(Insigne de la Ligue d'Action française, 1905-1936)
ACTION FRANCAISE TOULOUSAIN
Le rayon d'action de la fédération Grand Sud-Ouest de l'Action française:
un quart de la France, quatre sections actives,
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pour le Toulousain,
le Languedoc
et les Pyrénées orientales
de la
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du Grand Sud-Ouest
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fondée par Pierre Pujo (+)
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SECTION de TOULOUSE & HAUT-LANGUEDOC
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Le Duc d'ORLEANS.
"Pas de doctrine
sans action,
pas d'action
sans doctrine!"
(MAURRAS)
La Fédération interprovinciale du Grand Sud-Ouest de l’Action française communique :
Les résultats du premier tour n’ont pas été conformes aux prévisions de l’Action française Grand Sud-Ouest ; la participation au second tour, pour le candidat patriote que nous soutenions, Jean-Luc Mélenchon, bien que forte de plus de 7000000 de suffrages, s’est jouée à 600000 voix près, soit un mouchoir de poche !
Le succès principal de Mélenchon, indépendamment de son très bon score interclassiste, est d’avoir arraché le patriotisme à la Droite et à l’extrême-Droite pour le rendre à la grande masse non politisée du Peuple.
En revanche, par leur vote aveugle de privilégiés, cadres, vieux et « cathos » ont été, dans ce scrutin, les boulets de la France empêchant tout renouveau de la Patrie. Il doit en être tenu compte pour la politique nationaliste de l’avenir.
Dès le soir du premier tour, la classe politique dans son ensemble appelait à constituer autour de l’ultralibéral Macron, au nom des « valeurs démocratiques », le front républicain. Pour l’Action française, ni la morale, ni le sentiment, ni le ressentiment n’ont rien à faire en politique. Cette injonction seule ne saurait nous conduire à voter automatiquement pour sa concurrente ; en effet, celle-ci a amplement démontré entre les deux tours qu’elle aussi n’est qu’une politicienne parmi d’autres qui ne se démarque nullement par des convictions, un patriotisme ou une intelligence particuliers.
Que ce soit sur la question de l’euro qu’elle souhaite désormais conserver par incapacité ou refus de convaincre les Français de sa nocivité, au lieu de rompre brutalement avec cette chaîne à notre indépendance, – que ce soit son alliance politicarde avec le pseudo-souverainiste Dupont-Aignan qui joue auprès d’elle le rôle peu glorieux de sous-marin de l’U.M.P., – ou sur son plagiat puéril du discours sur la France de Fillon au Puy, qui montre à la fois le mépris dans lequel elle tient ses électeurs potentiels et le vide de sa pensée, Mlle Le Pen n’a pas démontré qu’elle possédait une stature d’homme d’Etat suffisante pour la fonction à laquelle elle aspire.
De plus, il est évident que ne pouvant rassembler une majorité au parlement après les législatives, elle se trouvera de fait en situation de cohabitation pendant 5 ans. Ainsi, quel que soit le président, la France perdra un quinquennat supplémentaire, décrochant de manière de plus en plus irrémédiable du rang qui lui est nécessaire !
L’Action française Grand Sud-Ouest n’obéira donc pas au dictat de la classe politicienne d’élire le candidat de la banque Rothschild. Elle ne votera pas davantage, par réaction sommaire de rejet, pour la candidate protestataire. Quand on prend le critère de l'intérêt national pour guide, le choix en politique n'est pas binaire, il est libérateur. Il consiste à ouvrir une voie utile au Pays, loin des sentiers battus de l'électoralisme. Elle suivra plutôt la grande masse du Peuple de France, cette « troisième France » antieuropéenne, antilibérale, nationale et inclusive dont elle fait partie qui, ne se sentant pas représentée ni par l’extrême-Finance, ni par l’extrême-Droite, compte ne pas cautionner en y participant ce scrutin tronqué : que les libéraux et gogos de l’« antifascisme » d’un côté, les ronchons réactionnaires de la Droite dure et autres racisto-identitaristes de l’autre se comptent !
La fédération interprovinciale du Grand Sud-Ouest de l’Action française, fondée par Pierre Pujo (†) invite donc les patriotes à s’abstenir massivement au deuxième tour de l’élection présidentielle de 2017.
Par-delà les élections la Fédération et ses sections locales – Bordeaux & Basse-Guyenne, Toulouse & Haut-Languedoc, Pau & Pyrénées et Bayonne & pays basque – continueront à œuvrer pour l’instauration d’un Ordre nouveau, à la fois national et social. Pour cela le moyen d’un front commun antilibéral et anticapitaliste national entre prolétaires et classes moyennes de bonne foi est indispensable. Comme le score de Mélenchon l’a démontré, il ne peut se faire que sur le terrain national.
Pour la Fédération :
Le Délégué régional de l’Action française dans le Grand Sud-Ouest,
signé : GAILLERE
La Fédération interprovinciale du Grand Sud-Ouest de l’Action française communique :
Comme elle l’a fait pour les primaires de Droite et de Gauche, la fédération interprovinciale du Grand Sud-Ouest de l’Action française, fondée par Pierre Pujo (†), donne, à l’intention de ses adhérents, militants, sympathisants et plus largement de tous les patriotes de France, ses consignes de vote pour le premier tour des élections présidentielles de 2017.
Des 11 candidats acceptés par le Conseil constitutionnel, nous écartons d’entrée de jeu les candidats extrémistes Arthaud (Lutte ouvrière, trostskistes) et Poutou (Ligue communiste révolutionnaire), qui, en France, ne recueilleront jamais que quelques suffrages. Il est à peine besoin d’ajouter que Macron, candidat artificiellement gonflé de la banque Rothschild, dont la base électorale à la fois libérale à l’anglo-saxonne et sozial-demokrat (6 % du corps électoral), étrangère aux traditions politiques françaises, ne sera pas au deuxième tour. Cheminade, Lassalle ni Hamon non plus.
Autres candidatures de témoignage : les candidatures « souverainistes » de MM. Dupont-Aignan et Asselineau. Comme d’autres dans le passé, elles semblent avoir été suscitées par le Système pour éparpiller les voix des patriotes. M. Asselineau, que nous avons bien étudié, semble un monomaniaque, sorte de polytechnicien à idée fixe et larges œillères, dont le complotisme sélectif et affiché est outrancier ; il est pour le moins étonnant qu’avec ce passif il ait obtenu ses 500 parrainages… De même la candidature Dupont-Aignan, qui a été un « Young Leader » de la French-American Foundation mondialiste, ne saurait représenter une quelconque garantie nationaliste. Le « gaullisme » des deux les empêche de toute façon de voir dans la décadence prévisible de la Vème République la cause de l’aliénation de notre liberté au profit du Gros Argent et de l’atlantisme et donc d’envisager une modification radicale du Système.
Une erreur symétrique consiste à penser qu’on pourrait modifier le Régime démocratique en prenant le contrôle d’un parti politique établi, qu’il soit « de gouvernement » ou d’« opposition ». Si la voie électorale n’est pas à négliger comme accessoire, en vue de la propagande nationaliste, elle ne saurait, à elle seule, sous le mode de scrutin actuel (majoritaire), permettre l’accès ou la participation déterminante au Pouvoir.
Selon les estimations de la Fédération, confirmées par les sondages, la candidate d’extrême-Droite ne sera pas non plus au second tour. Les Français ne sont pas prêts à l’aventure qui consisterait à remettre au hasard le Pouvoir à un agent d’influence étranger (russe), et à un parti dépourvu de cadres éprouvés qui serait de toute façon minoritaire au Parlement. Sa course effrénée à la normalisation par ses adversaires, tant sur le plan politicien et doctrinal qu’historique, au prix de perte de la marque de fabrique protestataire de son parti, la déconsidère aux yeux de ses propres partisans et lui fait perdre tout intérêt auprès d’électeurs potentiels. Or la conception de l’histoire détermine la politique ; par-delà les oppositions factices Gauche-Droite, il y a, dans le pays réel, des patriotismes populaires qui se combinent et se complètent dans leur diversité.
Le candidat de la Droite, François Fillon, a beau, lui, convoquer, de manière explicite, De Gaulle, et de manière subliminale, Barrès, Bainville et même Rivarol et Maurras, à la rescousse d’une candidature en danger de « balladurisation », personne ne croit qu’une Contre-Révolution puisse s’opérer grâce à lui au sein du Régime ; à la différence des familialistes conservateurs de « Sens commun », tous futurs députés, nous croyons qu’il y faudra un changement révolutionnaire. Son pedigree de profiteur du Système et ses liens que nous avons dénoncé avec la Finance anonyme et vagabonde (Ladreit de Lacharrière) ne plaident pas en faveur de sa future marge de manœuvre politico-économique ; la Magistrature suprême exige pourtant, comme condition première de son exercice, cette indépendance.
Du point de vue de l’Action française, qui, en matière électorale, conseille ses amis en toute autonomie et de façon désintéressée (son soutien à Jean-Pierre Chevènement en 2002 en témoigne), les critères principaux du choix du Chef de l’Etat sont: l’indépendance de la France ; la nature du Régime.
La personnalité ou la couleur politique du candidat comptent peu ; son passé n’importe, par contraste, que s’il est capable de rompre avec lui. Les questions mémorielles ou sociétales ne présentent en la circonstance qu’un intérêt secondaire : Nier la réalité charnelle des deux France, – celle de Saint-Louis et celle de Robespierre, – ne suffit pas pour les unir efficacement pour le salut public ; avoir un peuple saint et des familles nombreuses, aussi souhaitable que cela soit, si elles sont dominées par un Régime pourri, ne servirait à rien. La politique n’est pas le cloître d’un monastère, mais un forum grouillant où il faut se faire entendre !
Seul de tous les candidats, Jean-Luc Mélenchon, – dont la fédération Grand Sud-Ouest avait dès 2014 prévu le décollage, – présente, sous tous ces aspects importants pour la France, de multiples avantages :
Il a gardé son indépendance d’esprit et sa haute culture humanistique gréco-latine (que Maurras et Daudet auraient reconnu que comme sœur de la leur) ; en dépit de son appartenance à la classe politique, sa carrière est derrière lui ; il n’a pas de casseroles. Loin de la démagogie et de la langue de bois, très pédagogue, il est quelqu’un avec qui l’on peut débattre honnêtement.
Sa conception de la Nation, comme puissance mondiale non-alignée, est celle de l’Action française, pour qui elle est, rappelons-le avec la Fédération, pluricontinentale, pluriraciale, pluriculturelle et pluriconfessionnelle ; à l’inverse des racisto-identitatistes et à la ressemblance de Pierre Pujo, il y voit une chance pour notre Pays, comme pour les populations ultramarines ; il est un défenseur de l’Unité française et de son influence mondiale, et non uniquement occidentale. Sa volonté de sortir de l’Union européenne et de l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord s’inscrivent logiquement comme préambule à toute politique nationale indépendante.
Il n’est pas jusqu’à sa volonté de supprimer les subventions à l’enseignement privé sous contrat qui ne puisse rendre service à l’Eglise catholique en l’obligeant à l’excellence et à l’affirmation publique de la spécificité de sa foi.
Mais, par-dessus tout, sa volonté de rompre avec la monocratie (pouvoir d’un seul, sans le correctif responsable du temps long d’une dynastie) gaullienne est en soi salutaire ; peu importe que la VIème République qu’il appelle de ses vœux soit parlementaire et faible, elle aura le mérite essentiel de rompre avec le mythe gaulliste qui paralyse, depuis 1940, la réconciliation nationale nécessaire à la Réforme intellectuelle et morale ; elle n’en permettra d’ailleurs que mieux le renouveau de la propagande monarchique indispensable au relèvement définitif du Pays.
L’Action française appelle donc les patriotes à voter, dans l’intérêt bien compris de la France, pour Jean-Luc Mélenchon.
Pour la Fédération :
Le Délégué régional de l’Action française dans le Grand Sud-Ouest,
signé : GAILLERE
La fédération interprovinciale du Grand Sud-Ouest de l'Action française prend acte avec sérénité des premiers résultats de la primaire de la Gauche.
Si le candidat qu'elle soutenait tactiquement, Arnaud Montebourg, n'arrive qu'en troisième place, ne pouvant de la sorte se qualifier pour le second tour, elle constate avec satisfaction que Valls, qu'il s'agissait de battre pour le salut public, est largement devancé par l'ancien ministre Benoît Hamon, clairement positionné sur une ligne de Gauche plus française.
Apparemment, les électeurs ont voulu sanctionner cinq ans de sozial-demokratie à l'allemande, c'est-à-dire d'austérité mal déguisée par des réformes sociétales inutiles, et ne profitant qu'au seul patronat cosmopolite. En donnant une majorité absolue à MM. Hamon et Montebourg, ils plébiscitent une ligne de socialisme français, ouvertement dégagé des contraintes européennes et mondialistes, qui peut déboucher, les circonstances aidant, sur un retour à la plénitude de l'Indépendance nationale, notre but ultime.
Pour l'Action française-canal historique, la priorité d'éliminer du jeu politique l'ex-premier ministre Valls, qui a fait tant de mal à la France, demeure impérative, quel que soit le cas de figure du second tour. Aussi, nous recommandons à tous ceux de nos sympathisants ayant participé au premier tour de la primaire de faire de même pour le second, et d'y voter, comme Montebourg lui-même le recommande, pour M. Hamon.
Hamon, qui a démissionné du gouvernement jugé trop libéral en même temps que Montebourg et pour les mêmes raisons (http://www.lefigaro.fr/elections/presidentielles/2017/01/29/35003-20170129ARTFIG00197-du-mjs-a-la-presidentielle-l-ascension-de-benoit-hamon-en-dix-dates.php), quoique moins flamboyant que celui-ci a manifestement su convaincre à Gauche. Mathématiquement, il peut et doit battre Valls; l'A.F. lui prêtera donc son concours actif!
La Fédération, - qui suit désormais le développement de la campagne en temps réel, grâce aux billets incisifs de sa nouvelle page "fessebouc" ( https://www.facebook.com/Action-fran%C3%A7aise-Grand-Sud-Ouest-Bordeaux-Toulouse-Pau-Bayonne-1878104159091410/ ), à laquelle elle invite ceux que ça intéresse à s'abonner pour connaître sa position officielle tout au long de celle-ci et agir en fonction de celle-ci, - donnera bien entendu, le moment venu, des consignes de vote pour le premier tour des élections présidentielles sur ses blogues officiels, lesquels continueront également à publier, avec leur régularité et leur rigueur d'analyse habituelles, des articles de fond sur tous les sujets.
Pour la Fédération:
Le Délégué régional de l'Action française dans le Grand Sud-Ouest,
signé: GAILLERE
Comme elle l'a fait pour la primaire de Droite (http://actionfrancaiseaquitaine.over-blog.com/2016/11/voter-fillon-pour-battre-sarkozy-et-juppe.html), la fédération Grand Sud-Ouest de l'Action française donne des indications de vote pour celle de Gauche. Faire une politique utile au Pays, comme nous nous y employons loin de tout activisme stérile, c'est se saisir de toutes les occasions de le sauver, fut-ce les plus infimes!
Parmi les sept candidats retenus (http://www.lefigaro.fr/elections/presidentielles/primaires-gauche/2016/08/19/35005-20160819ARTFIG00243-qui-sont-les-cinq-candidats-a-la-primaire-a-gauche.php), il convient d'écarter de prime abord les candidats des mouvements associés au parti socialiste qui n'ont aucune chance: Mme Pinel et MM. Benhamias et de Rugy, même si M. Jean-Luc Benhamias, ancien militant gauchiste passé par l'écologie et devenu notable, est de loin celui qui inspire le plus d'intérêt du point de vue nationaliste.
Restent les quatre socialistes: MM. Hamon, Montebourg, Peillon et Valls. Tous ont partagé, à des postes divers, les responsabilités gouvernementales sous la présidence malheureuse de François Hollande.
Il semble cependant qu'il faille faire un distinguo dans le caractère mortifère de leurs politiques démagogiques. Si le passage de M. Hamon au gouvernement a été relativement insipide, on ne saurait en dire autant de ses collègues.
En effet, alors que M. Peillon a été, à l'Education nationale, d'un laïcisme agressif complètement démodé, mais largement dans les nuées, M. Valls, comme ministre de l'intérieur puis comme premier ministre, a été l'artisan le plus actif du quinquennat en matière d'aliénation haineuse de nos libertés, continuant en cela l'agenda "néo-con" de Sarközy.
Ainsi, tout comme Sarközy et Juppé étaient à éliminer politiquement à Droite, Valls apparait nettement comme le candidat le plus néfaste à l'intérêt de la France. D'ailleurs, la candidature de Peillon, téléguidée à la dernière minute par l'Elysée pour défendre le bilan de Hollande et faire échec à celle de Valls, est trop négative pour rassembler largement. Tout au plus, peut-elle rallier les plus "légitimistes" des socialistes.
Telle n'est pas la démarche de Montebourg, entamée, non sans enflure, dès son départ du gouvernement, et dont la coloration de Gauche et cocardière ne peut que plaire à l'électeur de base. Dès lors, le recours au vote Montebourg semble, pour ceux de nos sympathisants qui ont l'intention de participer à ces primaires, la seule option efficace pour battre Valls. Que son échec soit cuisant est une nécessité absolue pour torpiller la suite de sa carrière antifrançaise.
Soulignons que Montebourg, au ministère de l'industrie, a été confronté de plein fouet aux délocalisations, voulues par la "fortune anonyme et vagabonde", qui tuent notre économie, ce qui, toutes choses égales, n'a pas dû manquer de lui inspirer une conception plus nationale du socialisme français.
La Fédération appelle donc tous ses amis à employer sans hésiter ce moyen, puisqu'il permet de peser sur le cours ultérieur du processus électoral. Notre force est sans doute d'avoir raison, mais, en l'état de nos forces, tout ce que nous pouvons est de faire, avec notre bulletin, échec au Mal, à la Mort démocratiques dans ses incarnations les plus dangereuses. Faisons-le joyeusement!
Pour la Fédération:
Le Délégué régional de l'Action française dans le Grand Sud-Ouest,
signé: GAILLERE
Les primaires de la Droite auront lieu le 20 novembre.
Fidèle à son réalisme habituel, qui consiste, sans se situer à Droite ni à Gauche, à tirer parti de tous les évènements politiques pour faire avancer la Cause nationale et royale, la fédération Grand Sud-Ouest de l'Action française recommande à ceux de ses sympathisants qui auraient l'intention d'y participer de voter pour l'ancien premier ministre François Fillon.
En effet, voter Fillon, c'est faire, à la fois, échec au bateleur de foire Sarközy dont le quinquennat a été calamiteux sur tous les plans (de l'économie à la Libye), et à Juppé qui, dans tous les mandats qu'il a exercé (adjoint aux finances de Chirac à Paris, ce pour quoi il a été condamné, ministre des affaires étrangères de Sarközy ou maire de Bordeaux) a témoigné d'une rare nullité d'énarque.
De tous les candidats, Fillon est le mieux placé dans ce but (http://www.lefigaro.fr/politique/le-scan/2016/11/15/25001-20161115ARTFIG00384-un-sondage-donne-francois-fillon-vainqueur-de-la-primaire-de-la-droite-et-du-centre.php; http://www.atlantico.fr/decryptage/sondage-exclusif-francois-fillon-rattrape-nicolas-sarkozy-pour-1er-tour-primaire-et-battrait-largement-alain-juppe-au-second-2880518.html/page/0/2); il est aussi celui qui a le plus le sens de l'Etat, ainsi que de réelles qualités humaines. Ses idées de thérapie de choc à la française en matière économique (http://www.lefigaro.fr/vox/politique/2016/11/24/31001-20161124ARTFIG00148-francois-fillonet-margaret-thatcher-meme-combat-vraiment.php) et de restauration de l'autorité de l'Etat, tranchant avec le consensus libéral-libertaire politiquement-correct (http://www.lefigaro.fr/vox/politique/2016/12/12/31001-20161212ARTFIG00258-francois-fillon-ce-que-je-veux-pour-la-securite-sociale.php), du P.S. au néo-F.N., peuvent seules redonner à la France l'énergie de croire en son destin et d'oser agir (https://www.fillon2017.fr/2016/08/28/discours-sable/). Il est l'un des rares hommes d'Etat que la République possède. Il serait dommage qu'il reste inemployé.
La Fédération donnera également des consignes pour la primaire de Gauche.
Le Délégué régional de l'Action française dans le Grand Sud-Ouest,
Signé: GAILLERE
Le discours quasi-contre-révolutionnaire de Fillon le 28 août dernier, à Sablé-sur-Sarthe!
Ce pourrait être le sujet d'une comédie! On verra dans l'article ci-dessous, sur les goûts luxueusement Ancien-Régime en matière de cadre de vie et de "travail" de Baylet, l'un des princes qui nous gouvernent, comment les vieux rad-socs méridionaux sont des démocrates caricaturaux. Avec eux, plus besoin de propagande antidémocrate! Ils sont une réclame vivante contre le Régime!
Il ne reste plus qu'à crier: A bas la République!
A.F.-Toulouse & Haut-Languedoc
Alors que des échéances électorales s'approchent, la fédération Grand Sud-Ouest de l'Action française, fondée par Pierre Pujo et dirigée sans discontinuer depuis 15 ans par le Délégué régional Gaillère, propose à ses fidèles lecteurs de projeter quelque lumière sur le paysage politique français, dont Maurras a prouvé qu'il ne se limitait pas à l'électoralisme (on lira ici une analyse autre privilégiant une optique démocratique: http://www.lefigaro.fr/vox/politique/2015/11/20/31001-20151120ARTFIG00283-attentats-du-13-novembre-quels-effets-sur-la-politique-interieure.php), et de leur adresser des conseils pratiques.
Prélude comique: Du rififi à l'extrême-Droite, ou dans le Sud-Est, rien de nouveau!
Ceux que ça intéresse encore, après quarante ans d'activisme électoral, ou les naïfs et les niais de tous bords qui s'imaginent qu'en mettant son drapeau dans sa poche et en faisant sans efforts de la politique 2.0, cette fois, "on va gagner avec nos idées", liront ci-après les derniers développements du feuilleton du F.N. new look (http://www.lefigaro.fr/politique/2015/11/09/01002-20151109ARTFIG00269-aymeric-chauprade-pourquoi-je-quitte-le-front-national.php ; ici l'amertume dudit "géopoliticien" se fait encore plus explicite: http://www.lefigaro.fr/politique/le-scan/coulisses/2015/12/10/25006-20151210ARTFIG00078-aymeric-chauprade-les-le-pen-n-ont-aucune-morale.php). Un ouvrage de politologues démontre, fort opportunément et de façon convaincante, à l'occasion des prochaines élections régionales, que le néo-F.N. est incapable, faute de cadres et de militants formés, de gouverner quoi que ce soit, commune, région ou Nation (eux-mêmes le reconnaissent ici: http://www.lefigaro.fr/politique/2015/11/09/01002-20151109ARTFIG00240-au-front-national-la-perspective-d-acceder-au-pouvoir-est-redoutee-par-certains.php ; et là: http://www.lefigaro.fr/politique/le-scan/citations/2015/11/13/25002-20151113ARTFIG00286-marion-marechal-le-pen-si-nous-echouons-nous-sommes-tricard-pour-30-ans.php ; et encore là, où on découvre que ce parti ne sera prêt... qu'en 2022! http://www.lefigaro.fr/politique/le-scan/couacs/2015/12/10/25005-20151210ARTFIG00277-regionales-les-listes-de-marine-le-pen-pas-epargnees-par-les-outrances.php). Constat que l'Action française a fait de multiples fois et sur lequel il est superflu de revenir en détail.
I / Nos consignes de vote
En s'élevant plus généralement au-dessus du cas particulier, et éphémère, de ce parti, en l'absence de toute candidature valable pour le Pays (c'est-à-dire souverainiste), devant l'inutilité de ses élections et leur absence de signification politique profonde, nationale ou locale, la consigne officielle de vote de la fédération Grand Sud-Ouest de l'Action française est la suivante:
ABSTENTION TOTALE LES 6 ET 13 DECEMBRE.
Pour deux raisons de fond:
1°/ Dans le cadre législatif actuel (loi de 1988 sur le financement des partis), voter, quel que soit le bulletin choisi, c'est financer les partis, donc faire vivre la Démocratie que nous voulons détruire, entretenir le Mal dont souffre la France;
2°/ Les circonscriptions régionales ne correspondent à aucune réalité, ni politique, ni historique, ni géographique, ni humaine, ni économique, ni culturelle; participer à ces élections légitimerait un charcutage de circonstance sans avenir pour la décentralisation réaliste que l'Action française appelle de ses vœux, ni utilité pour la Patrie;
Et une d'opportunité:
Le scrutin n'ayant dès lors aucun enjeu véritable, le paysage politique français dans son ensemble (extrêmes compris) étant unanimement discrédité, les patriotes n'ont pas à arbitrer les querelles intestines des démagogues professionnels qui masquent mal que, faute d'une volonté politique nationale, les décisions se prennent ailleurs (à Washington, à Berlin et à Bruxelles, principalement). A l'Action française, notre combat est politique, pas politicien!
Ajoutons par parenthèse que les récents attentats ne sauraient changer cette position fondamentale: Notre Patrie est la France, pas la Démocratie; c'est la France éternelle qui était visée le 13 novembre. La France doit rester étrangère aux tripatouillages électoralistes, et à leur politique étrangère démente. Le pays réel, notre véritable communauté politique, n'a surtout pas à s'en solidariser: manifester par ces élections un attachement sentimental et émotif à ce Système corrompu serait une faute, car les attentats sont, au moins indirectement, de la responsabilité du Régime. Qui nous dit, d'ailleurs, que les terroristes n'ont pas choisi la date de leurs méfaits exprès pour faire monter artificiellement tel parti d'opposition et, ainsi, accroître les incompréhensions et les tensions entre communautés spirituelles? Pour cette raison aussi, nous devons refuser de faire, en votant, le jeu des terroristes.
II / Les raisons d'une tactique d'Action française
De toutes ces raisons, il résulte qu'une abstention franche et massive aura plus de sens politique qu'un vote de protestation, ou antigouvernemental: on sait qu'à presque toutes les élections désormais, sauf les présidentielles et les municipales, et encore, l'abstention atteint les 60 % du corps électoral. Quel désaveu pour la Démocratie qui prétend parler au nom du Peuple et quelle peur pour ses profiteurs!
Il faut aller plus loin encore dans l'antidémocratisme foncier des Français, aujourd'hui manifeste (http://etudiant.lefigaro.fr/les-news/actu/detail/article/regionales-forte-abstention-et-droitisation-des-jeunes-attendues-17909/): De même que les démagogues prônent 100 % de bacheliers, nous devons tendre vers 80 % d'abstention à chaque élection. L'objectif d'un nouveau record antirépublicain est à notre portée. Cette politique de boycott, la seule arme politique véritablement efficace en notre possession, devra être poursuivie jusqu'à l'extinction totale, légale et pacifique, de ce Système politique de l'âge des cavernes.
Bien évidemment, elle ne peut être la seule employée pour instaurer durablement un Régime enfin conforme au souhait exprimé inconsciemment par les Français d'un gouvernement d'autorité et à l'intérêt national. Il ne s'agit pas non plus de pousser cette politique jusqu'à la non-participation à la vie du pays réel, bien que celui-ci soit largement infesté par l'esprit individualiste et libéral, mais seulement aux jeux funestes du pays légal.
Dans cette perspective, l'Action française-Grand Sud-Ouest, seule organisation légitime à parler en toute indépendance, en France, au nom de nos Maîtres, doit continuer d'être une force de propositions alternatives et de prévision de l'avenir français. Elle le sera contre vents et marées.
Pour que vive la France, à bas la Démocratie!
Pour la fédération interprovinciale du Grand Sud-Ouest de l'Action française:
Le Délégué régional,
Vincent GAILLERE
P.S. (!) post-électoral qui confirme la justesse des vues de l'Action française-Grand Sud-Ouest et justifie notre refus de participer à cette mascarade: Pour ne citer qu'un politologue au lendemain des élections régionales: "Tous les signals d'alarme et autres mises en garde sur les risques de disparition du parti socialiste étaient évidemment des fariboles et des fantasmes d'intellectuels. Un parti qui a des centaines de milliers d'élus, un vaste socle clientéliste et de puissants relais médiatiques est insubmersible, même lorsque, conduit par le premier ministre Michel Rocard, il n'obtient que 11 % à des élections européennes.C'est comme dans le roman et film Le Guépard: tout change pour que rien ne change." Quoi de plus vrai? http://www.lefigaro.fr/vox/politique/2015/12/13/31001-20151213ARTFIG00199-pourquoi-le-fn-cale-toujours-au-second-tour.php...
A l'occasion des prochaines élections municipales 2014, qui donnent lieu à un festival de démagogie, et pour mieux faire comprendre à nos lecteurs l'inanité intrinsèque du vote, nous donnons le texte suivant, tiré du recueil tardif Mes Idées politiques, où Maurras en démonte une fois pour toutes les rouages ineptes.
La fédération interprovinciale du Grand Sud-Ouest de l'Action française et ses sections de Bordeaux & Basse-Guyenne, de Toulouse & Haut-Languedoc, de Pau & Pyrénées et de Bayonne & pays basque appellent tous leurs amis à faire oeuvre de salubrité publique en participant à ce scrutin, qui est le seul sur lequel la vox populi peut réellement et utilement peser et à faire barrage aux candidats antinationaux de Gauche comme de Droite.
L'argument, périodiquement utilisé par la Droite parlementaire, selon laquelle il faudrait "battre la Gauche" ou "faire gagner la Droite" n'est qu'un attrape-couillons: il n'y a que de minimes différences de forme, de style et de taux d'imposition entre les uns et les autres. La piquette est la même, seule l'étiquette change!
Le vote doit être utilisé de façon stratégique, suivant les circonstances de temps et de lieu. Dans le cas d'une petite ville bien gérée par un maire "de Gauche", on ne doit pas hésiter à lui donner son appui; au contraire, dans le cas d'une grande ville médiocrement dirigée par un homme politique "de Droite" dont les ambitions sont au niveau national, et qui la ruine, cet homme doit être battu à tout prix! En bref, le vote, c'est comme la chasse: au premier comme au second tour, on élimine les nuisibles!
"Est-ce clair?" comme disait Maurras!
Action française-Grand Sud-Ouest
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Voici maintenant le texte de Maurras où tout est dit en quelques phrases:
« Nous n'avons jamais songé à supprimer le suffrage universel. On peut dire que le suffrage universel doit élire une représentation et non un gouvernement, sans vouloir supprimer ce suffrage, et en voulant tout le contraire. Car ce suffrage, entre bien des vertus ou bien des vices, possède une propriété fondamentale, inhérente à son être même : Le suffrage universel est conservateur. Les théoriciens plébiscitaires n'ont pas tort de comparer le suffrage universel à la « masse » des physiciens. Il est à peu près aussi « inerte » qu'elle. Leur tort est de mal appliquer cette vérité, et de considérer un suffrage inerte soit comme le moyen de créer le Souverain, soit comme un ressort d'opposition et de révolution. Leur erreur sur le premier point est évidente. Sur le second, il suffit de songer qu'il faut un prestige bien fort, une popularité bien puissante pour émouvoir, pour ébranler un pesant amas de volontés qui ne concordent que dans l'idée d'un profond repos. L'appel au peuple peut être un utile et puissant levier dans les périodes de trouble, quand le gouvernement hésite et incline de lui-même à la mort. Il ne vaut pas grand-chose dans les autres cas. Il ne vaut rien contre un parti bien constitué, fort, uni, résolu à exploiter la nation jusqu'à l'os. [...] La foule acquiesce, suit, approuve ce qui s'est fait en haut et par-dessus sa tête. Il faut des mécontentements inouïs pour briser son murmure d'approbation. La foule ressemble à la masse : inerte comme elle. Ses violences des jours d'émeute sont encore des phénomènes d'inertie; elle suit la ligne du moindre effort; il est moins dur de suivre des penchants honteux ou féroces que de leur résister par réflexion et volonté. La faculté de réagir, très inégalement distribué, n'arrive à sa plénitude que dans un petit nombre d'êtres choisis, seuls capables de concevoir et d'accomplir autre chose que ce qui est. Le nombre dit amen, le suffrage universel est conservateur. »
Charles Maurras,
Mes idées politiques,
Fayard, 1937
P.S. (post-scriptum): Nous remercions vivement le site de l'Assemblée nationale pour nous avoir remis ce texte puissamment antidémocratique en mémoire (http://www.assemblee-nationale.fr/histoire/suffrage_universel/suffrage-questions.asp#Action ).
Quel été palpitant, décidément! Je lis dans mon journal que Maxime Brunerie, l'identitariste qui avait tenté d'assasiner, le 14-Juillet 2002, le président de la République de l'époque sur les Champs-Elysées, a fait l'objet le 3 août dernier, d'une mesure gracieuse de libération anticipée, alors même qu'il n'a pas effectué la totalité de sa peine.
Selon son avocat, "on" a fait passer en prison à Brunerie un B.T.S. et "on" lui a trouvé un travail justifiant sa mise en liberté. A qui fera-t-on croire qu'alors que des millions de Français sont au chômage, Brunerie, qui était en 2002 un oisif, sans qualification, de 25 ans, vivant dans l'Essone, département sinistré s'il en est, trouve du boulot! Ne me parlez plus de la crise!
De deux choses l'une: ou bien, en République, tenter de tuer le président est somme toute une infraction bénine, ou bien on n'explique la mansuétude dont fait l'objet cet individu que par une protection occulte et persévérante. Le tout est de savoir laquelle, et dans quel but elle s'exerce.
Un début de piste est peut-être que les identitaristes, hier comme aujourd'hui, par le caractère sommaire de leurs "idées" et de leur activisme, sont des repoussoirs idéaux pour le Pouvoir républicain: ces "extrémistes", comme dit justement le Juppé, dégoûtent les honnêtes gens, qui n'ont plus qu'à se jeter dans les bras de quelque Sarközy rassurant! Et le tour électoral est joué! Cela mérite toutes les clémences, ne trouvez-vous pas?
Flash-back: le 21-Avril 2002, le candidat nationaliste Le Pen était au deuxième tour de l'élection présidentielle. Pendant les deux semaines séparant le premier du deuxième tour, une véritable campagne de haine, mobilisant la jeunesse fanatisée, remplit les médias. Les officines politiques et policières sont sur les dents pour discréditer l'extrême-droite aux yeux de l'opinion.
Que, dans ce contexte artificiellement troublé par les jeux naturels de la démocratie (où tous les coups sont permis), un groupuscule politique marginal et surveillé de près par les R.G. ait été manipulé par des cercles proches du Pouvoir n'est nullement exclu. En revanche, qu'un type avec une dégaine louche, le visage couvert par une capuche, ait pu se balader avec un étui à guitare sur les Champs, sans être contrôlé une seule fois par les policiers en tenue ou en civil qui pullulent en ces lieux ce jour-là, l'est totalement. Sans même parler du fait de pouvoir monter en un instant une carabine au milieu de la foule des badauds, sans que personne ne s'aperçoive de rien. Concluez...
On se rappelle qu'à la suite de ce pseudo-attentat, le groupuscule pagano-identitariste a été dissous, pour la forme, en conseil des ministres. Ce qui ne l'a nullement empêché de se reconstituer aussitôt après, de bénéficier depuis d'une bien étrange tolérance, et même de trouver, dit-on, des fonds auprès de généreux donateurs... Ca ne vous rappelle rien, vraiment? Au fait, qui a dit que "La République est un régime qui gouverne mal, mais se défend bien"?
La fédération Aquitaine-Grand Sud-Ouest de l'Action française rappelle à ses adhérents et sympathisants la position prémonitoire d' "abstention antidémocratique" qu'elle avait pris, dès le 23 mars dernier, au sujet des élections européennes et qui est plus que jamais d'actualité: en effet, l'abstention, qui promet d'être massive, sera, pour les Français qui ont dit Non à tout projet de constitution européenne, le prolongement du 29-Mai 2005 par d'autres moyens. La majorité non-votante donnera, aux institutions européennes et à la République dite française qui les soutient, un coup de boutoir infiniment plus retentissant encore que ne le ferait un vote protestataire, quel qu'il soit. Le 7 juin, faisons donc trembler le Gueuse européenne sur ses bases!
"Alors qu'une certaine fébrilité puérile touche les milieux dits "nationaux" à l'occasion de la constitution de listes pour les élections de juin prochain, la fédération Aquitaine-Grand Sud-Ouest de l'Action française saisit l'occasion de préciser qu'elle n'apporte aucun soutien direct ou indirect à aucune liste aux élections européennes.
"Elle considère que, loin d'exprimer la voix du pays réel, qui réclame la solidarité nationale entre la métropole et l'outre-mer, le retour de l'Etat fort et de son Chef naturel et national, Mgr le Comte de Paris, Duc de France, ce scrutin n'est qu'un leurre auquel les adeptes du nationalisme intégral n'attacheront aucune espèce d'importance. L'A.F.-Grand Sud-Ouest laisse donc à l'appréciation de ses amis le choix d'y participer ou non.
"Il n'en peut rien sortir de bon pour la France qui est et doit demeurer le seul objet de notre action politique et de nos préoccupations, en-dehors de tout communautarisme. Les circonscriptions électorales, comme celle où nous vivons, ont été charcutées de façon à permettre aux partis politiques en place de s'en tirer avec le moins de casse possible, et d'éliminer les autres. Plus généralement, l'Europe supranationale, quel que soit l'esprit dans lequel elle est conçue, n'est pas et ne peut pas, faute d'une conscience commune, devenir une réalité politique. Au surplus, l'A.F. n'a pas à se soucier des plans de carrière et des rentes de situation de politiciens aux dents longues, fussent-ils "patriotes". (1)
"Certains vantent les bienfaits qu'une Internationale blanche, à la fois raciste et contre-révolutionnaire, défendant en même temps les "racines païennes et chrétiennes" de l'Europe, apporterait à notre patrie. Nous mettons en garde les catholiques sérieux contre ce genre d'expériences, souvent avortées. Gardons un état d'esprit politique, ne tombons pas dans ce romantisme de cagoulards!
"D'autres, sur tous les tons, parlent d'une autre Europe, d'anticapitalisme, d'Europe des nations ou des peuples (2), d'Europe à géométrie variable, autant de termes pas ou mal définis. Ils prétendent "gagner avec leurs idées", mais sans rompre avec le Système républicain: comment seraient-ils libres de défendre sans arrière-pensées notre Bien commun? Les patriotes conséquents se demanderont plutôt si un régime en faillite qui met aux voix notre indépendance et se couche devant l'Oncle Sam est encore français.
"Dès lors, il convient que les Français conscients et organisés refusent de prêter l'oreille à tous ces faux prophètes. "La France, la France seule" doit être notre règle. A terme, seul un changement de régime, la restauration de la Monarchie traditionnelle, héréditaire, antiparlementaire et décentralisée pourra assurer sur des bases stables notre indépendance et nos libertés. N'oublions pas que "ce n'est pas Européens, c'est Français que nous sommes!" (MAURRAS.)"
(1) Ajoutons qu'elle n'a aucun intérêt à prendre part aux déchirements de la Droite nationale ou souverainiste, pour un enjeu nul.
(2) Ou de la vie.
Alors qu'une certaine fébrilité puérile touche les milieux dits "nationaux" à l'occasion de la constitution de listes pour les élections de juin prochain, la fédération Aquitaine-Grand Sud-Ouest de l'Action française saisit l'occasion de préciser qu'elle n'apporte aucun soutien direct ou indirect à aucune liste aux élections européennes.
Elle considère que, loin d'exprimer la voix du pays réel, qui réclame la solidarité nationale entre la métropole et l'outre-mer, le retour de l'Etat fort et de son Chef naturel et national, Mgr le Comte de Paris, Duc de France, ce scrutin n'est qu'un leurre auquel les adeptes du nationalisme intégral n'attacheront aucune espèce d'importance. L'A.F.-Grand Sud-Ouest laisse donc à l'appréciation de ses amis le choix d'y participer ou non.
Il n'en peut rien sortir de bon pour la France qui est et doit demeurer le seul objet de notre action politique et de nos préoccupations, en-dehors de tout communautarisme. Les circonscriptions électorales, comme celle où nous vivons, ont été charcutées de façon à permettre aux partis politiques en place de s'en tirer avec le moins de casse possible, et d'éliminer les autres. Plus généralement, l'Europe supranationale, quel que soit l'esprit dans lequel elle est conçue, n'est pas et ne peut pas, faute d'une conscience commune, devenir une réalité politique. Au surplus, l'A.F. n'a pas à se soucier des plans de carrière et des rentes de situation de politiciens aux dents longues, fussent-ils "patriotes".
Certains vantent les bienfaits qu'une Internationale blanche, à la fois raciste et contre-révolutionnaire, défendant en même temps les "racines païennes et chrétiennes" de l'Europe, apporterait à notre patrie. Nous mettons en garde les catholiques sérieux contre ce genre d'expériences, souvent avortées. Gardons un état d'esprit politique, ne tombons pas dans ce romantisme de cagoulards!
D'autres, sur tous les tons, parlent d'une autre Europe, d'anticapitalisme, d'Europe des nations ou des peuples, d'Europe à géométrie variable, autant de termes pas ou mal définis. Ils prétendent "gagner avec leurs idées", mais sans rompre avec le Système républicain: comment seraient-ils libres de défendre sans arrière-pensées notre Bien commun? Les patriotes conséquents se demanderont plutôt si un régime en faillite qui met aux voix notre indépendance et se couche devant l'Oncle Sam est encore français.
Dès lors, il convient que les Français conscients et organisés refusent de prêter l'oreille à tous ces faux prophètes. "La France, la France seule" doit être notre règle. A terme, seul un changement de régime, la restauration de la Monarchie traditionnelle, héréditaire, antiparlementaire et décentralisée pourra assurer sur des bases stables notre indépendance et nos libertés. N'oublions pas que "ce n'est pas Européens, c'est Français que nous sommes!" (MAURRAS.)