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Pour En Savoir Plus Sur Nous...

  • Section de Toulouse-Languedoc d'Action française
  • Refondée en 2008 après une période d'hibernation par le Délégué régional de l'Action française dans le Grand Sud-Ouest Vincent Gaillère, la section de Toulouse & Haut-Languedoc rayonne sur la Haute-Garonne, le Tarn, le Tarn-et-Garonne, le Lot, l'Aude, l'Aveyron, l'Ariège et les Pyrénées-Orientales.
  • Refondée en 2008 après une période d'hibernation par le Délégué régional de l'Action française dans le Grand Sud-Ouest Vincent Gaillère, la section de Toulouse & Haut-Languedoc rayonne sur la Haute-Garonne, le Tarn, le Tarn-et-Garonne, le Lot, l'Aude, l'Aveyron, l'Ariège et les Pyrénées-Orientales.

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"Que faire?" La réponse de Maurras!

"Pas de doctrine

sans action,

pas d'action

sans doctrine!"

(MAURRAS)

 

Archives Militantes De L'action Française-Toulousain Depuis 2007!

17 avril 2017 1 17 /04 /avril /2017 08:00

 

La Fédération interprovinciale du Grand Sud-Ouest de l’Action française communique :

 

Comme elle l’a fait pour les primaires de Droite et de Gauche, la fédération interprovinciale du Grand Sud-Ouest de l’Action française, fondée par Pierre Pujo (†), donne, à l’intention de ses adhérents, militants, sympathisants et plus largement de tous les patriotes de France, ses consignes de vote pour le premier tour des élections présidentielles de 2017.

Des 11 candidats acceptés par le Conseil constitutionnel, nous écartons d’entrée de jeu les candidats extrémistes Arthaud (Lutte ouvrière, trostskistes) et Poutou (Ligue communiste révolutionnaire), qui, en France, ne recueilleront jamais que quelques suffrages. Il est à peine besoin d’ajouter que Macron, candidat artificiellement gonflé de la banque Rothschild, dont la base électorale à la fois libérale à l’anglo-saxonne et sozial-demokrat (6 % du corps électoral), étrangère aux traditions politiques françaises, ne sera pas au deuxième tour. Cheminade, Lassalle ni Hamon non plus.

Autres candidatures de témoignage : les candidatures « souverainistes » de MM. Dupont-Aignan et Asselineau. Comme d’autres dans le passé, elles semblent avoir été suscitées par le Système pour éparpiller les voix des patriotes. M. Asselineau, que nous avons bien étudié, semble un monomaniaque, sorte de polytechnicien à idée fixe et larges œillères, dont le complotisme sélectif et affiché est outrancier ; il est pour le moins étonnant qu’avec ce passif il ait obtenu ses 500 parrainages… De même la candidature Dupont-Aignan, qui a été un « Young Leader » de la French-American Foundation mondialiste, ne saurait représenter une quelconque garantie nationaliste. Le « gaullisme » des deux les empêche de toute façon de voir dans la décadence prévisible de la Vème République la cause de l’aliénation de notre liberté au profit du Gros Argent et de l’atlantisme et donc d’envisager une modification radicale du Système.

Une erreur symétrique consiste à penser qu’on pourrait modifier le Régime démocratique en prenant le contrôle d’un parti politique établi, qu’il soit « de gouvernement » ou d’« opposition ». Si la voie électorale n’est pas à négliger comme accessoire, en vue de la propagande nationaliste, elle ne saurait, à elle seule, sous le mode de scrutin actuel (majoritaire), permettre l’accès ou la participation déterminante au Pouvoir.

Selon les estimations de la Fédération, confirmées par les sondages, la candidate d’extrême-Droite ne sera pas non plus au second tour. Les Français ne sont pas prêts à l’aventure qui consisterait à remettre au hasard le Pouvoir à un agent d’influence étranger (russe), et à un parti dépourvu de cadres éprouvés qui serait de toute façon minoritaire au Parlement. Sa course effrénée à la normalisation par ses adversaires, tant sur le plan politicien et doctrinal qu’historique, au prix de perte de la marque de fabrique protestataire de son parti, la déconsidère aux yeux de ses propres partisans et lui fait perdre tout intérêt auprès d’électeurs potentiels. Or la conception de l’histoire détermine la politique ; par-delà les oppositions factices Gauche-Droite, il y a, dans le pays réel, des patriotismes populaires qui se combinent et se complètent dans leur diversité.

Le candidat de la Droite, François Fillon, a beau, lui, convoquer, de manière explicite, De Gaulle, et de manière subliminale, Barrès, Bainville et même Rivarol et Maurras, à la rescousse d’une candidature en danger de « balladurisation », personne ne croit qu’une Contre-Révolution puisse s’opérer grâce à lui au sein du Régime ; à la différence des familialistes conservateurs de « Sens commun », tous futurs députés, nous croyons qu’il y faudra un changement révolutionnaire. Son pedigree de profiteur du Système et ses liens que nous avons dénoncé avec la Finance anonyme et vagabonde (Ladreit de Lacharrière) ne plaident pas en faveur de sa future marge de manœuvre politico-économique ; la Magistrature suprême exige pourtant, comme condition première de son exercice, cette indépendance.

Du point de vue de l’Action française, qui, en matière électorale, conseille ses amis en toute autonomie et de façon désintéressée (son soutien à Jean-Pierre Chevènement en 2002 en témoigne), les critères principaux du choix du Chef de l’Etat sont: l’indépendance de la France ; la nature du Régime.

La personnalité ou la couleur politique du candidat comptent peu ; son passé n’importe, par contraste, que s’il est capable de rompre avec lui. Les questions mémorielles ou sociétales ne présentent en la circonstance qu’un intérêt secondaire : Nier la réalité charnelle des deux France, – celle de Saint-Louis et celle de Robespierre, – ne suffit pas pour les unir efficacement pour le salut public ; avoir un peuple saint et des familles nombreuses, aussi souhaitable que cela soit, si elles sont dominées par un Régime pourri, ne servirait à rien. La politique n’est pas le cloître d’un monastère, mais un forum grouillant où il faut se faire entendre !

Seul de tous les candidats, Jean-Luc Mélenchon, – dont la fédération Grand Sud-Ouest avait dès 2014 prévu le décollage, – présente, sous tous ces aspects importants pour la France, de multiples avantages :

Il a gardé son indépendance d’esprit et sa haute culture humanistique gréco-latine (que Maurras et Daudet auraient reconnu que comme sœur de la leur) ; en dépit de son appartenance à la classe politique, sa carrière est derrière lui ; il n’a pas de casseroles. Loin de la démagogie et de la langue de bois, très pédagogue, il est quelqu’un avec qui l’on peut débattre honnêtement.

Sa conception de la Nation, comme puissance mondiale non-alignée, est celle de l’Action française, pour qui elle est, rappelons-le avec la Fédération, pluricontinentale, pluriraciale, pluriculturelle et pluriconfessionnelle ; à l’inverse des racisto-identitatistes et à la ressemblance de Pierre Pujo, il y voit une chance pour notre Pays, comme pour les populations ultramarines ; il est un défenseur de l’Unité française et de son influence mondiale, et non uniquement occidentale. Sa volonté de sortir de l’Union européenne et de l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord s’inscrivent logiquement comme préambule à toute politique nationale indépendante.

Il n’est pas jusqu’à sa volonté de supprimer les subventions à l’enseignement privé sous contrat qui ne puisse rendre service à l’Eglise catholique en l’obligeant à l’excellence et à l’affirmation publique de la spécificité de sa foi.

Mais, par-dessus tout, sa volonté de rompre avec la monocratie (pouvoir d’un seul, sans le correctif responsable du temps long d’une dynastie) gaullienne est en soi salutaire ; peu importe que la VIème République qu’il appelle de ses vœux soit parlementaire et faible, elle aura le mérite essentiel de rompre avec le mythe gaulliste qui paralyse, depuis 1940, la réconciliation nationale nécessaire à la Réforme intellectuelle et morale ; elle n’en permettra d’ailleurs que mieux le renouveau de la propagande monarchique indispensable au relèvement définitif du Pays.

L’Action française appelle donc les patriotes à voter, dans l’intérêt bien compris de la France, pour Jean-Luc Mélenchon.

 

Pour la Fédération :

Le Délégué régional de l’Action française dans le Grand Sud-Ouest,

signé : GAILLERE

 

 

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publié par la Section de Toulouse-Languedoc d'Action française - dans Politique électorale

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