L'Etat policier républicain réprime tous azimuths ces temps-ci (ici, des écolos non-violents contre l'abattage de platanes, avec un odieux menottage d'une vieille! http://video.lefigaro.fr/figaro/video/poitiers-l-arrestation-musclee-d-une-femme-de-72-ans-provoque-l-indignation/4757859628001/ ). Les pacifiques militants gauchisants qui s'opposent aux corridas sont dans son collimateur. Les partisans de la corrida, eux, qui sont surtout des fêtards inoffensifs, ne souhaitent d'ailleurs pas ces brutalités policières et jugent plutôt avec indulgence les "anti". Pourquoi alors laisse-t-"on" la bride sur le cou des gradés de C.R.S.?
Ces abus de "l'Etat de droit" et ces violences gratuites et disproportionnées montrent en réalité la faiblesse du Régime et sa peur irrationnelle de toute forme de contestation, qu'elle soit politique, religieuse, sociale ou culturelle. A contrario, on constate que contester le Régime sur un seul point, même infime, équivaut à le détruire dans les têtes, lui qui prétend faire l'unanimité du Peuple.
Un Régime vraiment national, comme la Monarchie traditionnelle, n'éprouverait pas cette méfiance maladive envers le Peuple et n'aurait pas besoin de tout ce coûteux et vain appareil de répression politique (car aucune police politique ou antiémeutes n'a jamais empêché une révolution, voyez les "printemps arabes"), dissimulé en partie sous le masque commode de l'"antiterrorisme". Seules, une police en tenue chargée de la circulation et quelques "brigades du Tigre" suffiraient!
Le Roi, qui plonge ses racines dans l'Histoire, serait en communion permanente avec le Peuple et son objet serait de satisfaire ses aspirations en les conciliant l'intérêt national défini sur le long terme, non en fonction des prochaines échéances électorales; ses ministres y veilleraient. Il donnerait de larges libertés de conscience, d'expression, d'association et de manifestation aux Français. Il protègerait traditions locales, dignité des animaux et l'environnement, toutes ressources matérielles et morales de notre Pays qui doivent être gérées et conservées dans l'optique des générations futures.
Que les partisans et les opposants à la corrida, qui se plaignent également de l'absence et du rétrécissement des libertés, y réfléchissent bien: il n'y a pas de "bonne" ou de meilleure République, il n'y a que celle, corrompue et dépassée, que nous subissons... La Démocratie (la base gouvernant le sommet) n'existe nulle part sur le globe, la vraie question en politique est de faire coexister le mieux possible l'autorité nécessaire et les libertés les plus larges.
Affaire à suivre et sillon à creuser, donc...
A.F.-Toulouse & Haut-Languedoc