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Pour En Savoir Plus Sur Nous...

  • Section de Toulouse-Languedoc d'Action française
  • Refondée en 2008 après une période d'hibernation par le Délégué régional de l'Action française dans le Grand Sud-Ouest Vincent Gaillère, la section de Toulouse & Haut-Languedoc rayonne sur la Haute-Garonne, le Tarn, le Tarn-et-Garonne, le Lot, l'Aude, l'Aveyron, l'Ariège et les Pyrénées-Orientales.
  • Refondée en 2008 après une période d'hibernation par le Délégué régional de l'Action française dans le Grand Sud-Ouest Vincent Gaillère, la section de Toulouse & Haut-Languedoc rayonne sur la Haute-Garonne, le Tarn, le Tarn-et-Garonne, le Lot, l'Aude, l'Aveyron, l'Ariège et les Pyrénées-Orientales.

Pas d'exclusive chez nous... sauf contre l'Anti-France!

Tout ce qui

est national

est nôtre.

Le Duc d'ORLEANS.

Vous Cherchez, Nous Trouvons!

"Que faire?" La réponse de Maurras!

"Pas de doctrine

sans action,

pas d'action

sans doctrine!"

(MAURRAS)

 

Archives Militantes De L'action Française-Toulousain Depuis 2007!

31 août 2011 3 31 /08 /août /2011 18:00

11-09-10_Visuel_annule.JPG 

 

Pour raisons indépendantes de la volonté de l'Action française, la réunion publique prévue le 10 septembre à l'Athénée municipal de Bordeaux est annulée.

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publié par la Section de Toulouse & Haut-Languedoc - dans Divers
31 décembre 2009 4 31 /12 /décembre /2009 20:00
"Ces derniers temps, des commentaires désordonnés ici ou là ont pu faire croire à nos amis que l'Action française "fusionnerait" avec tous ses dissidents des trente dernières années pour "faire du nombre"! Que nos amis soient tranquilles: ces galéjades ne revêtent aucun caractère officiel, ni autorisé.
 
"En effet, asseoir le roc de notre doctrine sur la vase trouble d'un royalisme folklorique, sentimental ou gauchisant, serait loin de suffire à reconstituer une force crédible de réaction nationale. A ce jeu-là, on pourrait tout aussi bien s'allier avec les identitaristes, partisans de l'Europe-blanche-aux-cent-drapeaux, pour faire un Führer européen!
 
"Nous reviendrons en détail, s'il y avait lieu, sur les raisons qui nous font combattre un jeu de dupes qui, en neutralisant notre opposition résolue au Régime dans le "royalisme oecuménique" mou, que dénonçait Pierre PUJO, ne profiterait assurément qu'au Pouvoir républicain.

"Tout au contraire: deux ans après la mort de son chef tant regretté, le Journal entend prendre un nouvel essor avec la récente nomination d'un directeur éditorial, Gérard BEDEL, bien connu de nos lecteurs pour ses chroniques doctrinales sur les idées d'A.F. Il secondera Michel FROMENTOUX en donnant une impulsion plus vigoureuse à notre combat nationaliste et royaliste. C'est dire si l'Action française, Journal et Mouvement, n'abandonne pas la Vérité politique pour des combinaisons sans avenir!


 
"La fédération Aquitaine-Grand Sud-Ouest de l'Action française recommande la plus grande sérénité à ses adhérents et sympathisants, en même temps que la vigilance et la défiance absolues à l'égard de ceux de ses dissidents qui viendraient à les relancer. La Fédération garde la main sur le terrain, et continuera à agir dans la grande région pendant l'année politique 2010, ainsi que les suivantes. Nos amis ne s'y sont pas trompé: à Bordeaux, la réunion de rentrée de la section du 16 octobre a connu une notable affluence. Il en a été de même à celle de Bayonne du 7 novembre.

"Nous invitons donc tous nos amis du Grand Sud-Ouest à participer nombreux aux fêtes des Rois des 29 et 30 janvier prochains qui se dérouleront à Bordeaux, Toulouse et Bayonne. Ils témoigneront de leur volonté que l'A.F. continue au service de la Cause nationale et royale.



 
"En tout état de cause, il est bien clair que l'Action française n'abdiquera pas son indépendance à l'égard de toute coterie, qu'elle soit dynastique, politique, financière ou mondaine, non plus que sa doctrine nationaliste, qui font sa spécificité dans le paysage politique français. Aucune réconciliation n'est envisageable ou possible avec des dissidents indigents qui portent une grande part de responsabilité dans le reflux de notre audience ces dernières années.
 
"Notre objectif pour les prochaines années doit être de conserver un organe de presse indépendant qui fasse entendre la voix du nationalisme intégral. Pour l'atteindre, lisons-le, faisons-le connaître, abonnons-nous, faisons bloc autour de notre Journal L'Action Française 2000, de son directeur, Mademoiselle PUJO, et de son directeur éditorial Gérard BEDEL!
 
"Bordeaux, le 31 décembre 2009.
 
Vincent GAILLERE
Délégué régional de l'Action française
dans le Grand Sud-Ouest."
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publié par la Fédération Aquitaine-Grand Sud-Ouest de l'A.F. - dans Divers
5 novembre 2009 4 05 /11 /novembre /2009 08:00

1er septembre 2002.

 

Historique du contentieux entre la Restauration nationale

et L’Action Française 2000

 

Le 18 octobre 1997 certains membres du Comité directeur de l’Action française écrivaient une lettre collective à Pierre Pujo pour lui demander d’arrêter la publication du journal et de déposer le bilan de la société P.R.I.E.P. en raison de ses difficultés financières.

 

Pierre Pujo refusait et élaborait un plan de redressement financier – comprenant des économies et un appel de fonds exceptionnel aux amis d’A.F. Ce plan était approuvé par l’Assemblée générale extraordinaire de la P.R.I.E.P. qui se tenait le 12 novembre.

 

Xavier de Mello et Hilaire de Crémiers – délégué général de la Restauration nationale – étaient les deux seuls actionnaires à voter contre les propositions du Conseil d’administration.

 

Le 14 novembre Hilaire de Crémiers refusait l’accord que Pierre Pujo lui proposait en vue de rétablir la situation financière du journal et de développer le mouvement. Sans prévenir Pierre Pujo, il déménageait les dossiers de la Restauration nationale qu’il transportait chez lui avec l’aide de jeunes qu’il avait convoqués, ce qui montre la préméditation.

 

Au cours des trois mois suivants, Pierre Pujo adressait trois lettres à Hilaire de Crémiers pour lui demander de réintégrer les bureaux du mouvement, demandes restées sans réponse.

 

Au début de mars, devant la carence d’H de C., P. Pujo nommait Nicolas Kayanakis secrétaire général de la Restauration nationale. Il le faisait en tant que président du Comité directeur de l’Action française, à qui revenait depuis la mort de Pierre Juhel la nomination des dirigeants de la R.N.

 

En juillet 1998, la Restauration nationale (association déclarée), créée en 1990 parallèlement au la Restauration nationale (non déclarée) créée en 1955, intentait un procès en référé au directeur de L’Action Française Hebdo pour lui interdire l’usage du nom et du sigle de la Restauration nationale. H de C. avait réussi à circonvenir le président de l’association déclarée, Pierre Philippeau.

 

Le tribunal de grande instance ne voulait pas tenir compte de l’existence de l’association non déclarée – la seule pourtant qui avait une existence réelle, l’association déclarée n’étant qu’une façade juridique créée pour permettre l’ouverture d’un compte en banque. Pierre Pujo était donc condamné à ne plus user de la dénomination et du sigle de la Restauration nationale et à ne plus recueillir de cotisations en son nom. Tout cela sous la menace d’astreintes…

 

Ce jugement était confirmé en appel, selon la procédure du référé.

 

Le 31 août 1998 Pierre Pujo était exclu du conseil d’administration de la Restauration nationale (association déclarée), hors de sa présence et sans avoir la possibilité de se faire entendre.

 

Au mois d’août 1999, la Restauration nationale (association déclarée) intentait un nouveau procès en référé à Pierre Pujo pour non respect de l’ordonnance de l’année précédente au motif que L’Action Française 2000 (nouveau titre de L’Action Française Hebdo) avait continué à user du « sigle » de la Restauration nationale. En fait, P. Pujo avait renoncé, dès la signification de l’ordonnance de référé, à user du sigle « suite d’initiales servant d’abréviation », selon le Petit Robert et  « Lettre initiale ou groupe de lettres initiales constituant l’abréviation de mots fréquemment employés » selon le Petit Larousse). En revanche il avait continué à user du logo (« élément graphique d’une marque commerciale » selon le Petit Larousse). L’usage du logo en effet n’avait pas été interdit dans l’ordonnance de 1998.


Le logo de la Restauration nationale réelle de 1955 à 1997, qui a été détourné par l'association déclarée au même nom (D.R.).
 

La présidente du tribunal de grande instance de Paris considérait cependant que « le sigle et le logo, c’est la même chose » et étendit rétroactivement au logo l’interdiction d’user du sigle mentionnée dans l’ordonnance de 1998. Elle condamnait ainsi Pierre Pujo à 2.000 F. d’astreinte par numéro, soit pour 29 numéros publiés, 58.000 francs. P. Pujo faisait appel. Le 19 mai 2000, la Cour réduisait de moitié le montant de la condamnation (ramenée à 29.000 F.).

 

En août 2000, P. Pujo déposait un pourvoi en cassation.

 

En décembre 2000 H. de C. saisissait Elie Hatem, avocat à la Cour, d’une proposition de transaction. Il était disposé à renoncer au règlement des astreintes ainsi qu’à celui de ses frais d’avoué, auxquels P. Pujo avait été condamné ès-qualité de directeur du journal de l’Action française. En contrepartie L’Action Française 2000 renoncerait à donner suite au pourvoi en cassation qu’elle avait pourtant de grandes chances de gagner. Elle renoncerait aussi à intenter un procès sur le fond aux dirigeants actuels de la Restauration nationale tant sur l’appellation que sur le signe (le logo) du mouvement.

 

P. Pujo se déclarait favorable à cette transaction. Il proposait même de mettre fin à l’ensemble du contentieux entre la Restauration nationale et L’Action Française 2000 en incluant dans la transaction la question des locaux de la rue Croix-des-Petits-Champs où Suzanne Loetscher, gérante de la société immobilière qui en est propriétaire, refuse de consentir un bail au nom de la P.R.I.E.P., société éditrice du journal.

 

Le 30 mars 2001 H. de C. faisait savoir à Me Hatem par son avocat qu’il refusait désormais toute transaction.

 

En juin 2001 l’avoué de la Restauration nationale réclamait le montant de ses honoraires que réglait Pierre Pujo (7.646 F. payés par le journal).

 

Le 21 février 2002 H. de C. faisait adresser par la Restauration nationale à P. Pujo un commandement de payer la somme de 29.000 F. + frais divers et intérêts soit un total de 37.324,80 F. (5.690,13 €).

 

En mai 2002, la Restauration nationale, toujours à l’instigation d’H. de C., procédait à une saisie-attribution sur le compte personnel de Pierre Pujo pour un montant de 6.081,07 euros, soit près de 40.000 F. Auparavant H. de C. avait rejeté un nouveau projet de transaction élaboré par son avocat et celui de l’A.F. et auquel P. Pujo avait donné son accord de principe.

 

Devant l’obstination d’H. de C. à vouloir ruiner l’Action française et son directeur, P. Pujo a décidé de réactiver le pourvoi en cassation, lequel devrait normalement conduire à la cassation de l’arrêt qui l’a condamné et qui repose sur la confusion de deux termes distincts  de la langue française, la sigle et le logo.

 

Pierre PUJO.


Le logo actuellement utilisé par le mouvement d'Action française (D.R.).

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publié par la Section de Toulouse & Haut-Languedoc - dans Divers
2 novembre 2009 1 02 /11 /novembre /2009 08:00

10 avril 2001.

 

CEUX QUI VEULENT LA GUERRE

 

En décembre 2000, Hilaire de Crémiers prenait contact avec Elie Hatem, avocat de L’Action Française 2000, pour lui proposer une transaction qui aurait mis fin au procès intenté par la Restauration nationale au journal de l’Action française. Celui-ci avait été condamné par la Cour d’appel de Paris le 19 mai 2000 et l’arrêt faisait l’objet d’un pourvoi en cassation déposé en août. Hilaire de Crémiers renonçait au paiement des astreintes ainsi qu’au règlement des frais d’avoué auxquels était condamné Pierre Pujo ès-qualité de directeur du journal de l’Action française. En contrepartie, L’Action Française 2000 renoncerait à donner suite au pourvoi en cassation qu’elle avait pourtant de fortes chances de gagner. Elle renoncerait aussi à intenter un procès sur le fond aux dirigeants actuels de la Restauration nationale, tant sur l’appellation que sur le signe (logo) du mouvement.

 

Saisi par Elie Hatem de la proposition de transaction d’Hilaire de Crémiers, Pierre Pujo s’y montrait favorable. Il proposait même de mettre fin à l’ensemble du contentieux entre la Restauration nationale et L’Action Française 2000 en incluant dans la transaction la question des locaux de la rue Croix-des-Petits-Champs où Suzanne Loetscher, gérante de la société immobilière qui en est propriétaire, refuse de consentir un bail au nom de la P.R.I.E.P., société éditrice du journal.

 

Or, le 30 mars 2001, Hilaire de Crémiers a fait savoir par l’intermédiaire de son avocat qu’il refusait désormais toute transaction. Il a ainsi exclu tout espoir de parvenir à un modus vivendi entre l’Action française et la Restauration nationale (association déclarée).

 

Rappelons que ce sont la Restauration nationale et Hilaire de Crémiers qui ont les premiers porté devant la justice républicaine leur différend avec Pierre Pujo et le journal de l’Action française. Par ce moyen ils se sont approprié indûment le mouvement d’A.F., la Restauration nationale. Pour cela ils se sont servi de l’association déclarée « Restauration nationale » créée en 1990 à seule fin de pouvoir ouvrir un compte en banque, alors que la Restauration nationale réelle était celle fondée en 1955 par Olivier de Roux et Pierre Juhel et dont Pierre Pujo était devenu le président (c’est lui qui a nommé tous les secrétaires généraux de la R.N. depuis 1980, ainsi que les membres du conseil d’administration de la Restauration nationale déclarée).

 

Le refus de la Restauration nationale d’une transaction avec L’Action Française 2000 montre la volonté de la première de poursuivre la guerre qu’elle mène depuis trois ans contre le journal de l’A.F. Ce refus risque de causer un grand préjudice au journal dont Pierre Pujo et ses collaborateurs ont assuré la publication régulière à la force du poignet depuis trois ans. Il va entraîner d’importants frais financiers pour le journal qui vit déjà difficilement et au prix d’une grande rigueur de gestion. Ces frais s’ajouteront aux pertes d’abonnements provoquées par la dissidence d’Hilaire de Crémiers et de ses amis survenue en novembre 1997. Rappelons aussi qu’en octobre 2000, ils ont tenté en lançant de fausses rumeurs, de saboter l’augmentation de capital de la P.R.I.E.P., société éditrice du journal. Hilaire de Crémiers et ses amis se comportent comme s’ils voulaient provoquer la disparition du journal.

 

Dans ces conditions, l’Action française se voit obligée de prendre les mesures suivantes :

-         maintenir le pourvoi en cassation jusqu’à son terme.

-         engager un procès au fond  (le litige entre la Restauration nationale et L’A.F. 2000 n’a été traité jusqu’à présent qu’en référé) pour faire réintégrer la Restauration nationale dans l’Action française.

-         Relancer la procédure engagée l’an dernier pour obtenir la révocation de Suzanne Loetscher de son poste de gérante de la S.C.I. du Palais-Royal et son remplacement par une personne loyale à l’Action française.

 

Ces diverses mesures ont un caractère défensif et sont inspirées par le seul souci de permettre au journal de l’Action française et au mouvement d’A.F. qui le soutient de poursuivre un combat irremplaçable pour la France et le Roi.

 

Pierre PUJO.

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30 octobre 2009 5 30 /10 /octobre /2009 00:00

25 septembre 2000.

 

DES DISSIDENTS QUI DERAILLENT

 

Vue de l’extérieur, la crise qui a surgi en octobre 1997 à l’Action française est parfois considérée comme une querelle de personnes. C’est là ignorer le fond du différend qui a amené la rupture. Certes, il y a eu la volonté d’un certain nombre de membres du Comité directeur, conduits par Xavier de Mello et Hilaire de Crémiers, de contraindre Pierre Pujo à arrêter la publication du journal sous prétexte de la situation financière périlleuse dans laquelle celui-ci se trouvait. Pierre Pujo ayant refusé, ils ont rompu avec lui.

 

Certes également, Hilaire de Crémiers, nommé par Pierre Pujo délégué général de la Restauration nationale, ne s’est pas contenté de ce titre, mais a rejeté l’autorité du président du Comité directeur de l’Action française car il voulait être lui-même le chef de l’Action française. Il a alors manœuvré pour s’emparer frauduleusement du mouvement d’A.F., la Restauration nationale, en détournant de son rôle l’association déclarée à ce nom qui n’était qu’une facade juridique.

 

Cependant, entre l’Action française et la Restauration nationale, désormais dirigée par Hilaire de Crémiers, il y a des divergences de fond de plus en plus évidentes qui touchent à la stratégie politique.

 

Le combat nationaliste

 

Le programme de l’Action française se résume traditionnellement par la formule Sauvegarder l’héritage, ramener l’héritier. Hilaire de Crémiers renonce au combat nationaliste : pour lui il n’y a pas « urgence » à se battre pour défendre la souveraineté de la France. S’engager dans ce combat, c’est se livrer, selon lui, à une « agitation » stérile qui ne sert que les ambitions électorales des républicains : on deviendrait, ainsi, leurs supplétifs.

 

H. de C. condamne dans la foulée, le compromis nationaliste, c'est-à-dire l’alliance des royalistes avec les républicains patriotes pour parer aux dangers immédiats qui menacent le pays. Que la France soit actuellement en danger de disparaître au sein d’un Europe supranationale bientôt dominée par l’Allemagne, cela lui importe peu. Les gens d’A.F. doivent rester des « purs » et ne se commettre ni avec des républicains, ni avec des gaullistes !

 

H. de C. détourne ses amis de toute action militante. Sa politique pourrait être qualifiée de « non-assistance à nation en danger ». Il soutient que seule la Monarchie assurera l’avenir de la France et lui rendra sa grandeur. C’est exact, mais, en attendant, il s’enferme dans une sorte de secte, en refusant toute alliance avec des républicains patriotes et en se livrant à des incantations pour appeler de ses vœux une restauration monarchique. La monarchie n’est pas une doctrine abstraite dont il suffit de rappeler les principes pour qu’un jour elle tombe du Ciel et soit restaurée dans sa majesté. Elle ne peut revenir en France que poussée par un courant nationaliste (c’est-à-dire de défense de la nation française) dont la conclusion nécessaire (le nationalisme intégral) est la restauration de la monarchie. Séparer le nationalisme du royalisme, c’est le priver de ses fondements les plus sûrs à notre époque, c’est revenir à la situation du royalisme avant l’Action française, quand celui-ci ne reposait que de vieilles fidélités ou sur des choix arbitraires.

 

H. de C. ne conçoit l’action politique que sous forme d’un réseau de cercles dont les membres se réunissent en congrès tous les ans. Il rejette toute action sur le terrain. Le compromis nationaliste n’est pour lui que compromission.

 

Ce faisant, H. de C. renie cent ans de combats où l’Action française n’a cessé d’être à la pointe de toutes les luttes nationales. Elle a exercé constamment une mission de vigilance nationale, dénonçant les fautes commises par les gouvernants, les avertissant aussi des fautes à ne pas commettre, soutenant les initiatives des hommes politiques qui servaient l’intérêt national, recherchant l’alliance des patriotes par-delà les partis face aux dangers les plus pressants. Sans doute l’A.F. n’a-t-elle pas rétabli la Monarchie, mais elle a préparé les voies à une Restauration en détruisant la République dans les esprits. Il n’a pas dépendu d’elle que la Monarchie soit restaurée à certains moments où le sort de la France a paru vaciller.

 

H. de C., en condamnant par principe, toutes les initiatives des politiciens républicains, renonce à l’analyse attentive des faits que Maurras nous a enseignée. Elle consiste à démêler ce qui par exemple est bon dans les intentions ou dans telle mesure prise mais qui est compromis par l’ambition personnelle et surtout par les vices du régime électif. H de C. renonce à pratiquer l’empirisme organisateur au profit d’une attitude de théoricien dogmatique, jouant au prophète qui annonce le retour prochain de la monarchie. Ce n’est pas là la méthode de Maurras. C’est à partir de l’analyse attentive, serrée de évènements que Maurras a fait son œuvre de une formidable démonstration de la nécessité de la monarchie. Voilà comment l’A.F. a recruté de nouveaux royalistes et fortifié sans cesse leurs raisons.

 

L’Action française doit demeurer fidèle à sa méthode politique, à son esprit, à sa stratégie, sinon elle ne serait plus qu’une association d’anciens combattants, une secte ou encore un mouvement activiste promis à être englouti rapidement dans les turbulences de la vie politique. Elle doit continuer, plus que jamais, à rechercher le compromis nationaliste, sans rien aliéner de ses idées, ni de son indépendance, bien entendu.

 

La Maison de France

 

Un autre point constitue une divergence de fond entre l’Action française et la Restauration nationale : l’attitude à l’égard des princes de la Maison de France.

 

Les relations entre l’A.F. et le chef de la Maison de France ont connu naguère des vicissitudes avec des périodes de plein accord mais aussi d’autres où des malentendus sont survenus.

 

Depuis le début des années 80, où Pierre Pujo a eu de nombreuses occasions de s’entretenir avec le Comte de Paris défunt, ces relations se sont normalisées sur la base  d’une indépendance réciproque, ce qui empêchait pas des contacts réguliers et même la participation de l’A.F. à certaines initiatives du Comte de Paris. En décembre 1985 Pierre Pujo exposa cette idée d’une indépendance réciproque dans un dîner au Cercle militaire en présence du Comte de Paris, et le Prince voulut bien ajouter ensuite : « Vous avez parfaitement compris ma pensée. »

 

Or l’attitude d’H. de C. comporte à ces égards des aspects troublants. D’une part, il ne s’est pas rendu à la réception d’Amboise organisée le 17 juin 2000 pour son anniversaire par Mgr le Comte de Paris, Duc de France, alors que celui-ci l’y avait expressément convié en lui demandant d’y faire venir ses amis. H. de C. s’est alors contenté d’y envoyer une délégation de cinq personnes…

 

Un royaliste ne peut se dérober lorsqu’il reçoit du Prince une invitation.

 

D’autre part, H. de C. se présente partout comme le porte-parole de S.A.R. le duc de Vendôme, l’accompagne lors de ses voyages et rend compte longuement de ceux-ci dans son bulletin. Nous nous réjouissons que le futur chef de la Maison de France se fasse ainsi mieux connaître des Français et acquière une expérience internationale. Mais il ne paraît pas souhaitable qu’un mouvement politique quelconque tente d’accaparer le dauphin. Il convient de respecter l’indépendance des princes.

 

Les princes et l’Action française agissent chacun de leur côté. Ils ne se situent pas sur le même plan. Les actions des uns et de l’autre sont complémentaires. Ainsi les princes n’ont pas à s’engager dans le combat politique quotidien comme le fait l’Action française. Toute confusion entre le rôle des uns et de l’autre ne peut conduire qu’à de fâcheux malentendus.

 

En conclusion, il est clair que si Hilaire de Crémiers était demeuré à l’Action française depuis trois ans, nous aurions été en désaccord sur deux sujets essentiels : le combat contre l’Europe supranationale et l’attitude à avoir vis-à-vis des princes de la Maison de France.

 

Pierre PUJO.

 

P.S. Ajoutons que Hilaire de Crémiers a donné naguère une interprétation complètement fantaisiste du Chemin de Paradis ainsi que des poèmes de Charles Maurras. Il présentait notamment Le Chemin de Paradis comme le maître-livre de l’enfant de Martigues. Or cet ouvrage n’est qu’une étape dans la pensée de Maurras, laquelle, alors, n’était pas encore complètement élaborée. Il est totalement erroné de vouloir en faire le livre-phare de l’Action française, fondée bien des années plus tard. Maurras lui-même n’a jamais voulu le considérer ainsi.

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publié par la Section de Toulouse & Haut-Languedoc - dans Divers
26 octobre 2009 1 26 /10 /octobre /2009 01:00

Le 27 juillet 1998, une ordonnance de référé interdisait à Pierre Pujo, directeur de L’Action Française Hebdo (aujourd’hui L’Action Française 2000) l’usage de la dénomination Restauration nationale et du sigle de celle-ci. L’Action française était ainsi dépossédée du mouvement qui, depuis 1955, rassemblait ses militants.

 

Une seconde ordonnance de référé a été rendue le 28 octobre 1999. Elle condamne à nouveau Pierre Pujo et lui inflige le versement de 58.000 francs d’astreintes[1] parce qu’il n’aurait pas respecté la première ordonnance. Précisons que ces deux ordonnances ont été rendues à la demande de Pierre Philippeau, président de l’association déclarée « Restauration nationale » et d’Hilaire de Crémiers, délégué général de la « Restauration nationale » qui ont été nommés l’un et l’autre par Pierre Pujo, le premier en juin 1994, le second en janvier 1997.

 

L’ordonnance du 28 octobre 1999 constitue un déni de justice criant car Pierre Pujo et L’Action Française Hebdo ont suivi à la lettre les prescriptions de la première ordonnance. Nous mettons tout en œuvre pour obtenir que cette ordonnance soit réformée. En attendant l’Action française continue, avec son journal L’Action Française 2000 et son mouvement, le Centre de propagande d’Action française.

 

Nous publions ci-dessous l’analyse que Me Murat, avocat honoraire, vieil ami de l’Action française, nous a adressée. Il explique avec objectivité et rigueur les difficultés auxquelles nous sommes confrontés.

 

A.F.



 

La Restauration nationale, aujourd’hui adversaire de l’Action française, a pour objet d’aider à la propagande de la doctrine de l’Action française. Cette doctrine est régulièrement exposée, adaptée, défendue par l’Action française, d’abord revue, puis quotidien, puis hebdomadaire, présentement périodique bi-mensuel, et ce, pendant une période qui s’étend sur les cent dernières années de notre histoire. Le Centenaire vient d’en être célébré le 20 juin 1999.

 

Le mouvement politique de l’A.F. repose sur la volonté commune de servir la Patrie. Son désintéressement est total. Il exige du dévouement et des sacrifices. Les seules ressources pécuniaires proviennent de la vente du journal, des abonnements et des dons. Presque chaque numéro publie une souscription. C’est un continuel appel à la générosité des lecteurs, qui sont ainsi également souscripteurs. Nul autre organe de presse n’a réussi à vivre et à se développer de cette manière. Même pendant l’Occupation, l’Action française repliée en zone libre, refusa les indemnités que l’Etat français versait aux journaux venus s’installer hors de la zone occupée. Seule dans la presse, l’Action française voulut payer le prix de son indépendance en n’acceptant aucune aide financière. Aucune subvention. Aucun privilège.

 

La Restauration nationale [fondée en 1955] était chargée d’assurer la vente à la criée, dans la rue, de former des militants et des conférenciers, de tenir des camps de vacances où seraient étudiées les questions politiques, économiques et sociales, l’histoire, la civilisation…

 

L’Action française aime à se définir une amitié. La confiance est exigée par la vie même du mouvement. Cela explique la singularité du conflit actuel. La Restauration nationale retourne contre l’Action française les droits que celle-ci a confiés à des… amis.

 

Car la vie en société veut que soient respectées les règles juridiques. Pour contracter des obligations, acheter, louer, ester en justice, avoir la personnalité morale il faut se conformer aux lois : rédiger des statuts, déclarer des associations, nommer des présidents ou des secrétaires… Ainsi ont été juridiquement installés les hommes qui avaient la confiance de Pierre Pujo, leur chef.

 

QUE S’EST-IL PASSE ?

 

Quelques unes des personnalités qui appartiennent au Comité directeur de l’Action française, et qui avaient été mises en place par Pierre Pujo à la Restauration nationale, firent un coup de force. Elles estimèrent que le journal était mal administré par lui. Tout en reconnaissant son honnêteté, son dévouement, l’excellence de son travail de journaliste et la haute valeur de son action politique, ils tentèrent de l’évincer. Oubliant qu’ils tenaient de Pierre Pujo l’autorité dont ils étaient investis, sous prétexte de mieux faire, ils décidèrent de se séparer de lui, en gardant pour eux-mêmes les institutions et les choses dont ils avaient reçu le dépôt.

 

Les gens qui occupaient les postes de la Restauration nationale, bien qu’ils sachent que ces postes étaient moralement soumis à Pierre Pujo, successeur de tous ceux qui ont eu la charge de diriger l’Action française, se sont déclarés les maîtres. Ils se sont servis de l’apparence juridique qui répondait aux besoins de la pratique pour s’emparer des biens à eux confiés et les détourner à leur profit personnel.

 

Nous assistons à une opération de détournement.

 

La preuve en est apportée par les écrits, les propos, les lettres, les circulaires des dirigeants de la Restauration nationale. On est étonné des déclarations d’amitié, d’affection qui émaillent cette correspondance. « J’embrasse mon rival… ». Les gens de la Restauration nationale disent, redisent, écrivent, proclament leur amitié pour Pierre Pujo. Leur seul but est de soutenir le périodique L’Action Française 2000. Ils sont unanimes à déclarer que cet organe de presse est indispensable. Ils entendent le soutenir. Aucune dissonance. Maintes fois, la Restauration nationale reconnaît en Pierre Pujo le journaliste qu’il convient d’écouter.

 

Dans le même temps, la Restauration nationale poursuit Pujo en justice. Elle lui dénie toute autorité ; elle sollicite et elle fait condamner Pierre Pujo « à cesser toute utilisation du sigle et de la dénomination sociale de l’association la Restauration nationale, centre de propagande et d’Action française ; cesser d’appeler ou de prélever toute cotisation sous le couvert de l’association la Restauration nationale, centre de propagande et d’Action française ».

 

La Restauration nationale a obtenu, en première instance, que « l’astreinte due par Pierre Pujo » soit liquidée provisoirement à 58.000 francs à titre provisionnel.

 

On croit rêver, ou plus exactement, faire un cauchemar.

 

Des hommes qui se déclarent fidèles à la lecture de L’Action Française 2000 attaquent eux-mêmes ce même bi-mensuel. Eux, qui se sont chargés de la propager et de rechercher l’argent nécessaire à son fonctionnement, le font condamner à 58.000 francs, provisionnellement et obtinenet que lui soient interdits toutes sortes de moyens d’expression : sigle, logo, titre !

 

Une opposition aussi totale et manifeste entre l’hostilité avouée et agissante de la Restauration nationale et l’objet de ses statuts, ainsi qu’avec les multiples déclarations d’amitié, étonne.

 

QUE VEUT LA RESTAURATION NATIONALE ?

 

Evincer Pierre Pujo, dont la personnalité est gênante, pour satisfaire des ambitions personnelles ou pour réaliser une opération politique ?

 

Une chose est certaine :

 

Alors que la Restauration nationale affirmait sa dissidence, l’ensemble de l’Action française, groupé autour de Pierre Pujo, lui manifestait son attachement. Les adhésions, souscriptions affluaient, donnant le plus éclatant démenti aux rebelles. Le Centenaire de 1999 a prouvé à quel point la Restauration nationale, minorité de trublions, est devenue une tromperie. Elle nuit au mouvement qu’elle prétend servir. La justice bernée par d’habiles manœuvres, défend à L’Action Française 2000 d’utiliser des moyens de propagande qui ont toujours été les siens, et que la Restauration nationale prétend légitimement posséder, alors qu’elle a abusé de la confiance de son mandant et qu’elle cherche à lui nuire.

 

Outre les propos diffamatoires, outre de nombreuses actions malveillantes, malhonnêtes ou frauduleuses, allant jusqu’au vol, la Restauration nationale se sert de son titre, elle exploite la documentation qui lui a été remise ; elle joue de l’ambiguïté de sa position pour obtenir notamment, au moyen de cotisations ou de dons (versés pour l’Action française), de l’argent qui ne lui est pas destiné.

 

De tous ces faits il résulte que :

 

L’Action française et Pierre Pujo qui en est l’âme, sont victimes d’agissements malhonnêtes ; ces agissements moralement répréhensibles ont détourné de leur destination les organismes que la Restauration nationale devait utiliser uniquement pour aider le bi-mensuel L’Action Française 2000.

 

Ces agissements sont frauduleux, parce qu’ils constituent les manœuvres délictuelles, prévues et punies par le Code pénal. Car les dirigeants de la Restauration nationale, particulièrement X…, Y…, Z… se sont servis et se servent abusivement des droits qu’ils détiennent (grâce à la confiance qu’ils inspiraient), comme de moyens destinés à leur obtenir, sous couvert de  cotisations ou de dons, des sommes d’argent qui leur sont versées en vue de soutenir L’Action Française 2000 dont la Restauration nationale s’empare à son seul profit.

 

Qu’ainsi se trouvent réunis les éléments constitutifs de délit d’escroquerie.

 

Antoine MURAT

Avocat honoraire.



[1] Soit 8.842,04 € [Note de 2009].

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publié par la Section de Toulouse & Haut-Languedoc - dans Divers
26 octobre 2009 1 26 /10 /octobre /2009 00:00




Il n’est pas inutile, dans les troubles circonstances actuelles, de rappeler à tous nos amis, abonnés au Journal, adhérents ou sympathisants, les raisons de fond qui ont motivé, il y a douze ans, la dissidence ignoble de l’association dite « Restauration nationale » du Mouvement d’Action française. Ils comprendront mieux pourquoi le projet de « fusion », actuellement envisagé de la part de ces mêmes dissidents et de celle de certains maillons faibles du Comité directeur de l’Action française, n’est ni possible, ni souhaitable.


Pour que les esprits ne soient pas embrouillés par les paroles mielleuses, iréniques et fausses des uns et des autres, nous donnerons donc dans les semaines qui viennent les principaux documents publics nécessaires à la compréhension de cette controverse fondamentale pour l'avenir de la Cause nationale et royale.

 

Vincent GAILLERE

Délégué régional de l’Action française
dans le Grand Sud-Ouest.

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publié par la Section de Toulouse & Haut-Languedoc - dans Divers
13 août 2009 4 13 /08 /août /2009 07:00




On apprend dans Minute n° 2420 du 5 août 2009 que S.A.R. le duc de Vendôme a annoncé le renvoi de son secrétariat d'un collaborateur très controversé: son "conseiller politique", Hilaire de Crémiers. Sur ce personnage, on trouvera d'intéressantes précisions en suivant ce lien:

http://fr.wikipedia.org/wiki/Hilaire_de_Cr%C3%A9miers


Commentaire: Il est extrêmement rare qu'au coeur de l'été, des décisions politiques, modifiant de manière aussi importante le service d'honneur d'un membre de la Famille royale, soient annoncées et qu'une publicité aussi large y soit faite: il faut donc que l'urgence de se séparer d'un tel collaborateur ait été tout particulièrement sentie par le jeune prince.

Le grand avantage de la monarchie, quand il lui arrive de faire fausse route ou d'être abusée par un entourage flagorneur ou intéressé, - ce qui est rare, - c'est la rapidité des décisions qui corrigent la mauvaise direction prise. Par cet acte d'autorité insigne, le duc de Vendôme fait montre de qualités qui furent celles de tous nos Rois: le discernement des bons serviteurs. S'étant affranchi sans retour des autres, il est prêt à remplir tous ses devoirs de prince français, à la suite de Son Père, Mgr le Comte de Paris, Duc de France, seul Chef de la Maison de France.

Notons que c'est là le premier acte politique du duc de Vendôme depuis son mariage, le 5 mai dernier à Senlis, et on peut y voir, à travers l'individu qui en est l'occasion, un cinglant désaveu du travail de sape, entrepris depuis dix ans par le groupuscule dont ce dernier est le "maître à penser".

Curieusement, ce cénacle fondait l'essentiel de ses prétentions illusoires sur sa non-participation à la politique réelle et l'accaparemement du jeune prince. Son activité mondaine se résumait à se dire "maurrassien" en petit comité et, à l'extérieur, "catho, pour ne pas effrayer", tout en refusant obstinément de se salir les mains en combattant au nom du nationalisme intégral, par exemple, les projets de constitution européenne, pourtant le danger n° 1 qui menace la France. Autant dire qu'il ne causait nulle inquiétude, même légère, au Pouvoir républicain établi. Il est désormais hors-jeu.

Bref, pour paraphraser un mot célèbre, pour la dissidence de R.N., "si ce n'est pas le commencement de la fin, c'est sûrement la fin du commencement"!

Ainsi en a décidé le prince Jean de France: c'est une personnalité incontestée chez les royalistes qui dirigera son secrétariat, M. Christian Franchet d'Espérey, petit-neveu du célèbre général et ancien cadre dans le service public. Il est vraisemblable qu'outre la supervision de l'agenda de S.A.R. le duc de Vendôme et de ses rapports avec l'opinion, sa mission consistera à faire respecter fermement l'indépendance du prince Jean par rapport aux différents mouvements royalistes. Cela signifie à brève échéance le retour à la tradition instituée par son grand-père, le second Comte de Paris, que, pour sa part, l'Action française a toujours scrupuleusement respectée sous la direction de Pierre Pujo et qu'elle continue de tenir pour une règle fondamentale.

(Il va sans dire que l'Action française continuera de combattre sans faiblir, tant au plan national que local, les dissidents qui lui font de mauvais procès pour la déposséder des locaux historiques dans lesquels elle mène son bon combat pour la France et le Roi depuis plus d'un demi-siècle!)

La fédération Aquitaine-Grand Sud-Ouest de l'Action française et ses sections de Bordeaux, Toulouse & Haut-Languedoc, et Béarn-Bigorre-pays basque-Landes saluent donc comme une promesse pour l'avenir de la France l'acte d'autorité de S.A.R., qui était souhaité par tous les royalistes d'Action française sincères et fidèles. 

Elles en remercient très chaleureusement S.A.R. et elles souhaitent à M. Franchet d'Espérey de pouvoir servir le prince longuement et de façon fructueuse pour notre Pays.
 
 

Post-scriptum (juillet 2010):

 

« Hilaire Augier de Crémiers s'est récemment fendu d'une lettre pour nous faire part que Minute du 16 juin parle de lui comme d'un « collaborateur écouté » de Jean d'Orléans. Par ailleurs, Faits & Documents du 1er au 15 juin dément avoir jamais insinué une quelconque brouille entre le fils cadet du Comte de Paris, Duc de France, Chef de la Maison de France, et son digne serviteur.

 

« En matière de Presse, un adage fait loi: les faits sont sacrés, les commentaires sont libres. On notera que ces démentis, réticents et maladroits, interviennent près d'un an après qu'ait été connue la nouvelle, - qui, elle, n'a pas été infirmée, - du surprenant éloignement d' Hilaire Augier de Crémiers du service d'honneur du duc de Vendôme. Ils ne contredisent en rien notre analyse, qui louait le jeune prince de s'être séparé d'un collaborateur controversé! Nous serions-nous trompés sur l'intelligence politique de Vendôme? A ce compte-là, ils seront nombreux, les éditorialistes à brûler en place publique!

 

« En tout cas, nous constatons que pas une fois Jean d'Orléans, le nouvel Henri IV, n'est sorti de sa réserve pour défendre un aussi précieux collaborateur! Sans doute Augier de Crémiers n'est-il pas Sully! Et ce ne sont pas les interviouves de ce cadet princier à Libé ou dans tel magazine apolitique qui nous feront revenir sur notre jugement. Abandonnant la dissidence à ses mondanités, nous resterons donc résolus dans notre combat pour la France seule et la fidélité à la mémoire de Pierre Pujo. Nous laissons nos lecteurs juges de l'action sur le terrain de la fédération Grand Sud-Ouest de l'Action française, et nous leur donnons rendez-vous à la rentrée pour la conférence sur Bonald et l'Action française, à Bordeaux, Toulouse et Bayonne!

 

« Pour la Fédération,

« Le Délégué régional,

« Signé: GAILLERE. »

 

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publié par la Fédération Aquitaine-Grand Sud-Ouest de l'A.F. - dans Divers
16 juillet 2008 3 16 /07 /juillet /2008 21:00

"Le Comité directeur de l'Action française, réuni le 10 mai 2008, veille du cortège de Jeanne-d'Arc, a souhaité à cette occasion redire sa fidélité à tout ce qui fait l'Action française, son combat et ses raisons.

"Fidélité au nationalisme, dont le souverainisme n'est qu'un aspect - particulièrement important aujourd'hui - mais qui doit être complété et corrigé par une critique de l'idée de souveraineté populaire.

"Fidélité à la Monarchie, sans laquelle tout ce que veut conserver le nationalisme se perd nécessairement et en premier lieu la souveraineté elle-même.

"Fidélité à la Maison de France et à son Chef, Mgr le Comte de Paris, Duc de France, sans lesquels le recours au Roi reste théorique, abstrait et par là-même inefficace.

"Fidélité à l'histoire de l'Action française dont nous pouvons être fiers et que nous assumons dans son ensemble sans esprit de repentance.

"Fidélité à Pierre PUJO à son désir de faire de l'Action française et de son Journal une oeuvre d'abord et essentiellement politique dont la principale caractéristique soit de porter sur les faits de l'actualité la plus quotidienne un regard supérieur éclairé par la raison, le bon sens et le souci du Bien commun.

"Le Comité directeur a également souhaité rappeler à tous les responsables du Mouvement et du Journal ainsi qu'aux délégués locaux que toute autorité s'exerçant à l'Action française tire sa légitimité du Comité directeur et est donc responsable devant lui."

"Signé: Stéphane BLANCHONNET
"Président du Comité directeur de l'Action française."


L'Action française a traversé quelques remous ces dernières semaines. Le président du Comité directeur, Stéphane BLANCHONNET, avait demandé la publication du communiqué reproduit ci-dessus dans le numéro 2749 du Journal. Il entendait rappeler la fidélité de l'A.F. à l'héritage dont elle est dépositaire, répondant à l'inquiétude de nombreux sympathisants. S'étonnant des opinions "néo-légitimistes" du nouveau directeur de la rédaction, certains s'imaginaient, par exemple, que l'Action française avait renié son soutien à la Famille de France! Nous nous devions de rassurer nos lecteurs.

Mais tous nos collaborateurs ne l'ont pas entendu de cette oreille. Le soir du bouclage, un groupe de "militants" a envahi le bureau de la rédaction. Bien décidés à nous empêcher de travailler sereinement, ils exigeaient le retrait du communiqué ou, à défaut, celui des articles dont ils étaient les auteurs. Dans ces conditions, il était impossible de terminer la fabrication du Journal, dont le bouclage - fort laborieux - est intervenu avec une semaine de retard.

(L'ouvrage "bolchévique" des hommes de main de MM. CHAMPION et de PIERRE de BERNIS: des locaux dévastés. Photo: Fédération Grand Sud-Ouest de l'A.F. - Tous droits réservés.)

En conséquence, Philippe CHAMPION et Thibaut de PIERRE de BERNIS ont été démis de toute responsabilité à l'Action française par le président du Comité directeur. Les activités du Mouvement s'en trouvent perturbées (1), mais les camelots du Roi restent mobilisés: nous saluons leur dévouement exemplaire, et vous invitons à rejoindre dès maintenant leurs équipes de vendeurs!

Des rumeurs ont annoncé la disparition du Journal. En dépit des difficultés, la parution continue, vous en êtes les premiers témoins. Marielle PUJO continue d'en assurer la responsabilité légale; de jeunes collaborateurs se sont impliqués, soulageant à peine Michel FROMENTOUX, le rédacteur en chef, dont la charge est toujours aussi lourde... Ils ont besoin de votre aide! Une aide financière bien sûr: vos contributions à la souscription, même modestes, sont une nécessité vitale. Mais nous comptons également sur vos réactions: que vous soyez déçu ou enthousiasmé par le Journal que vous tenez entre les mains, faites-le savoir! Vos commentaires façonneront peu à peu l'évolution d'un organe dont la fidélité à l'héritage d'A.F. ne saurait se confondre avec un quelconque conservatisme. L'avenir nous appartient, à nous de préparer le retour du Roi!


Note:

(1) très provisoirement au niveau central, mais la fédération Grand Sud-Ouest est l'exemple-type que la récente dissidence, circonscrite à la branche étudiante parisienne et à certains de ses satellites, est loin d'avoir gangrené les provinces. Se reporter sur le présent blogue à nos récentes activités, dont le cycle de formation, qui continuent et continueront.


(Article publié dans
L'Action Française 2000, n° 2751, du 3 juillet 2008, et annoté par les soins de la Fédération.)

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publié par la Section de Toulouse & Haut-Languedoc - dans Divers
6 juin 2008 5 06 /06 /juin /2008 08:00

"Le Président du Comité directeur de l’Action française et le Directeur de la publication de L’Action Française 2000 ayant pris acte du refus de Philippe Champion et de Thibaud de Bernis de laisser paraître dans le journal de l’Action française un communiqué du Comité directeur, décident de mettre un terme aux fonctions de ces derniers. Le communiqué en question ne faisant que rappeler la ligne constante de l’Action française, notamment sur la question de la légitimité dynastique et sur celle du fonctionnement traditionnel des instances du mouvement, il apparaît donc que MM. Champion et de Bernis ne se reconnaissent plus dans cette ligne. Pour cette raison, ils ne peuvent plus exercer une quelconque autorité à l’Action française.


"Des décisions seront prises rapidement pour assurer la continuité de la parution de notre journal L’Action Française 2000 et la reprise des activités du mouvement."

 

Signé: Stéphane BLANCHONNET,
Président du Comité directeur
de l’Action française

et: Marie-Gabrielle PUJO,
Directeur de la Publication de L’Action Française 2000


Nota. - La fédération Grand Sud-Ouest de l'Action française publie ci-dessus telle quelle la décision du Comité directeur qu'elle approuve totalement. Elle félicite M. Stéphane BLANCHONNET, président incontesté du Comité directeur, et Mademoiselle Marie-Gabrielle PUJO, directeur de L'A.F. 2000, de leur fermeté salutaire et de leur sûreté de jugement, et les assure de son soutien total. La Fédération espère que cet acte d'autorité insigne mettra fin à la crise de confiance rampante dans le Journal et dans le Mouvement. Dans les nouvelles conditions créées, elle souhaite que M. Michel FROMENTOUX prenne immédiatement la direction politique en titre du Journal, ce qui constituerait pour les adeptes du nationalisme intégral un gage de renouveau et de fidélité.
 
BORDEAUX, le 6 juin 2008.
 
Signé: Vincent GAILLERE
Délégué régional de l'Action française
dans le Grand Sud-Ouest.
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publié par la Fédération interprovinciale du Grand Sud-Ouest de l'A.F. - dans Divers
9 décembre 2007 7 09 /12 /décembre /2007 08:00

"Bien sûr, comme tout le monde, j'avais été choqué et ému dimanche, en entendant à la radio qu'une jeune étudiante en journalisme avait été retrouvée en fin de matinée, agonisante, dans une rame du RER D en gare de Creil, après avoir été frappée de nombreux coups de couteau. Et relativement soulagé d'apprendre, dès le lendemain, que son assassin, blessé au cours de l'agression, avait été arrêté avant de passer aux aveux. Mais le pire, pour moi, restait à venir.

 

"Le pire, je l'ai appris hier après-midi. Le pire, c'est que je connaissais cette jeune fille, que j'avais eu le temps de juger et d'apprécier pendant les deux mois de stage qu'elle fit l'an dernier à Valeurs Actuelles, dont je dirigeais alors la rédaction. Elle s'appelait Anne-Lorraine Schmitt, avait 23 ans, et faisait partie de ces enfants qui semblent n'être nés que pour combler leurs parents de joie et de fierté.

 

 

 

"Aînée d'une fratrie de cinq garçons et filles, elle avait passé son bac à la Maison de la Légion d'Honneur de Saint-Denis avant d'être reçue à l'Institut d'Etudes Politiques de Lille, puis d'intégrer à l'automne 2006 le Celsa, l'excellente école des sciences de l'information et de la communication dépendant de la Sorbonne.

 

"Durant son stage, elle avait frappé toute la rédaction par sa culture générale, sa maturité, son exigence vis-à-vis d'elle-même. Une exigence qui lui venait probablement de sa foi : profondément croyante, Anne-Lorraine s'était fortement engagée dans le mouvement scout. Ce qui ne l'empêchait nullement d'être une jeune fille de son temps, charmante, brillante et appréciée de tous.

 

(Anne-Lorraine Schmitt. - Photo D.R.)

 

"Dimanche matin, ses parents l'attendaient sur le quai de la gare d'Orry-la-Ville pour aller en famille à la messe. Un délinquant sexuel récidiviste d'origine turque, déjà condamné en 1996 à cinq ans de prison pour un viol commis sous la menace d'une arme sur la même ligne du RER, aura donc brisé leurs vies en même temps que celle de leur fille.

 

"Mais Anne-Lorraine aura été courageuse jusqu'au bout : en se défendant, en empêchant son agresseur de parvenir à ses fins, elle aura réussi à le blesser en retournant son arme contre lui, ce qui devait permettre son arrestation ultérieure. En félicitant les enquêteurs de cette conclusion rapide, Michèle Alliot-Marie, ministre de l'Intérieur, a assuré les proches d'Anne-Lorraine de sa profonde compassion.

 

"Quelques heures plus tard, à quelques kilomètres de là, les jeunes Moushin (15 ans) et Larami (16 ans), conduisant à grande vitesse et sans casques une moto de cross non homologuée, se tuaient en percutant de plein fouet un véhicule de police en patrouille. Leur mort, on le sait, sert depuis deux jours de prétexte à l'embrasement de plusieurs communes du Val-d'Oise, avec tirs de chevrotines, de grenaille et de balles contre les forces de l'ordre (plus de quatre-vingts policiers blessés) et incendies de commissariats, d'écoles, de bibliothèques et de commerces.

 

(L'enterrement d'Anne-Lorraine Schmitt,

le 1er décembre à Senlis. - Photo D.R.)

 

"Pour tenter d'apaiser les esprits, le chef de l'Etat pourrait recevoir ce mercredi les parents des deux jeunes morts de Villiers-le-Bel. Serait-ce trop lui demander que d'avoir aussi un geste fort vis-à-vis de la famille et des proches d'Anne-Lorraine ? Par exemple en étant représenté à un haut niveau - voire en se rendant lui-même, comme il sait le faire - aux obsèques de cette jeune fille exemplaire qui auront lieu samedi, à 14 h, en la cathédrale de Senlis. Il serait juste, en effet, que les victimes innocentes aient droit dans ce pays à plus d'égards que des délinquants responsables de leur propre malheur."

 

Gérard GACHET

 

 

P.S.  Les parents de la jeune femme ont été reçus à l'Elysée, où on leur aura vraisemblablement conseillé de ne pas faire de vagues; ployant sous le poids de sa responsabilité dans le climat délétère qui règne dans le Pays, Charkeuzy a prononcé le 30 novembre un discours plus retenu, moins impudique que d'habitude à la maison d'éducation de Saint-Denis. Et que s'est-il passé après? Après... rien.

 

La leçon à tirer de ce fait divers tragique est qu'il est à craindre que la mort d'Anne-Lorraine Schmitt, Française exemplaire, n'enlève pas à ses compatriotes les illusions qu'ils pourraient encore avoir sur le caractère "chrétien", moins laïcard que son prédécesseur, du pouvoir de Charkeuzy. Pourtant, tout comme Chirac, celui-ci livre la France au Moloch technocratique, foncièrement antichrétien, européiste, cosmopolite et mondialiste. Jusqu'où faudra-t-il aller dans l'horreur?

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publié par la Fédération interprovinciale du Grand Sud-Ouest de l'A.F. - dans Divers

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