Blog de liaison interdépartemental pour le Toulousain et les Pyrénées orientales de la fédération interprovinciale du Grand Sud-Ouest de l'Action française
Une fois n'est pas coutume: une excellente nouvelle à propos de la dette publique, et qui tombe à pic pour la nouvelle année! Elle prouve qu'un gouvernement socialiste peut être meilleur gestionnaire du déficit qu'un gouvernement dit de droite! Il n'y a d'ailleurs là rien d'étonnant: en effet, face aux réalités de tous ordres, les hommes de gauche ont tendance à montrer moins de scrupules ques les conservateurs timorés, l'Action française l'a constaté de tout temps. "De l'audace, encore de l'audace, toujours de l'audace" semble être leur devise, quitte à mécontenter leurs électeurs.
Toutefois, dans notre situation économique, il reste à opérer un redressement significatif des finances publiques par la réduction des dépenses et investissements plus ou moins justifiés, et ce n'est pas en créant de nouveaux organismes ("comités Théodule" interministériels encore dénoncés récemment par le projet de loi de finances pour 2013) ou postes de fonctionnaires (éducation nationale) qu'on y arrivera, mais entre le champagne, les voeux de Hollande et la bûche, ne boudons pas notre plaisir! Essai à transformer en 2013, donc, chers ministres! Avec ses félicitations pour les résultats obtenus sur le papier, l'Action française encourage vivement le gouvernement sur le sentier lumineux de la réduction des déficits.
A.F.-Toulouse & Haut-Languedoc
"De l'audace,
encore de l'audace,
toujours de l'audace,
et la Patrie est sauvée!"
(Danton)
(Photo D.R.)
"Légère embellie en cette fin d'année sur le front de la dette publique avec une baisse de 14, 5 milliards d'euros au troisième trimestre, selon l'Insee. Pour Pierre Moscovici, le cap du déficit public à 3 % du PIB en 2013 est maintenu.
La dette publique(1) a reculé de 14, 5 milliards d'euros au troisième trimestre 2012 par rapport au trimestre précédent, selon l'étude de l'Insee du 27 décembre, pour s'établir à 1 818,1 milliards d'euros (89,9 % en pourcentage du PIB contre 91 % fin juin). D'après les précisions de l'Insee, cette diminution est due à deux facteurs : le désendettement des administrations publiques centrales(2) (- 13,8 milliards d'euros) et "plus marginalement des administrations de sécurité sociale" (-1,1 milliard d'euros) > voir détails sur la note de conjoncture (PDF) de l'Insee.
"La France n'a pas adopté de budget à l'équilibre depuis trente ans et la dette publique a atteint le chiffre intolérable de 1 700 milliards d'euros en 2011. Il est de notre devoir d'inverser la tendance", a souligné Pierre Moscovici, pour qui l'objectif est de ramener le déficit public sous la barre des 3 % de son produit intérieur brut (PIB) en 2013.
"Après 5,2 % de déficit public en 2011, la France vise l'année prochaine un déficit public de 3 % et [la réduction de] sa dette à partir de 2014", a-t-il précisé (3).
Basé sur les "critères de Maastricht" : indicateurs économiques que les Etats membres doivent respecter dans le cadre du Pacte de stabilité et de croissance. ↩
L’Administration publique centrale (Apuc) regroupe l’État et divers organismes d'administration centrale (Odac) tels que l'Ademe, le CNRS, l'Afnor, la HAS… ↩
Dans un entretien au quotidien économique allemand, Handelsblatt, le 27 décembre. ↩
Source: http://www.gouvernement.fr/gouvernement/la-dette-publique-de-la-france-diminue