s’adresse aussi et surtout, au public francophone qui, partout dans le monde, pourra la suivre en direct et en image, via internet à partir du site : www.yjctv.ps, et également sur facebook : www.facebook.com/yjctv . Il sera possible à ce public de dialoguer en direct avec les animateurs et présentateurs, en appelant le : 0097282863367.

L’émission sera diffusée à partir de la chaîne de radio des jeunes journalistes, une radio locale animée par des enfants et des jeunes de Gaza.

Le contenu de cette émission sera très riche : Outre la présentation de la situation qui prévaut présentement dans la bande de Gaza sous blocus et la transmission des dernières nouvelles de l’actualité de Gaza, des personnalités francophones de cette ville et du monde de la francophonie seront invitées avec lesquelles les auditeurs pourront dialoguer en direct.

V Victoire

L’émission a pour objectif général, en même temps qu’une contribution dynamique à une meilleure connaissance de Gaza et de la Palestine pour les francophones, le développement des échanges entre les jeunes francophones de Gaza et le monde francophone.

Les organisateurs prévoient d'organiser des jumelages avec des radios francophones, de réaliser des directs avec des chaînes francophones, et espérent ainsi avoir une ouverture la plus large possible sur les médias et le public francophones.

Le lancement de l’émission qui prendra le nom de « Bonjour de Gaza » est prévu le dimanche 2 septembre 2012.

Puisse cette émission hebdomadaire en français diffusée à partir de Gaza devenir la voix de Gaza dans le monde francophone !

Pour toutes propositions, les remarques et suggestions, vous pourrez envoyer des S.M.S. au : 00972599881347, ou envoyer des méls à l’adresse émail : ziadmedoukh@hotmail.com 

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publié par la Section de Toulouse & Haut-Languedoc - dans Politique étrangère
27 août 2012 1 27 /08 /août /2012 08:00

Lu dans Le Figaro, pour une fois bien inspiré:

"Plusieurs communautés monastiques cherchent des bienfaiteurs sur Internet afin de financer la construction de nouveaux bâtiments.

"De tous temps, les monastères et les abbayes ont été édifiés grâce à la participation de généreux bienfaiteurs. Ère numérique oblige, les communautés monastiques lancent désormais des appels aux dons via Internet.

 

"Les moines bénédictins de la communauté de Saint-Pierre-de-Clairac, dans Lot-et-Garonne, ont créé un site Web afin d'édifier un nouveau prieuré. Les moines produisent et vendent des sandales ou des sculptures mais le projet se chiffre à quelque 5 millions d'euros, selon Chrétien Magazine. Le site permet de suivre le quotidien monastique et détaille les différentes phases du chantier. La communauté a même lancé une application iPhone qui permet entre autres d'écouter les offices quatre fois par jour.

 

"En Ariège, à quelques kilomètres de Foix, une autre abbaye est en cours d'édification. Cinquante religieuses bénédictines, appartenant à la communauté Notre-Dame-du-Pesquié, œuvrent depuis 2011 à la construction d'une église abbatiale. Elles ont recours au même architecte que les moines de Saint-Pierre-de-Clairac, Joël Gigou. Les sœurs dépendent là encore de la générosité de bienfaiteurs pour financer les travaux.

Régulièrement, elles alimentent leur site en images et anecdotes joyeuses sur le chantier en cours. En ce moment, les donateurs peuvent participer à l'opération «charpente-couverture» et financer, en fonction de leurs moyens, 1 m² de tuiles (40 euros) ou 1 m² de panneau isolant (80 euros).

 

"Une belle façon de s'investir dans la communauté pour des fidèles qui se réjouissent de participer concrètement à un projet. Sur le modèle des sites de financement participatif, les moines et moniales de St Joseph, installé non loin de Béziers, ont eux aussi lancé le site qui permet de «devenir un bâtisseurs de monastère». Le projet compte déjà 3.149 participants."

 

Alexandra Michot

 

Source:  http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2012/07/20/01016-20120720ARTFIG00419-des-moines-appellent-aux-dons-sur-le-web.php

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publié par la Section de Toulouse & Haut-Languedoc - dans Politique religieuse
10 août 2012 5 10 /08 /août /2012 08:00

Votre question:

 

Madame, Monsieur,

j'habite sur Toulouse et je suis très intéressé par le groupe Action Française étudiante que je suis depuis quelques temps déjà. Je souhaiterais assister à une réunion du groupe et en parler avec d'autres jeunes (je suis étudiant en ***). Auriez-vous certaines informations ?

Je vous remercie pour l'aide que vous pourrez m'apporter.

Pts interro

 

Notre réponse:
 
Je vous remercie pour l'intérêt que vous portez à l'Action française. Notre section d'Action française de Toulouse & Haut-Languedoc, rétablie en 2008, est la seule organisation royaliste active à Toulouse et dans le Languedoc. Elle groupe des gens de toutes origines et de toutes professions. Autant dire que, si l'on veut se former et militer utilement pour la France, c'est là qu'il faut être pour ne pas perdre son temps! En liaison étroite avec nos sections de Bordeaux & Basse-Guyenne, de Bayonne & pays basque et avec la petite dernière, créée cette année, de Pau & Pyrénées, la section de Toulouse permet à l'école de pensée réaliste de Maurras, Bainville et Daudet de rayonner dans tout le Sud-Ouest en ce début du XXIème siècle. En soi, cela est remarquable et montre la perpétuelle jeunesse de notre pensée et l'originalité de notre démarche. En effet, nous ne sommes ni un parti politique qui cherche à se répartir des places, ni des nostalgiques d'un Age d'or vivant dans une rêverie romantique, ni un groupuscule extrémiste qui pousse à la guerre civile. Notre action modestement politique entend servir la France qui existe et qu'il faut défendre, parce qu'elle est notre bien commun le plus précieux sur le plan temporel; elle se fonde sur l'analyse des faits politiques actuels.
  
La section d'Action française de Toulouse & Haut-Languedoc essaie donc d'agir sur les deux plans de l'esprit et de la présence physique; sauf exception, elle ne sépare pas les adultes des étudiants.
 
1/ Sur le plan de la formation des esprits:
 
Elle organise, aussi régulièrement que possible, des conférences destinées au public patriote sur des sujets d'actualité politique et économique ou historiques.
 
En ce qui concerne les étudiants, votre préoccupation, leur présence dans nos rangs est assez variable d'une année sur l'autre; elle n'est jamais très nombreuse, car nos idées ne sont pas en vogue, et il y a peu de chance que cela change prochainement. D'ailleurs, la plupart des jeunes qui viennent à nous le font pour des raisons superficielles: anticonformisme passager, désoeuvrement post-bac', dilettantisme intellectuel, velléité de se donner une figure intéressante. Notre point faible, aux yeux de ces jeunes gens pressés de réussir (et de leurs parents), est qu'évidemment, nous n'offrons pas de places, nous ne boustons pas les carrières. Mais notre action plus profonde, se situant sur la longue durée, offre aux jeunes Français la seule occasion d'être utiles à leur Pays en combattant le Régime de mort qui l'oppresse et l'amoindrit.
 
L'adhésion à l'A.F., au contraire, doit être bien réfléchie. Si elle est sincère, elle dure (sous différentes formes) toute la vie. Elle n'exclue pas le sentiment: amour de la Patrie et de ses gloires, dévouement à la Famille royale, camaraderie bien comprise, mais sa base est la réflexion personnelle et ajoutons: la lecture de nos Maîtres. D'où l'utilité d'appartenir à une section constituée, où des aînés et des cadres peuvent vous conseiller dans vos lectures, par leur propre expérience politique, etc.
 
Comme responsable régional, nommé par Pierre Pujo (+), je supervise personnellement la formation politique aux idées d'A.F. En fonction de la demande, celle-ci se réalise par des cercles de formation périodiques, qui traitent des thèmes les plus divers. On croit généralement que la pensée d'A.F. est une abstraction de haut vol, rien n'est plus faux: il n'y a pas plus réaliste et plus scientifique que de partir de constatations faites sur le réel, pour en dégager des lois plus générales de la constitution et de la vie des sociétés. L'empirisme organisateur n'est pas un dogme, mais une méthode. Si vous avez des amis intéressés, n'hésitez pas à leur faire part de notre existence.
 
Vous vous posez sans doute la question du nombre? Quant il s'agit de créer, le nombre ne fait rien à l'affaire: la Restauration de la Nation française est nécessaire. Elle sera longue. "Nous agissons pour 1950", disaient les Fondateurs de l'A.F.: dites-vous que nous, nous agissons pour 2050. Les outils politiques et intellectuels qu'ils nous ont légués sont là, inemployés: à nous d'apprendre à les manier intelligemment!
 
Loin de s'enfermer dans une chapelle, une bande de copains, il faut aller au peuple, au pays réel, qui étudie ou travaille et ne politique pas. Non par démagogie, mais parce que le royalisme ne s'adresse pas qu'à une classe privilégiée, à un club fermé, mais à tous les Français qui veulent être dignes de ce nom. Les années qui s'annoncent seront difficiles. Il est d'autant plus indispensable que les Français conscients tâchent de propager la Vérité politique et défendent, contre les démocrates peu soucieux de l'avenir du Pays, le seul intérêt national. Mais ne vous faites pas d'illusion: voir le succès, disait Maurras, est une affaire de chance personnelle.
 
2/ Sur le plan de l'action militante:
 
Des ventes à la criée de notre Journal, L'Action Française 2000, - qui sont un excellent exercice militant, - ont lieu à Toulouse. Ces actions de rue sont plutôt réservées aux jeunes gens.
 
Depuis 2009, nous organisons aussi l'après-midi du deuxième dimanche de mai, jour de la fête nationale de Jeanne-d'Arc, une cérémonie publique d'hommage à la Sainte de la Patrie au pied de sa statue. Il est important d'y participer afin de marquer son attachement à la France éternelle.
 
Ainsi, par notre propagande désintéressée en faveur de la Vérité politique, espérons-nous être dignes de nos grands aînés. Le mieux, donc, pour nous rencontrer, serait que vous veniez à notre réunion de rentrée, dont la date n'est pas encore arrêtée. Si vous voulez, je vous en ferai part.
 
En espérant avoir répondu à votre question, je reste à votre disposition pour d'autres contacts et vous prie de bien vouloir agréer l'expression de mes sentiments d'A.F. cordiaux,
 
Le Délégué régional de l'Action française
dans le Grand Sud-Ouest,
Vincent GAILLERE
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publié par la Section de Toulouse & Haut-Languedoc - dans A l'écoute de nos lecteurs
1 août 2012 3 01 /08 /août /2012 08:00

Nous donnons ci-après, pour l'édification de nos fidèles lecteurs du Toulousain, un extrait d'une lettre privée, adressée à Charles Maurras par l'amiral Antoine Schwerer (1862-1936), président de la Ligue d'Action française au début des années 1930. Nous souhaitons que les observations sagaces - et toujours d'actualité - du grand Chef militaire et politique que fut l'Amiral, suscitent chez eux des réflexions salutaires sur leur propre action (ou inaction suivant les cas), afin qu'elle serve toujours plus efficacement et dans la discipline la Cause nationale et royale, seule digne d'un bon Français.

 

A.F.-Toulouse & Haut-Languedoc

 

 

 « Nos ligueurs de toutes les régions peuvent se diviser en trois catégories :

 

« 1°/ Ceux qui sont fidèles, dévoués, actifs. Ils agissent avec plus ou moins d’adresse selon leurs moyens ; mais ils sont disciplinés, sont toujours prêts à suivre les directives qu’on leur donnera. On peut toujours compter sur eux. Je n’ose pas dire qu’ils forment la majorité.

 

« 2°/ Ceux qui certainement désirent le rétablissement de la monarchie, qui sont au fond assez attachés à l’AF mais qui n’ont pas en elle la foi robuste qui serait nécessaire. Ils ne font pas grand-chose, soit parce qu’ils sont incapables, soit parce qu’ils ont peur de se compromettre et de plus ils se laissent facilement troubler par tous les bobards. Il faudrait constamment les soutenir, relever leur moral. Après une réunion, ils sont rassérénés, pleins d’ardeur ; ils me répètent à l’envi une phrase, toujours la même et qui finit par m’agacer : « Amiral, comme vous nous avez fait du bien ! ». Ils promettent de travailler. Et puis huit jours après, ils n’y pensent plus.

 

« 3°/ Enfin, il y a ceux qui dans l’AF voudraient ne voir qu’une sorte de cercle mondain. Ils voudraient surtout la diriger, donner des conseils. Ils sont toujours prêts à critiquer, jamais à agir. Ceux-là sont beaucoup plus nuisibles qu’utiles. Je ne désire qu’une chose, c’est les voir quitter la Ligue. »

 

signé: Amiral Schwerer

 

 

Et toi, quel type de militant es-tu?

 

Fleur de lys de Sainte-Eugénie

Fleur de lys médiévale

(Photo: Service photographique

de la fédération Grand Sud-Ouest

de l'Action française)

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publié par la Section de Toulouse & Haut-Languedoc - dans Militantisme d'Action française à Toulouse
23 juillet 2012 1 23 /07 /juillet /2012 08:00

Certains amis catholiques d'Action française nous l'ayant demandé, c'est bien volontiers que nous diffusons ci-dessous, pour la clarification des esprits, les conférences, très franches et précises, données à Toulouse et dans l'Aude, les 5 et 6 juin derniers, par M. l'abbé Pflüger, premier assistant de la fraternité sacerdotale Saint-Pie-X (F.S.S.-P.-X) sur les rapports de celle-ci avec le Saint-Siège dans la crise actuelle de l'Eglise.

 

 

 
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publié par la Section de Toulouse & Haut-Languedoc - dans Politique religieuse
14 juillet 2012 6 14 /07 /juillet /2012 08:00

Drapeau français

 

On lira ci-après un texte de Maurras, écrit sous l'Etat français, résumant l'attitude politique que les royalistes conscients et organisés doivent avoir à l'égard de la fête nationale du 14-Juillet et de La Marseillaise: Toute hostilité à l'égard de ce qui est devenu une grande fête populaire serait malvenue, répandre la vérité sur l'origine révolutionnaire et la place réelle de ces symboles nationaux dans notre histoire millénaire suffit à unir les Français de bonne foi. Cependant, il serait fou de nier que le Drapeau tricolore, et même l'hymne national, en dépit de ses paroles vengeresses, ont cessé depuis bien longtemps d'être des signes diviseurs pour servir à conforter le patriotisme naturel des Français. Ne les négligeons pas!

 

A.F.-Toulouse & Haut-Languedoc 

 

 

« Un gouvernement national et social, – aussi clairement national que social, – devait juger difficile et pénible de priver le monde ouvrier de la journée de repos dont l’habitude avait été prise au 14 juillet : c’est ainsi, selon moi, que doit être compris et expliqué le maintien de cette « fête légale », bien qu’il n’y eut rien à fêter dans l’anniversaire sanglant qui ouvre une longue série de guerres civiles et étrangères, dont la France a tiré toute la chaîne de ses malheurs.

 

 

« Mais, si explicable et si naturelle que soit la concession gouvernementale, on s’explique moins bien, et l’on serait même porté à juger durement, l’énorme paradoxe (…) qui dénomme la vieille férie du régime disparu comme « le grand jour où le peuple français sut trouver son unité dans l’affirmation de son libre destin ». Quand le libre destin a abouti, par l’invasion, à la perte de l’indépendance nationale, quand cette unité s’est traduite en un siècle et demi de mortelles compétitions autour d’un pouvoir de plus en plus mal exercé, il devrait être fait appel à quelque réflexion avant de se ruer aux phrases toutes faites et aux clichés menteurs.

 

 

« La même note continue par l’éloge de « la Marseillaise », il paraît que « la Marseillaise » a duré parce qu’elle avait jailli de la poitrine du peuple. On croyait, généralement, qu’elle avait jailli de la poitrine de Rouget de Lisle, chez Dietriech à Strasbourg. Et l’on expliquait le succès du chant par la beauté de la musique et l’énergie de la plupart de ses strophes, dont la plus belle, que l’on nomme communément la strophe du Maréchal, est d’ailleurs celle qui n’offensant aucune des convenances du patriotisme et de l’union civile, répond à toutes leurs nécessités, car « la liberté chérie » y signifie l’indépendance devant l’Etranger : « Amour sacré de la Patrie ».

 

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publié par la Section de Toulouse & Haut-Languedoc - dans Etudes et documents d'Action française
17 juin 2012 7 17 /06 /juin /2012 08:00

"L'épisode n'est pas glorieux pour la ville. Il demeure cependant historique. Il est révélé par Patrice Lesueur, principale cheville ouvrière du Salon du livre ancien et moderne, qui se tient jusqu'à ce soir sous la halle. En 1940, deux des principaux instigateurs et acteurs de l'Action française, Charles Maurras et Maurice Pujo, ont trouvé refuge à Villefranche. « C'est de Villefranche qu'est partie la dépêche envoyée à l'agence Havas dans laquelle l'Action française indiquait se rallier au maréchal Pétain », indique le libraire villefranchois. Pourquoi Villefranche ? On sait que Maurras était Provençal. Ce qui est moins connu et que relève Patrice Lesueur, ce sont les origines de la mère de Pujo. « Elle était Aveyronnaise, avec des attaches à Villefranche et à Rignac ». Puis à Villefranche, habitait Jean Gazave dont la biographie porte les références suivantes : secrétaire général de la Ligue du Franc-or (en 1925), romancier, historien du Rouergue. Patrice Lesueur complète : « Jean Gazave faisait partie de l'Action française, mais comme il est décédé au début de l'année 1940, il n'a pas eu le temps d'être mouillé ».On se souvient surtout de Jean Gazave, dont une plaque est toujours apposée sur ce qui était sa maison, allées Aristide-Briand, comme d'un écrivain, auteur de plusieurs livres qui font référence. Patrice Lesueur cite ainsi un ouvrage sur le Rouergue, plusieurs fois réédité, ou encore « Romain Alpuech », un roman reconnu. Autre livre, paru en 1940 : « La terre ne ment pas », qui a aussi obtenu un gros succès littéraire. « Cette formule est connue pour être de Pétain, mais ce qu'on ne sait pas, c'est s'il l'a empruntée à Gazave, ou le contraire », note Patrice Lesueur. Cette présence de l'Action française à Villefranche peut surprendre, surtout qu'elle s'inscrit dans une époque où la ville connaît un fort mouvement littéraire plutôt progressif. On dirait de gauche aujourd'hui."

 

Source: www.ladepeche.fr   

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publié par la Section de Toulouse & Haut-Languedoc - dans Notre mémoire
11 juin 2012 1 11 /06 /juin /2012 08:00

4 Piliers Fédération

 Par sa Fédération interprovinciale,

l'Action française est dynamique

dans tout le Grand Sud-Ouest

 

Du fait de la création, en janvier dernier, de la section de Pau & Pyrénées, le quatrième foyer de propagande ranimé en dix ans, la fête nationale de Jeanne-d’Arc devait revêtir, en ce sixième centenaire de la naissance de la Sainte de la Patrie, un éclat particulier dans le Grand Sud-Ouest. Il était inévitable que la lourde logistique, induite par l’expansion continue, tant en nombre qu’en qualité, des activités de la fédération interprovinciale de l’Action française, connût quelques imperfections mineures. Nos amis voudront bien nous les pardonner et ils peuvent être assurés que la Fédération, seule organisation politique royaliste active dans la grande région, y remédiera à l’avenir.

 

64000 Eg N.-D. intersection 12 bd Alsace-Lorraine rues Emil

La statue de Jeanne-d'Arc à Pau

avant le dépôt de gerbe par l'A.F.

(Photo: D.R.)

 

Dès le samedi 12 mai au matin, à Pau, pour la première fois depuis bien des années, notre nouveau délégué départemental dans les Pyrénées-Atlantiques honorait d’un dépôt de gerbe public la statue de Jeanne-d’Arc située devant l’église Notre-Dame. Des Dames royalistes et d’Action française s’étaient mobilisées pour l’occasion. Que tous soient remerciés de leurs efforts méritoires ! Leur fidélité et leur présence sont grosses de signification pour la renaissance et l’essor de l’Action française dans le Béarn et en Gascogne !

 

12-05-13 Bayonne

La statue de Jeanne-d'Arc à Bayonne 

artistiquement fleurie

par les soins de l'Action française

(Photo: section de Bayonne & pays basque de l'A.F.)

 

Le même jour, dans l’après-midi, aux statues de Bayonne et de Biarritz, les dépôts des gerbes abondantes, artistiquement composées par les Dames de la section de Bayonne & pays basque, furent effectués par de jeunes militants royalistes des deux sexes.

 

12-05-13 Biarritz

Il n'y a pas d'âge pour lire 

L'Action Française 2000

aux pieds de Jeanne-d'Arc:

ici, à Biarritz!

(Photo: section de Bayonne & pays basque de l'A.F.)

 

Comme on était loin des effets de manches usés des politicards corrompus et autres mondains habitués des petits fours des autorités ! Nul doute que, du haut des cieux, cette rafraîchissante cérémonie, dont la tradition a été rétablie en 2010 par l’Action française, plut, dans sa simplicité,  à Jeanne.

 

12-05-13 Dépôt gerbe Bayonne 2

Une Jeune Fille royaliste et un petit Chouan 

effectuant le dépôt de gerbe à Bayonne 

(Photo: section de Bayonne & pays basque de l'A.F.)

 

D’ailleurs, des descendants de ses proches compagnons d’armes, de Jeunes Filles royalistes et des hommes d’Action française connus de longue date dans la région avaient sans hésiter répondu : « Présents ! » à l’invitation généreuse de l’A.F. La fidélité à la mémoire de nos Maîtres en politique française : Maurras, Bainville, Daudet, Maxime Réal del Sarte, Pierre Pujo régnait.

 

12-05-13 Bayonne 1

La belle gerbe de la section de Bayonne & pays basque

de l'Action française

(Photo: section de Bayonne & pays basque de l'A.F.)

 

A l’inverse d’un romantisme se complaisant en rodomontades d’un chevaleresque douteux quasi-anarchisant, on notait dans notre pieux hommage, avec le sens de la mesure propre à notre Mouvement, le profond respect du particularisme basque et de son traditionalisme foncier, – la pleine conscience de l’accord d’un sain et légitime régionalisme avec la Monarchie à restaurer, – et un refus de la confusion entre spirituel et temporel dans l’obédience de la parole du Christ : Rendez à Dieu ce qui est à Dieu et à César ce qui est à César.

 

 

Statue de Jeanne-d'Arc à Bordeaux

 La statue équestre de Jeanne d'Arc à Bordeaux

(Photo: section de Bordeaux & Basse-Guyenne de l'A.F.) 

 

Le dimanche 13-Mai, cinquante-quatrième anniversaire du mouvement contre-révolutionnaire spontané d’Alger, Bordeaux, réagissait, dans le même esprit de fidélité et de combat contre les méfaits nés de la protestantisation progressive, au cours de la deuxième moitié du XXème siècle, de la pensée politique des meilleurs Français, – qui dès lors s’érigent en juges universels, quoique irresponsables, de qui est Français, de qui est nationaliste, de qui est royaliste, et de qui ne l’est pas etc… Sous le signe réconciliateur de la Pucelle d’Orléans, un agréable cortège, regroupant une quinzaine de personnes, a mené les pèlerins à la statue équestre sise devant le Jardin public.

 

 11-05 Gerbe Bordeaux

La gerbe tricolore de

la section de Bordeaux & Basse-Guyenne

(Photo: section de Bordeaux & Basse-Guyenne de l'A.F.)

 

Une belle gerbe tricolore fut déposée par une Dame royaliste, représentant la noblesse bordelaise, puis le discours politique d’usage fut prononcé par le Délégué régional de l’Action française dans le Grand Sud-Ouest, M. Vincent Gaillère. Pendant deux heures, l’orateur, dont les raisons multiples et l’humour acéré séduisirent l’assistance, démontra victorieusement la triple nécessité, pour la défense nationale, sociale et religieuse des Français, d’une Action française forte et fidèle à elle-même, qui recueille le meilleur de l’héritage de Jeanne : foi invincible, jeunesse éternelle, insolence à l’égard des faux prophètes et vrais gourous de la « rectitude politique » … Ce discours offensif fut suivi d’une vibrante Royale et d’un vin d’honneur, très goûté des militants, qui prolongea longtemps encore l’ambiance amicale.

 

 

Statue de Jeanne-d'Arc ToulouseLa statue de Jeanne à Toulouse,

peu avant la manifestation d'Action française 

(Photo: D.R.)

 

A Toulouse, l’après-midi du même jour, un rassemblement similaire de Dames royalistes d’une grande qualité honora également la Sainte de la Patrie au pied de sa statue équestre. A lui seul, en dépit des traverses, il a témoigné éloquemment de la persistance du sentiment royaliste des Toulousains.

 

Rendez-vous est donc pris avec confiance et résolution pour l’année prochaine où une organisation perfectionnée maintiendra, contre vents racistes et marées roses, la fête de la Nation française. Les participants aux différentes manifestations s’accordent généralement à reconnaître à la Fédération et à son Chef le dynamisme et l’allant indispensables pour réveiller les ardeurs combatives de notre école de pensée toujours d’actualité et la conduire au milieu des épreuves qui menacent la France. A nous seuls revient le mérite d’organiser régulièrement, de front, conférences et cercles de formation, militantisme de terrain et commémorations patriotiques dans le quart de la France (une quinzaine de départements), aucun autre groupement prétendument « anticonformiste » ne pouvant en dire autant. Seule, l’Action française, incarnée dans le Grand Sud-Ouest par la Fédération, son fer de lance, honore désormais la bonne Lorraine au jour de sa fête légale. Elle demeure le mouvement politique le plus cohérent d’opposition radicale au Régime démocratique, quelle que soit la couleur de celui-ci. Ce simple constat ne saurait manquer d’amener prochainement à sa propagande nationaliste et royaliste des développements décisifs…

 

V Victoire 2

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publié par la Section de Toulouse & Haut-Languedoc - dans La fête de Jeanne-d'Arc à Toulouse
1 juin 2012 5 01 /06 /juin /2012 08:00

On sait que dans le régime de la monarchie héréditaire la valeur personnelle du souverain n’a qu’une importance secondaire. Comme l’a bien vu Ernest Renan, les bienfaits de ce régime tiennent à la nature de l’institution beaucoup plus qu’aux qualités des hommes.

 

Rappelons rapidement les avantages propres de cette institution :

 

Le Roi n’est pas l’homme d’un parti ; il lui est non seulement possible, mais facile d’être au-dessus de tous les partis. Il ne tient pas ses pouvoirs de l’élection, il ne dépend pas de l’opinion publique : il peut donc prendre, même contre l’opinion publique, les décisions que nécessite l’intérêt national.

 

Le Roi n’a pas sa fortune à faire. Le Roi est indépendant du pouvoir de l’or, véritable souverain en régime électif, puisque les élections dépendent de l’opinion publique, que l’opinion publique est faite par la presse et que la presse dépend des puissances financières. La preuve est faite que démocratie égale ploutocratie.

 

Le Roi a pour lui la durée, et, parce qu’il a la durée, il peut concevoir et mener à bien des projets à longue échéance, auxquels ne peuvent même songer les dirigeants éphémères de la République.

Si léger soit-il, le monarque héréditaire calcule la portée de ses actes et de ses paroles, car il sait que lui-même, son fils et son petit-fils en supporteront les conséquences lointaines.

 

En monarchie, aucune difficulté pour la transmission du pouvoir : à peine le Roi a-t-il rendu le dernier soupir que son successeur est intronisé sans contestation : « Le Roi est mort : Vive le Roi ! » Cette vieille formule exprime admirablement cette continuité, premier bienfait de la monarchie héréditaire.

 

L’intérêt national est l’intérêt personnel du Roi. Or tout individu, si peu doué qu’il soit de jugement et d’intelligence, voit cependant très clair quand il s’agit de son intérêt personnel, si bien que le Roi, aussi médiocre qu’on le suppose, en poursuivant son intérêt personnel, sert en même temps l’intérêt national, et si, par suite d’une erreur de jugement ou sous l’influence d’un mauvais conseil, il vient à commettre une erreur, il est ramené plus promptement que personne dans le droit chemin.

 

Voilà quelques uns des avantages inhérents à la monarchie héréditaire. Il est bien évident d’ailleurs que les bienfaits de l’institution sont multipliés par la valeur personnelle du monarque.

 

Le premier de ces bienfaits apparaît dans le choix des ministres : on sait comment se fait ce choix en République démocratique : l’homme politique qui est chargé de former un ministère n’a qu’une seule préoccupation : donner satisfaction au plus grand nombre possible de députés et de sénateurs, de façon à s’appuyer sur une forte majorité. Le Roi, au contraire, sera naturellement porté à choisir les hommes les plus sérieux, les plus laborieux, les plus sûrs, les plus aptes à mener les affaires de l’Etat, qui sont ses propres affaires. Le souci de son intérêt personnel sert merveilleusement l’intérêt national et de même pour tout le reste. Le Roi a intérêt à ce que l’ordre, la paix, la concorde règnent entre les citoyens. Il a intérêt à ce que la nation soit forte, et c’est aussi l’intérêt de la nation.

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publié par la Section de Toulouse & Haut-Languedoc - dans Etudes et documents d'Action française
13 mai 2012 7 13 /05 /mai /2012 18:00

Vu sur le site de l'association universelle des amis de Jeanne d'Arc:

 

http://www.amis-jeanne-darc.org/index.php?option=com_content&view=article&id=106:pour-maurras-il-y-avait-une-politique-de-jeanne-darc&catid=48:religion-spiritualite&Itemid=72

 

"Les privilégiés qui disposent du Dictionnaire politique et critique de Charles Maurras pourront y relire les pages émouvantes et pertinentes consacrées dans le tome deuxième à la sainte de la Patrie :

 

 

"- Jeanne d'Arc et les Républicains (Action Française du 5 juin 1913, Pp.347-349).

"- Sainte Jeanne d'Arc (Action Française du 7 avril 1919, pp. 349-351 ).

"- La figure de la Patrie (Action Française du 8 mai 192 7, pp. 35 1-354).

- Autres leçons de Jeanne d'Arc (Action Française du 13 mai 1928, pp. 354-355 ),

 

"dont nous donnons ici un bref extrait :

 

 

"Un autre trait doit être observé par toute la vie tragique de Jeanne d'Arc. Trait non de classe, mais de race historique, particulier à tout ce qui s'inspire un peu largement des traditions orales ou écrites de la France : c'est la florissante vigueur, la jeune hardiesse, la souplesse de sa raison. Les amateurs de poésie pure croient que la raison sèche l'âme ou opprime le cœur. Mais ont-ils apporté une once de critique à la lecture de l'interrogatoire de Jeanne ? Face aux arguties captieuses, une logique ailée s'allie au jugement le plus délicat. Il est de Jeanne d'Arc, le grand mot par lequel est jugée éternellement la méthode de diffamation assassine et qu'elle a dû jeter à quelque valet de greffier qui lui reprochait de n'avoir servi ni l'Eglise ni la Patrie : - Ah! vous écrivez bien ce qui est contre moi, mais vous ne voulez pas écrire ce qui est pour moi! »

 

 

11-05-08 Toulouse 5

Les principales statues de Jeanne-d'Arc

sont fleuries par l'Action française

dans toute la grande région:

ici, la statue de Toulouse

(Photo: section de Toulouse & Haut-Languedoc de l'A.F.)

 

"Ainsi la reine vierge des bons guerriers d'Action française pourrait aussi servir de protectrice et d'intercesseur à ceux de leurs amis qui ont été conduits à faire un usage public des puissances de la persuasion et de la raison. Elle en prêche l'exemple, et elle en donne les leçons, qu'il s'agisse de distinguer ou de réfuter, de conclure ou de rectifier. Ce jeune chef de guerre dont les inventions stratégiques sur le champ de bataille frappent les hommes de métier d'une stupeur pleine d'admiration, la voilà sans arme et sans compagnon dans la geôle, dans le prétoire. Réduite à elle seule, sans avocat ni conseiller, elle invente cette défense qui répand des nappes de lumières égales, traversées de soudaines brusqueries comparables aux divines fulgurations. L'amalgame inouï du sublime avec le bons sens !

 

 

"C'est contre cette enfant unique de la France, contre cet abrégé de tout ce que la chrétienté médiévale a produit et peut-être a rêvé de plus pur, que l'envahisseur étranger avait suscité toutes les autorités qu'il avait pu réunir, suborner, soudoyer. Je lis dans un discours, prononcé à la Cathédrale d'Orléans, par un évêque français, ce jugement terrible porté sur les juges ecclésiastiques par qui le bûcher de Jeanne fut allumé : Quels juges! Des hommes, a-t-on dit, dont la science théologique n'était qu’un moyen de faire leur carrière ; un Pierre Cauchon, devenu évêque et qui aspire au siège archiépiscopal de Rouen ; un Jean Beaupère, qui, lui, bien que manchot de la main droite, a su de la gauche faire râfle de riches prébendes ; un Nicolas Midy qui cumulait « tout, les titres et les bénéfices, les violences et les hontes » ; et d'autres personnages qui, quelques mois plus tard, au Concile de Bâle, feront figure de schismatiques.

 

 

"C'est devant un pareil tribunal que Jeanne subira d'interminables interrogatoires où par l'imprévu, la multiplicité et l'incohérence voulue des questions, on essaiera de la troubler et de la déconcerter. Quel drame! D'un mot, d'un geste, quand il semble qu'elle est perdue, elle écarte les subtilités dont on cherche à l'embarrasser, repousse les accusations mensongères, démasque les perfidies cachées et s'élève dans une atmosphère de pureté et de vérité.

 

 

"Elle s'élève, c'est cela! Au-dessus des douleurs de la sentence. Au-dessus de la honte du tribunal. Dans cette vérité qu'elle sert et qui la défend. Une vérité qui la garde intacte, comme un cristal, comme un diamant, comme les pures : flammes arrondies en bouquet autour de la martyre, au-dessus de la corruption et que rien ne saurait corrompre. Ce qui est, est. Ce qui a été, a été. Il n'y a rien de plus inviolable que les mérites et l'honneur d'un noble passé. Heureux qui appuie là-dessus les forces, les espoirs, les desseins du noble avenir !"

 

 

N. B. Charles Maurras est encore l'auteur d'un petit livre introuvable Méditation sur la politique de Jeanne d'Arc, illustré par Maxime Real de Sarte (Editions du Cadran, Paris, 1931, pour l'édition originale).

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publié par la Section de Toulouse & Haut-Languedoc - dans La fête de Jeanne-d'Arc à Toulouse
7 mai 2012 1 07 /05 /mai /2012 08:00

Pour le 6ème centenaire

de la naissance de la Sainte de la Patrie,

la

 

Fête nationale de Jeanne-d’Arc

 

Jeanne vitrail

 

aura lieu, comme à l'accoutumée,

 

sous la présidence de

M. Vincent GAILLERE

Délégué régional de l’Action française

dans le Grand Sud-Ouest.

 

 

 Armes Pau 2

PAU. – Samedi 12 mai 2012, à 10 h. Départ du cortège à partir du Château.

 

Armoiries pays basque fs

BAYONNE. – Samedi 12 mai 2012, à 16 h. Rassemblement square Léo-Pouzac (au pied de la statue de Jeanne).

 

Armoiries fastueuses Bx

BORDEAUX. – Dimanche 13-Mai, à 10 h. Départ du cortège : intersection allées de Chartres/cours du Maréchal-Foch.

 

Toulouse, blason avec couronne murale

TOULOUSE. – Dimanche 13-Mai, à 16 h. Rassemblement place Jeanne-d’Arc.

 

Dépôt de gerbe, discours politique, chants.

 

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publié par la Section de Toulouse & Haut-Languedoc - dans La fête de Jeanne-d'Arc à Toulouse
16 avril 2012 1 16 /04 /avril /2012 08:00

4 Piliers Fédération

 

La fédération interprovinciale du Grand Sud-Ouest de l'Action française a le regret d'informer ses amis que, pour des raisons indépendantes de sa volonté et de la nôtre, l'orateur prévu pour parler du thème: "La protection du patrimoine économique français", M. Jean Roux, ne pourra pas assurer la série de conférences prévue à Bordeaux le 27 avril, à Toulouse et à Pau le 28, et à Bayonne le 29 avril 2012.

 

De même, la conférence politique de remplacement, sur "L'Action française et les leçons du premier tour des élections présidentielles 2012", qui devait être prononcée à Bordeaux, Toulouse et Pau les 27-28 avril par le Délégué régional de l'Action française dans le Grand Sud-Ouest ne pourra pas non plus être tenue. 

 

En conséquence, il a été décidé que:

 

1/ Les réunions

 

de Bordeaux

vendredi 27 avril 2012, à 18 h,

 

de Toulouse

samedi 28 avril 2012, à 10 h 30,

 

de Pau

samedi 28 avril 2012, à 16 h,

 

et de Bayonne

dimanche 29 avril 2012, à 15 h, 

 

sont et demeurent annulées.

 

2/ Des consignes de votes seront données pour le deuxième tour des élections présidentielles. 

 

3/ La fête nationale de Jeanne-d'Arc des 12 et 13 mai 2012 est naturellement maintenue dans toute la grande région; tous les renseignements utiles seront donnés incessamment.

 

Nous présentons à nos fidèles amis toutes nos excuses et les remercions d'avance pour leur compréhension.

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publié par la Section de Toulouse & Haut-Languedoc - dans Actualité de la section de Toulouse-Haut-Languedoc
9 avril 2012 1 09 /04 /avril /2012 08:00

4 Piliers Fédération

 

Fédération Grand Sud-Ouest

de l’Action française

 

Sous la présidence de

M. Vincent GAILLERE

Délégué régional de l’Action française

 

Jean Roux 

Jean ROUX

Expert-comptable, essayiste,

agitateur d’idées…

et accessoirement

conseiller de Marine Le Pen !

 

La PROTECTION du

PATRIMOINE ECONOMIQUE FRANCAIS

 

Chenonceaux 0 

N.B. Il va sans dire que l'invitation faite à Jean Roux ne constitue pas une adhésion aux thèses de la candidate qu'il soutient et encore moins une consigne de vote!

 

A.F.-Grand Sud-Ouest 

 Armoiries fastueuses Bx

BORDEAUX. – Vendredi 27 avril 2012, à 18 h.

 

Toulouse, blason avec couronne murale

TOULOUSE. – Samedi 28 avril 2012, à 10 h 30.

 

Armes Pau 2

PAU. – Samedi 28 avril 2012, à 16 h. Hôtel Quality Pau-Centre : 80, rue Emile-Garet (proche Musée des Beaux-arts et centre commercial Bosquet).

 

Armoiries pays basque fs

BAYONNE. – Dimanche 29 avril 2012, à 15 h. Hôtel Amatcho, 27, boulevard Maréchal-Soult (près rond-point Saint-Léon).

 

Participation aux frais : 8 € par personne. Inscription souhaitée avant le 25 avril 2012.

 

Pour Bordeaux et Toulouse, les lieux exacts seront communiqués aux personnes s’étant préalablement inscrites.

 

Tous renseignements sur : http://actionfrancaiseaquitaine.over-blog/ .

  

 

 

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publié par la Section de Toulouse & Haut-Languedoc - dans Actualité de la section de Toulouse-Haut-Languedoc
5 avril 2012 4 05 /04 /avril /2012 18:00

Les 27, 28 et 29 avril prochains, entre les deux tours de l'élection présidentielle, la fédération interprovinciale du Grand Sud-Ouest de l'Action française aura le grand plaisir de recevoir à Bordeaux, Toulouse, Pau et Bayonne Jean Roux, expert-comptable, commissaire aux comptes, agitateur d'idées... et accessoirement conseiller technique de Marine Le Pen sur le thème de "La protection du patrimoine économique français", sujet de son dernier ouvrage. La réflexion décapante et approfondie de Jean Roux, président du mouvement "Innovation, progrès social, indépendance" (M.I.P.S.I.) est extrêmement stimulante; il est l'auteur d'une bibliographie déjà longue comprenant les best-sellersPour une France paradis fiscal (1985), La Grande Braderie du patrimoine public (2006), etc. Pour le présenter à nos amis, quoi de mieux que de reprendre l'interviouve qu'il a donné récemment au magazine Entreprendre?

 

Braderie patrimoine 

 

P.S. Il va sans dire que l'invitation faite à Jean Roux ne saurait être prise pour une approbation des thèses de la candidate qu'il soutient et encore moins pour une consigne de vote.

 

A.F.-Grand Sud-Ouest 

 

Source: http://www.entreprendre.fr/Article/7855?titre=%C2%ABLes%20entrepreneurs%20sont%20ran%C3%A7onn%C3%A9s%2C%20d%C3%A9courag%C3%A9s%2C%20...

 

Fondateur en 1952 d'un cabinet d'expertise comptable et de commissariat aux comptes, auteur de nombreux ouvrages, Jean Roux est toujours en activité (Métropole et Outre-mer) Mémoire vivante de l'évolution de la fiscalité en France depuis l'après-guerre, il accepte de nous livrer son regard sur la situation en 2012.

 

Q - Au cours de votre longue carrière, vous avez pu mesurer le poids et l'évolution de la fiscalité sur les entreprises françaises. Va-ton de mal en pis ?

 

R - Il y a une aggravation continue, non seulement du montant des impôts à payer mais aussi du formalisme pour remplir les déclarations, qui devient insupportable. Les entreprises sont paralysées par les complications législatives, en particulier les 30.000 pages de textes fiscaux ! Une simplification est impérative, ne serait-ce que pour les bulletins de paye. Savez-vous qu'ils contiennent 25 à 30 lignes contre 4 au Royaume- Uni ? Et la situation va en empirant : le Code du travail, qui représentait 800 pages en 1962, en représente plus de 2.600 en 2012. En ce qui concerne les bulletins de salaire, la Revue Fiduciaire a publié en 2011 un dictionnaire de la paye qui compte 1.040 pages de textes avec 800 mots-clés ! Voila un aperçu de la paperasse qui étouffe les entreprises de ce pays.

 

 

Jean RouxL'économiste Jean Roux (Photo D.R.)

 

Q - Où faire des économies ?

 

R - L'État verse trop de subventions à d'innombrables associations, au moins en combine avec le pouvoir politique. Mais attention, je ne critique pas les subventions pour la diffusion de la langue et de la culture françaises ou celles qui soutiennent la recherche, car elles me semblent justifiées. L'État ne doit pas augmenter le taux de pression fiscale pour équilibrer les budgets car actuellement, en frappant de plus en plus les chefs d'entreprise, créateurs, investisseurs, cadres, ces derniers s'en vont et le PIB diminue ainsi que les rentrées fiscales.

 

Q - Certains patrons et hauts revenus quittent la France pour des raisons fiscales. Comment les retenir ?

 

R - Il est difficile de leur trouver tort car en France, ils sont rançonnés, découragés, démotivés ! Environ 2,7 millions de Français ont quitté la France en trente ans, pour cause de surimposition. Sachant que chaque emploi crée environ 100.000 euros de PIB, et en ne retenant que 1.200.000 Français actifs à l'étranger, cela représente 120 milliards d'euros de PIB créés dans les pays d'accueil et avec un taux d'imposition de 40%, les recettes fiscales se montent à 48 milliards d'euros. Pour les faire en partie revenir, il faut supprimer l'ISF (Incitation à Sortir de France...), et plafonner les impôts sur les revenus à 40 ou 42%. Je suis également favorable à l'exonération des droits de succession dans le cadre familial, car les dégâts causés par cette fiscalité antipatrimoniale ont pour résultat qu'au-delà de 8 à 10 millions d'euros de capital, une entreprise fondée trente ans auparavant subit 45% de droits de succession au décès du créateur (taux marginal). L'entreprise ne peut pas, dans ces conditions, être reprise par les héritiers et elle tombe dans le giron de sociétés étrangères. Les entreprises françaises sont cassées en plein développement par ces droits de succession confiscatoires. En conséquence, il y a par exemple très peu de grosses PME en France par rapport à l'Allemagne. Même l'immobilier familial est concerné. Actuellement, 600.000 maisons d'habitation ou résidences secondaires ont pu être reprises par des étrangers pour cause de successions difficiles.

 

Q - Que font les politiques ?

 

R - Je n'entends qu'un seul discours : "Il faut taxer les riches "... Mais les riches sont partis ! Ils paient leurs impôts, créent, investissent et dépensent à l'étranger. En chassant les dirigeants d'entreprise, les chercheurs, les cerveaux, tous qualifiés du terme péjoratif de "riches ", on a cassé tout le tissu industriel et commercial français. Dorénavant, ce sont les classes moyennes qui risquent fort d'être frappées par les nouveaux justiciers qui sévissent dans un pays qui fut, pendant des siècles, à l'avant-garde du progrès humain tant dans les techniques que dans les arts ou dans les multiples aspects de la vie sociale.

 

Le site de Jean Roux: http://jeanroux.fr

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publié par la Section de Toulouse & Haut-Languedoc - dans Politique économique et agricole
1 avril 2012 7 01 /04 /avril /2012 08:00

Il était une fois une princesse appelée Zaïda. Zaïda était la fille du roi Al Mutamid, roi de Séville, en Espagne, quand les Arabes dominaient ce pays. En l’année 1122, la princesse Zaïda fut mariée à un roi chrétien, Alphonse VI d’Aragon, roi de Castille. Il lui fallut donc changer de religion, elle fut baptisée catholique; et changer aussi de prénom. C’est ainsi que Zaïda devint Elisabeth... Reine désormais catholique, Zaïda eut des enfants et des petits-enfants et elle compte parmi les ancêtres d’une grande partie des têtes couronnées de la planète...

 

Tous nos princes,

descendants de Mahomet ?
 

Or, le roi Al Mutamid, père de Zaïda était réputé être un descendant de Mahomet... Ainsi donc, une grande partie des familles princières européennes et mondiales descendrait de Mahomet, et notamment la Famille du Comte de Paris. Le Prétendant au trône de France serait donc un descendant de Mahomet lui aussi... Tout comme le roi du Maroc est commandeur des croyants musulmans, le Roi Très-Chrétien sera le protecteur équitable des Diverses Familles spirituelles de la France (Barrès).

 

(Ceci n’est pas une farce, on peut vérifier cette information dans un livre tout à fait sérieux intitulé La Généalogie, écrit par Pierre Durye et paru aux Presses universitaires de france, dans la collection "Que sais-je ?"...)

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publié par la Lamidaeff - dans Humour

Nos Principes Élitistes-Populaires Et Ce Que Nous Offrons: "Du Sang, De La Sueur Et Des Larmes" (Churchill, Qui N'était Pas D'a.f.)